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Bilan économique mensuel : la zone euro

Maintenant que la Grèce a réussi à retarder le paiement de son échéance du 5 juin au FMI, la pression sur l’euro semble avoir quelque peu diminué sur le marché des changes. Comment se porte la région depuis la mise en place du programme d’assouplissement quantitatif ? Commence t'il à produire ses effets ? C’est ce que nous verrons dans cet article.

Croissance
La deuxième estimation du PIB du premier trimestre 2015 n’a montré aucune révision de la précédente. C’est donc une croissance de 0,4% qui a été retenue pour l’ensemble de la région. L’Italie et l’Allemagne ont imprimé une croissance de 0,3% pendant que la France et l’Espagne enregistraient respectivement 0,6% et 0,9%. Les principaux moteurs de l’augmentation du PIB sont la formation brute de capital fixe, la consommation des ménages et les exportations qui dans cet ordre ont grimpé de 0,8%, 0,5% et 0,6%.

Emploi
Le taux de chômage de la zone euro désaisonnalisé pour le mois d’avril est passé de 11,2% à 11,1%, soit une baisse relativement mince. Parmi les principales économies de la région, l’Allemagne réalise la meilleure performance avec un taux à 4,7% et l’Espagne la pire avec 22,7%. Concernant la France, le chiffre est de 10,5% et en Italie, 12,4%. Reste le cas à part de la Grèce qui enregistre un taux de chômage record de 25,4%.

Dépenses de consommation
Comme mentionné ci-dessus, les dépenses de consommation sont un des principaux moteurs de la croissance, elles sont donc importantes à observer. Les ventes au détail de la zone euro sont en hausse de 0,7% en avril. Le chiffre se décompose en une augmentation de 1,3% pour la nourriture, le tabac et les boissons ainsi qu’en une hausse de 0,6% du carburant automobile. Le secteur non alimentaire a, quant à lui, augmenté de seulement 0,3% ce qui révèle que les consommateurs s’attachent aux choses essentielles et non au superflu. Le manque d’intérêt pour les dépenses discrétionnaires se reflète d’ailleurs dans les données relatives à la confiance des consommateurs qui se trouve actuellement en territoire négatif.
Zone euro forex 2
Maintenant que la Grèce a réussi à retarder le paiement de son échéance du 5 juin au FMI, la pression sur l’euro semble avoir quelque peu diminué sur le marché des changes. Comment se porte la région depuis la mise en place du programme d’assouplissement quantitatif ? Commence t’il à produire ses effets ? C’est ce que nous verrons dans cet article.

Croissance
La deuxième estimation du PIB du premier trimestre 2015 n’a montré aucune révision de la précédente. C’est donc une croissance de 0,4% qui a été retenue pour l’ensemble de la région. L’Italie et l’Allemagne ont imprimé une croissance de 0,3% pendant que la France et l’Espagne enregistraient respectivement 0,6% et 0,9%. Les principaux moteurs de l’augmentation du PIB sont la formation brute de capital fixe, la consommation des ménages et les exportations qui dans cet ordre ont grimpé de 0,8%, 0,5% et 0,6%.

Emploi
Le taux de chômage de la zone euro désaisonnalisé pour le mois d’avril est passé de 11,2% à 11,1%, soit une baisse relativement mince. Parmi les principales économies de la région, l’Allemagne réalise la meilleure performance avec un taux à 4,7% et l’Espagne la pire avec 22,7%. Concernant la France, le chiffre est de 10,5% et en Italie, 12,4%. Reste le cas à part de la Grèce qui enregistre un taux de chômage record de 25,4%.

Dépenses de consommation
Comme mentionné ci-dessus, les dépenses de consommation sont un des principaux moteurs de la croissance, elles sont donc importantes à observer. Les ventes au détail de la zone euro sont en hausse de 0,7% en avril. Le chiffre se décompose en une augmentation de 1,3% pour la nourriture, le tabac et les boissons ainsi qu’en une hausse de 0,6% du carburant automobile. Le secteur non alimentaire a, quant à lui, augmenté de seulement 0,3% ce qui révèle que les consommateurs s’attachent aux choses essentielles et non au superflu. Le manque d’intérêt pour les dépenses discrétionnaires se reflète d’ailleurs dans les données relatives à la confiance des consommateurs qui se trouve actuellement en territoire négatif.


Industrie

L’indice PMI manufacturier a passé la barre des 50 pour la première fois depuis juillet 2013 avec un chiffre de 52,2. La répartition selon les principales économies de la zone euro s’effectue de la manière suivante : Allemagne 51,1, Italie 54,8, Espagne 55,8. Le mauvais élève est  la France avec un indice de 49,4. Pour rappel, le pays n’a pas vu son PMI au delà des 50 depuis avril 2014.
Le PMI des services a lui aussi été supérieur à 50 avec 53,8. L’Allemagne imprime 53, la France 52,8, l’Italie 52,5 et l’Espagne 58,4.
Même si le problème de la dette grecque pèse lourd, la confiance des investisseurs est encore au dessus de zéro avec 17,1. Cela indique que l’optimisme des investisseurs n’est pas complètement parti. Il est cependant, tout de même, en recul depuis deux mois.

Inflation
Il semblerait que le programme d’assouplissement quantitatif de la BCE soit en train de produire ses effets. L’inflation est en effet, en hausse à 0,3% au mois de mai et il l’était déjà de 0,9% le mois précédent. Elle a été principalement dopée par les services, la nourriture, l’alcool et le tabac.

En conclusion, on peut dire qu’il existe bien des pousses vertes en zone euro, ce qui est une bonne chose. Cependant, les développements positifs restent encore fragiles et n’atteignent pas vraiment les consommateurs qui demeurent peu confiants. S’il est encore trop tôt pour parler de reprise durable, on peut désormais commencer à développer un « optimisme prudent » quant aux perspectives de la région. Cela devrait permettre à l’euro de se maintenir sur le forex.

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