Anticipation de la hausse des taux
Le dollar néozélandais a commencé l’année sur une note optimiste puisque la RBNZ a augmenté ses taux à quatre reprises à partir du mois de mars. A cette époque, l’économie néozélandaise était suffisamment favorable pour faire passer les taux de 2,50% à 3,50%.
Les décideurs politiques de la RBA n’ont quant à eux pas touché les taux d’intérêt depuis le début de l’année et cela ne semble toujours pas d’actualité si l’on s’en tient aux propos du gouverneur Stevens.
Une chute des produits de base
Les observateurs du marché ont été, au fil de l’année, de plus en plus préoccupés par l’impact potentiel de la baisse des prix des produits laitiers sur l’économie néozélandaise. La récession qui a commencé en février et qui a continué durant des mois a même incité Fronterra à réduire ses prévisions de paiement aux agriculteurs et fournisseurs.
La baisse du prix de l’or et d’autres matières premières a contribué à pressionner les prix de la plupart des économies. Le référendum suisse concernant les réserves d’or a également entrainé une baisse de l’AUD durant la seconde moitié de l’année.
Jawboning de la banque centrale
La déflation est devenue une préoccupation mondiale dans le courant de Q3 incitant les responsables des banques centrales à s’engager dans une véritable guerre des monnaies. Alors que certaines ont eu recours à des assouplissements monétaires, la RBA et la RBNZ sont restées coincées en phase de jawboning, même si la banque centrale de Nouvelle Zélande a opéré une manœuvre secrète en août.
Performance économique de la Chine
Outre d’affecter le sentiment général du marché, la performance économique de la Chine a joué un rôle important dans les tendances du kiwi et de l’aussie. L’Australie et la Nouvelle Zélande sont en effet, des économies axées sur l’exportation des matières premières vers la Chine, deuxième plus grand économie du monde. Les spéculations d’un ralentissement continu en Chine affaiblissent l’Australie bien que les responsables chinois fassent valoir une « nouvelle normalité » de leur économie.