– Les marchés actions n’ont pas répercuté cette nouvelle et ont continué dans le vert tandis que le dollar se renforçait très légèrement ce matin
– Le marché des changes restera attentif à l’annonce de la Fed en fin de soirée
Les élections américaines n’ont eu qu’un impact extrêmement limité voire nul sur les marchés financiers qui attendent avec une anxiété perceptible le résultat de la réunion de la Fed. Hier, les marchés actions américains ont évolué dans le vert, le S&P 500 clôturant en hausse de 0.8% tandis que le Nasdaq enregistrait des gains évalués à 1.1%. L’attente de nouvelle mesures d’assouplissement quantitatif et un Congrès républicain plus proche des intérêts financiers ont poussé les actions un peu plus haut. Dans la foulée de Wall Street, l’Asie a évolué dans le vert aujourd’hui, avec des gains importants pour le Hang Seng à plus de 1.9% au moment où nous écrivons. Le Nikkei enregistre une hausse anémique de seulement 0.1% alors que le Japon s’inquiète de la prochaine tenue de la réunion de la BoJ.
Les traders dans les starting blocks
Outre la réunion cruciale de la Fed aujourd’hui, les investisseurs jetteront un oeil attentif à la publication de l’indice ISM service aux Etats-Unis. Concernant la décision de la Fed, nous invitons à la prudence car le marché attend certainement beaucoup trop de cette réunion. Nous vous invitons notamment à relire les propos du Wall Street Journal concernant les nouvelles mesures d’assouplissement quantitatif en cliquant ICI.
Pour les devises, la réunion de la Fed ne pourra soutenir une dépréciation prolongée du dollar qu’à condition que le montant alloué au programme corresponde ou dépasse les prévisions du marché. Rien n’étant sûr et sachant que la volatilité est importante, n’oubliez pas de bien placer vos stop.
Enfin, du côté des devises émergentes, le zloty pourrait prochainement accroître sa hausse face à l’euro suite aux propos tenus ce matin par Anna Zielinska-Glebocka, membre de la banque centrale, à TVN CNBC. Cette dernière a affirmé que la banque centrale pourrait décider d’augmenter son principal taux directeur d’encore un demi point de pourcentage, le plaçant à 4%, afin de faire face aux pressions inflationnistes.