Sans surprise, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé son taux directeur inchangé. Le traditionnel discours de son président Jean-Claude Trichet suite à la réunion s’est concentré sur la situation de l’inflation dans la zone euro, mais n’a pas apporté de nouvel élément susceptible de freiner la chute de la monnaie unique.
Poussé par la crise grecque, le vice-président de la banque centrale polonaise a annoncé que son pays allait retarder l’entrée de son pays dans l’euro. Selon les analystes, il est peu probable que la Pologne abandonne son zloty avant 2012 au plus tôt.
Après plusieurs jours de présence soutenue, la Banque nationale suisse a cessé de soutenir l’EUR/CHF hier après-midi, provoquant une chute brutale de l’euro. La parité a touché son plus bas niveau historique.