Hier,
les membres de l’OPEP se réunissaient afin d’essayer de trouver une solution réglant les problèmes de faiblesse des prix du pétrole. Sur
les marchés financiers, le
dollar australien et le baril de brut on progressé, alors que s’est-il passé ? Voici quelques explications.
La surproduction reste un problème
Mohammed Bin Al-Salah, ministre de l’énergie du Qatar et actuellement président de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole, a commencé son discours en donnant un rapide point de vue du marché de l’or noir.
Concernant la demande, il a déclaré qu’elle restait solide et qu’elle devrait augmenter d’1,2 millions de barils par jour cette année, conformément aux estimations de juin. Mieux encore, il a déclaré qu’elle progresserait de la même manière en 2017.
Concernant l’offre, le président de l’OPEP a admis qu’il y avait un problème. En juin, l’organisation prévoyait une baisse de la production de 740 000 barils par jour pour 2016. Cependant, le recul n’a pas atteint ce niveau et elle a annoncé qu’elle révisait, désormais, cette prévision à 600 000. Histoire d’aggraver encore les choses, concernant la production des pays non membres de l’OPEP qui devait être de 100 000 barils par jour et bien, elle sera finalement de 200 000. L’offre reste donc résolument excédentaire.
L’OPEP prévoit de réduire la production
Hier, l’agence Reuters a lancé une rumeur disant que les membres de l’OPEP étaient parvenu à un accord visant à réduire la production de pétrole. Quelques heures plus tard, la rumeur devenait réalité. Lors d’une déclaration de presse officielle, l’organisation a reconnu qu’il y avait effectivement un problème sur le marché du pétrole et que son origine venait de l’offre. L’OPEP a donc décidé de mettre des objectifs de production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour afin d’accélérer les problèmes de surproduction et retrouver l’équilibre d’avant. Cette décision est importante car il s’agit de la première depuis 2008.