ACtualites du marche des changes

L’indicateur de momentum est un outil d’analyse technique forex qui permet de mesurer l’évolution des cours et de la tendance. Nous verrons dans cet article l’intérêt du momentum et la façon dont il faut le comprendre.

Pour commencer, sachez, que toutes les méthodes d’analyse qui reposent sur la tendance ont leurs limites. Elles indiquent, en effet, les changements de tendance mais une fois seulement que le cours de la devise a été modifié.

L’indicateur de momentum le plus communément utilisé sur le forex est établi sur une période de 10 jours, il se calcule en soustrayant le prix de clôture 10 jours avant et le prix de clôture d’aujourd’hui. L’indicateur de force relative et l’indicateur de Momentum peuvent tout deux vous donner les indications nécessaires pour l’entrée et la sortie d’une opération. Plus concrètement, il est conseillé d’acheter lorsque le momentum passe au dessus de la ligne des 0. A l’inverse, il est conseillé de vendre lorsque ce dernier passe en dessous.

Notez que certains graphiques présentent la ligne de référence de manière différente, ne soyez pas importuné par cela et appliquez les mêmes principes. Restez attentifs aux retournements du momentum, à ses changements de direction et à l’angle de transition.

Assistons-nous à un ralentissement de l’embauche en ce moment ? A y regarder de plus près, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada semblent, en effet, le suggérer. Nous verrons dans cet article les impacts que cela pourrait causer sur les principales devises et le forex.

Nouvelle-Zélande
Comme mentionné dans un précédent article, le rapport sur l’emploi néo zélandais du deuxième trimestre s’est révélé assez décevant. Alors qu’on attendait un rebond de 0,7% c’est seulement une légère hausse de 0,4% qui a été enregistrée. Pour expliquer cela, les analystes s’accordent à penser que ce ralentissement a été causé par les récents mouvements de resserrement de la RBNZ. La hausse des coûts d’emprunt aurait, en effet, commencé à freiner l’activité économique du pays.
Alors que le taux de chômage a glissé de 5,9% à 5,6% au cours de la période, il semblerait que cette baisse ait été stimulée par un taux de participation en baisse. Cela signifie donc que certains demandeurs d’emploi néo-zélandais ont quitté le marché du travail et par conséquent les chiffres de la population active. L’aspect positif concernant l’emploi repose sur une hausse du taux de salaire horaire, + 0,6%.