ACtualites du marche des changes

Le cross GBPAUD (livre sterling / dollar australien) est relativement peu prisé par les investisseurs du marché des changes. Pour comprendre l’évolution de cette paire, il convient surtout de se pencher sur la politique monétaire mse en oeuvre par la banque centrale australienne. Cette dernière a pour tradition de conserver des taux plus élevés que les autres banques centrales occidentales, notamment la Banque d’Angleterre, en raison de la forte influence sur l’économie australienne du prix des matières premières. Afin d’endiguer d’éventuelles pressions inflationnistes, les taux australiens sont habituellement assez élevés. Cela a un certain avantage pour les traders qui peuvent ainsi pratiquer le carry trade, aussi appelé courtage, qui consiste à jouer sur le différentiel de taux entre deux monnaies.

En France, hormis quelques critiques à gauche, la nomination sans surprise de Christine Lagarde à la tête du FMI a provoqué un véritable réflexe cocardier. L’objectivité des médias français en a même pris un coup. Pourtant, cette élection ne fait pas l’unanimité dans le monde économique.

Le yen est apparu il y a près d’un siècle et demi. C’est la troisième devise la plus échangée sur le marché des changes, juste derrière le dollar et l’euro. Pendant la période de Bretton Woods, à la fin de la guerre de 39/45, un taux de change fixe fut mis en place entre le yen et le dollar américain mais ce taux de change était nettement sous-évalué ce qui a permis au Japon de relancer son activité économique assez rapidement.

Suite à la fin de la convertibilité du dollar en or sous la présidence Nixon, le Japon adopta un régime de taux de changes flottants ce qui conduisit, dans les premiers temps, à une nette appréciation du JPY face à l’USD.

Aux Etats-Unis, le prix des maisons individuelles a reculé de 0.1% au mois d’avril, ce qui laisse à penser que le marché de l’immobilier est en phase de stabilisation.