Face à dévaluation inquiétante du Yuan, aggravée par la correction négative conséquente à l’orchestration conduite par le gouvernement de Pékin, le commerce chinois a fait preuve d’un redressement considérable, en particulier face à la faiblesse généralisée pesant sur l’économie tout au long de l’an dernier.
Les dernières données indiquent un excédent s’élevant à 600,93 milliards de CNY pour décembre, une nette amélioration en comparaison des 541,03 milliards de novembre. On constate un excédent tout aussi positif sur le titre, avec des sommes qui évoluent de 382,5 milliards de dollar en 2014 à 594,5 milliards en 2015.
Cependant, l’enthousiasme suscité par la croissance de l’excédent ne compense pas la déception éprouvée vis-à-vis des taux d’exportation et d’importation fermement ancrés dans un territoire de contraction. Notons que les importations ont affiché un recul successif tout au long de ces 13 derniers mois, ainsi que nous l’apprenait le dernier rapport sur les importations, témoin d’une diminution de -7.60 % en 2015.
Nonobstant l’amélioration modeste observée sur le marché des exportations, les gains succincts dus à l’hébergement extrême ne sont que temporaires et ils ne peuvent pas être considérés tel des signes annonciateurs d’un rétablissement à long terme.
Les dernières données indiquent un excédent s’élevant à 600,93 milliards de CNY pour décembre, une nette amélioration en comparaison des 541,03 milliards de novembre. On constate un excédent tout aussi positif sur le titre, avec des sommes qui évoluent de 382,5 milliards de dollar en 2014 à 594,5 milliards en 2015.
Cependant, l’enthousiasme suscité par la croissance de l’excédent ne compense pas la déception éprouvée vis-à-vis des taux d’exportation et d’importation fermement ancrés dans un territoire de contraction. Notons que les importations ont affiché un recul successif tout au long de ces 13 derniers mois, ainsi que nous l’apprenait le dernier rapport sur les importations, témoin d’une diminution de -7.60 % en 2015.
Nonobstant l’amélioration modeste observée sur le marché des exportations, les gains succincts dus à l’hébergement extrême ne sont que temporaires et ils ne peuvent pas être considérés tel des signes annonciateurs d’un rétablissement à long terme.
Les chiffres parus hier peuvent paraître rassurants pour certains, toutefois, on a été plus d’une fois désabusé par des faux-semblants d’élans de la balance commerciale qui n’étaient, rien de plus, que des soubresauts agoniques, façade d’une faiblesse sous-jacente du commerce international. La déflation rampante des marchandises est toujours présente et continuera de l’être tant que se poursuivra la baisse des prix du pétrole brut et l’effondrement des taux des métaux de base.
Alors que les décisionnaires chinois se refusent à promettre un prochain stimulant supplémentaire, l’excédent ressemble davantage à un subterfuge de comptabilité d’entreprise qu’à une hirondelle qui annonce la venue du printemps pour l’une des plus gigantesques économies de l’histoire.
En proie à un surplus de capacité, les producteurs asiatiques pourraient faire face à une augmentation des impayés, voir même subir un Tsunami de déclaration de faillites provoqué par la faiblesse de la consommation et la piètre demande pour les matières premières et les produits finis. Les autorités économiques du pays n’ont malheureusement aucune solution miracle pour résoudre ces problèmes, et une combinaison de baisses des taux, d’injections de liquidités et d’intervention directe ont davantage abouti à la diminution des bénéfices plutôt qu’à la stabilité financière à long terme.
Rétablir la confiance des marchés financiers reste l’objectif principal de la Chine, qui assiste impuissante à la fuite des capitaux du pays.