Comme je vous en parlais, hier, dans mon article sur
les gagnants et les perdants de l’effondrement du marché mondial, la
monnaie canadienne ne vit pas très bien ces tribulations. Une bonne occasion pour nous de voir si les traders du
marché des changes ont lieu de s’inquiéter et si cela commence à se répercuter sur les données économiques du pays.
Croissance
Le PIB du Canada a chuté pour le cinquième mois consécutif. Il a, en effet, enregistré un recul de 0,2% en mai après avoir diminué de 0,1% en avril. En étudiant attentivement le rapport, on constate que la raison principale de cette baisse de croissance repose sur la contraction de la production manufacturière. Autre grands coupables, l’industrie minière, les carrières, le pétrole et le gaz. Il faut également ajouter à cela une baisse de 1% du commerce gros. Seul point positif, le léger sursaut du commerce de détail et du secteur de la construction qui ramassent respectivement 0,3% et 1%.
Emploi
Les données relatives à l’emploi de juin ont été peu significatives dans la mesure où le pays a enregistré une simple hausse de 6 600 emplois. C’est tout de même mieux que la perte du mois précédent. Cependant, l’emploi à temps plein a diminué de 17 300. Heureusement que les emplois à temps partiels enregistraient, quant à eux, un rebond de 23 900. Généralement, les emplois à temps plein sont préférables pour une économie car ils permettent une meilleure rémunération et une sécurité de l’emploi supérieure. Le taux de chômage est, quant à lui, resté stable à 6,8% pour le sixième mois consécutif. Le taux de participation à, lui, baissé de 65,7% à 65,8%.