L’actualité du marché des changes au cours de la semaine dernière fut essentiellement marquée par la hausse du cours des matières premières et l’aversion au risque liées aux évènements en Libye et par les politiques monétaires des banques centrales.
La semaine qui s’ouvre reste d’être plus calme pour l’EUR/USD, du moins sur le front économique. Le dollar n’a pas vraiment profité la semaine dernière de la faible baisse du taux de chômage aux Etats-Unis à 8.9%. Les investisseurs sont plutôt, en ce qui concerne la paire, dans une optique de différentiel de taux d’intérêt qui désavantage mécaniquement le billet vert en raison de la politique d’assouplissement quantitatif de la Fed. Il est probable que ce mouvement se poursuivre au cours de la semaine, sachant qu’une baisse de l’euro n’est jamais exclue en raison d’un éventuel rebond de la crise souveraine. Peu d’indicateurs susceptibles d’influencer véritablement sur les taux de change, à l’exception peut être de la production industrielle en Allemagne et de l’indice de confiance de l’Université du Michigan vendredi. Ainsi, l’euro a toutes les chances cette semaine d’être porté de nouveau vers 1.40, voire de franchir ce seuil psychologique.