Bienvenue dans votre dose matinale de sarcasme, d’humour grinçant et d’ironie bien sentie sur les marchés des devises, façon Stephen Colbert mais en version un peu plus « trading sans filet ». Accrochez-vous : les marchés ont autant d’équilibre que la politique internationale en ce moment — c’est-à-dire aucun.
**Analyse du marché**
Sur le front des devises, l’Euro/Dollar se débat comme un chaton sur un tapis glissant. Le taux teste actuellement une zone critique autour de 1,1700, oscillant entre espoirs déçus et menaces de chute libre. Les traders sont partagés : faut-il croire à un rebond salvateur vers 1,1750 ou anticiper un plongeon vers 1,1650 ? La présence d’acheteurs institutionnels semble le seul espoir d’ancrage dans ce marché agité — sinon ce sera à qui jettera l’Euro à la mer le plus vite[1].
Le CAC 40, quant à lui, joue le rôle du chevalier optimiste, naviguant dans un canal haussier depuis quelques séances, exhibant même des signes d’une possible reprise durable si, et seulement si, il franchit la résistance cruciale à 7 889 points[3]. Toujours aussi fragile, donc, mais au moins il tente.
**Contexte politique et géopolitique**
La France, elle, s’apprête à fêter son 14 juillet dans une ambiance digne d’un film d’espionnage : le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, a sorti ses grands discours sur les menaces russes, les drones nocturnes et les tensions globales[2]. Rien que ça. Pendant ce temps, nos députés, probablement bien occupés à négocier la prochaine réforme, observent la géopolitique comme on regarderait un feuilleton… sans savoir très bien qui tire les ficelles.
Et cerise sur le gâteau : en Nouvelle-Calédonie, un accord « historique » a été signé pour inscrire ce territoire comme un « État » dans la Constitution, histoire d’ajouter une couche supplémentaire à notre sacro-sainte unité nationale… ou pas[6]. On ne sait plus trop si on doit applaudir ou relancer un euro/dollar à la hausse pour compenser.
**Conclusion pleine d’esprit**
Entre un euro qui fait du yoyo, un CAC qui hésite entre la hausse et la déprime, et des annonces militaires qui font frissonner plus d’un trader, on peut dire que les marchés des devises ont bien du mal à garder leur sérieux — un peu comme nos dirigeants quand il s’agit de trouver des solutions simples. La leçon ? La devise la plus sûre reste probablement celle de l’auto-dérision (en attendant de voir si l’euro suit).
Alors, chers lecteurs, pendant que les politiques écrivent leur feuilleton national, vous vous demandez : _si l’euro est en chute libre, combien faudra-t-il payer en champagne pour fêter la prochaine bonne nouvelle ?_ Ou pire, est-ce que le dollar va bientôt nous demander un visa pour entrer en Europe ? À méditer.