Sur le front macroéconomique, la production industrielle en Allemagne a baissé de 1.1% en juin, à la surprise générale alors que le consensus tablait sur une progression de 0.1%.
Aux Etats-Unis, le taux de chômage a baissé à 9.1% contre 9.2% précédemment selon les chiffres du Département du Travail. Les créations d’emplois ont atteint 117 000 contre seulement 46 000 en juin. Pour juillet, les économistes ne s’attendaient qu’à 85 000 créations.
La crise souveraine dans la zone euro
L’actualité de jeudi et vendredi derniers fut dominé par de nouvelles inquiétudes des intervenants financiers qui ont poussé les places boursières mondiales à de plus bas niveaux. Le Commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a occupé le devant de la scène dernièrement, écourtant ses vacances afin de réagir à l’inquiétude des marchés.
Il a notamment laissé entendre que Bruxelles étudie la possibilité de lancer des eurobonds. Un rapport à ce sujet sera communiqué dans les meilleurs délais. Cette solution, qui rencontre une forte opposition de Berlin, a contribué à rassurer les investisseurs et à faire baisser les taux de rendement des obligations de l’Italie et de l’Espagne.
Par ailleurs, il a aussi appelé à réévaluer au cas par cas les fonds dont dispose le FESF, tout en soulignant que l’Espagne, l’Italie et Chypre n’ont pas besoin d’aide de la part de l’UE. Tentant de trouver une réponse politique à la psychose financière actuelle, il a également rencontré la ministre de l’Economie espagnole et laissé entendre qu’il va s’entretenir très vite avec le nouveau ministre des Finances chypriote, ajoutant qu’il va plaidé pour une accélération des réformes structurelles afin de relancer la croissance.
Enfin, alors que le FESF n’est pas encore en mesure d’agir, il a annoncé que son équipe ainsi que celles du FESF et de la BCE mettent tout en oeuvre pour que le Fonds puisse fonctionner aussi rapidement que possible.