Fisher réaffirme l’engagement de la Fed à racheter des obligations
Interrogé par le WSJ, Richard Fisher, l’un des responsables de la banque centrale américaine, a affirmé que l’institut d’émission va poursuivre son programme de rachat
Interrogé par le WSJ, Richard Fisher, l’un des responsables de la banque centrale américaine, a affirmé que l’institut d’émission va poursuivre son programme de rachat
– Les achats d’obligations par la BCE ont réussi à réduire quelque peu les écarts de spreads des PIIGS
– Rebond des prix des matières premières – le cours du Brent est de retour au-dessus de 95 dollars
– Les bons du Trésor américain continuent légèrement leur rallye haussier de vendredi
– L’AUD est sous pression alors que l’EUR/USD corrige à 1.2950
– Le Japon envisage d’acheter des obligations émises par le fond d’aide européen
Les actions ont enregistré des pertes légères hier, l’indice S&P500 décrochant de 0.1% en raison de pertes dans le secteur des télécoms. Toutefois, l’appétit au risque a progressivement repris dans les échanges asiatiques, laissant entrevoir un rebond.
Alors que le marché obligataire fait face à de très fortes tensions à la veille d’une opération du Portugal, la BCE a décidé d’intervenir via des achats d’obligations hier ce qui a eu pour effet de réduire un peu les écarts de spreads entre les pays de la zone euro. Les bons du Trésor américain poursuivent leur rallye haussier entamé vendredi, les bons à deux ans corrigeant notamment en-dessous de 0.60%.
Plusieurs indicateurs économiques mineurs ont été communiqués hier pour la zone euro, à savoir une chute de la consommation en Italie à son niveau d’il y a dix ans après une baisse de la consommation par habitant de 2.1% en moyenne sur la période 2008-2009. Par ailleurs, le déficit public de l’Italie a diminué à 5.1% du PIB sur les neuf premiers mois de l’année dernière, contre un niveau de 5.5% sur la même période en 2009. Enfin, selon l’INSEE, la production industrielle en France est repartie à la hausse en novembre, augmentant de 2.3%.
Ces indicateurs sont mitigés et ont concouru à la pause de l’euro selon les analystes.
Par ailleurs, un porte-parole de la Commission Européenne a démenti que des discussions aient en ce moment lieu avec Lisbonne au sujet d’une possible aide financière.