## Gogo le billet vert, ou comment le dollar préfère filer dans la valse des gouvernements
Bienvenue dans cette édition du « Monde selon Forex.fr », où chaque dépression boursière a le droit de faire la une, surtout quand elle implique le dollar, Donald Trump, et une petite dose d’auto-sabotage diplomatique. On vous offre ici le meilleur du sarcasme, du sel, et un soupçon d’actualité cuisinée à la sauce Colbert/Onion. Comme d’habitude, gardez un parapluie : le marché est capricieux, et nos dirigeants, créatifs.
## Synthèse de la journée
Le dollar américain, ce sempiternel roi du jeu de chaise musicale, a décidé ce vendredi d’écourter son tour de piste face aux devises du G10 – sauf face au yen, qui, fidèle à sa réputation, tremble à l’approche d’élections législatives japonaises plus serrées qu’une ceinture d’années 80. L’AUD et le NZD, eux, profitent du show pour grignoter quelques points, tandis que le franc suisse, toujours aussi neutre, affiche un sourire narquois à –0,35%[1]. L’euro, quant à lui, tente un petit rebond (EURUSD +0,25%), histoire de prouver qu’il sait encore danser le tango malgré une discothèque pleine de menaces douanières[1].
Sur le front actions, les marchés américains ont choisi la stratégie du « on s’écroule mais avec classe » : le Nasdaq casse la baraque à –5,1%, le NYSE suit avec –2,4%, et même le pétrole commence à se demander s’il n’aurait pas dû rester sous terre[3]. Le comble ? Les cryptos, censées être la dernière innovation du siècle, font grise mine, sauf les petites frappes (Sushi +25%, Dogecoin +10%), qui profitent de la pagaille pour briller comme des lucioles sous LSD[1].
## Contexte politique et géopolitique : Qui veut la peau du commerce mondial ?
L’actualité politique frôle le burlesque. Les ministres des Finances du G20, réunis autour d’un café, ont réussi à ponctuer leurs divergences fondamentales par un consensus : « Il faut coopérer, et les banques centrales, c’est bien d’être indépendantes. » Ah, la diplomatie ! Pendant ce temps, l’UE a sorti son 18e paquet de sanctions contre la Russie, histoire de rappeler à Poutine que l’hiver arrive, même en été[2]. Mais la vraie star, c’est encore Donald Trump, qui, en quelques mois, a déjà criblé de trous la maison mondiale du commerce : droits de douane pour tous, expulsion de migrants vers l’Eswatini (parce que oui, il reste encore une monarchie absolue sur Terre), et budget digne d’un jeu vidéo où l’objectif est d’anéantir autant d’agences gouvernementales que possible\[4]\[6]. En France, rien de nouveau sous le soleil, si ce n’est une recrudescence de conseils pour acheter le meilleur robot pâtissier et survivre à la canicule. Priorités.
## Mot de la fin
Chers lecteurs, si vous cherchiez des leçons de stabilité, avouez que vous êtes au mauvais stand. Les marchés s’agitent, les gouvernements improvisent, et le dollar, visiblement, se demande pourquoi il s’est réveillé ce matin. On pourrait presque se demander, dans ce déluge de nouvelles, si la devise la plus stable du moment n’est pas… la gourde réutilisable du comparatif du Monde[4].
Et donc, en guise de conclusion, cette question à 4 milliards : **Dans un monde où les marchés sont gouvernés par les tweets, les sanctions, et des recommandations de guides d’achat, lequel a aujourd’hui le plus d’influence sur votre portefeuille : Donald Trump, Vladimir Poutine, ou le comparateur de machines à café ?**