ACtualites du marche des changes

Forex: bilan de la semaine au 7 octobre 2011

Nouvelle semaine particulièrement chaotique pour les marchés financiers mais nous avons au moins évité des pertes trop importantes, notamment sur les marchés actions. La situation de la Grèce, qui a annoncé un déficit en hausse à 8.5% par rapport aux attentes de la troïka, continue de déstabiliser le Vieux-Continent. Conséquence immédiate, le risque de propagion se fait de plus en plus prégnant, spécifiquement en direction de l’Italie qui a vu cette semaine sa note abaissée de trois crans par Moody’s, avec une perspective négative. Autre conséquence de l’instabilité financière des plusieurs pays européens, les banques, dont l’exposition à la dette des PIIGS est conséquente pour certaines, sont dans le collimateur des marchés. Dans la précipitation, alors qu’il y a à peine quelques semaines, l’Europe rejetait fermement l’appel du FMI à une recapitalisation du secteur, les principales capitales européennes s’évertuent désormais à plancher sur un scénario allant dans ce sens qui puisse être présenté au plus tard pour le sommet européen du 17 octobre. Les difficultés de la banque franco-belge DEXIA ne sont ainsi que la manifestation d’une situation financière parfois chaotique de certaines banques européennes.
Les points marquants
– Lancement par la BCE d’un programme de rachat d’obligations sécurisées de novembre 2011 à octobre 2012 pour un montant total de 40 milliards d’euros
– Injection par la Banque d’Angleterre de 75 milliards de livres sterling de liquidités sur les marchés, ce qui porte son programme d’assouplissement quantitatif à 275 milliards
– Maintien au moins jusqu’à mi-2013 des taux de la Fed à leur niveau actuel et probables nouvelles mesures de relance pour combattre un taux de chômage toujours aussi important, à 9.1% pour le troisième mois d’affilé
Perspectives Forex EURUSD
Au cours de la semaine, le cross majeur eurodollar a évolué dans une bande de fluctuation relativement large, de 1.3146 à 1.3518, le plus ayant été atteint mardi et son plus haut aujourd’hui-même. Sur la semaine, l’eurodollar termine en positif avec un gain hebdomadaire de 0.41%, ce qui est toutefois relativement, à mettre sur le compte de l’instabilité des marchés financiers.
Une nette reprise du cross a eu lieu à partir d’hier, dans la foulée des différentes annonces de la BCE qui ont finalement réussi à rassurer les opérateurs, ce qui n’était pourtant pas gagné.
Nous pensons toujours que sur une base mensuelle, l’eurodollar a toutes les chances de se reprendre encore plus fermement pour retrouver des niveaux autour de 1.3891 et 1.4067. Deux raisons à cela: la forte probabilité que la Fed annonce prochainement de nouvelles mesures de soutien qui vont faire baisser automatiquement le dollar et l’espoir que d’ici à un mois la Grèce ait eu le versement de l’aide de 8 milliards d’euros, comme promis. La zone 1.3379-1.3044 devrait, selon nous, contenir une éventuelle tendance baissière de la monnaie des 17.
Nouvelle semaine particulièrement chaotique pour les marchés financiers mais nous avons au moins évité des pertes trop importantes, notamment sur les marchés actions. La situation de la Grèce, qui a annoncé un déficit en hausse à 8.5% par rapport aux attentes de la troïka, continue de déstabiliser le Vieux-Continent.

Conséquence immédiate, le risque de propagion se fait de plus en plus prégnant, spécifiquement en direction de l’Italie qui a vu cette semaine sa note abaissée de trois crans par Moody’s, avec une perspective négative.

Autre conséquence de l’instabilité financière des plusieurs pays européens, les banques, dont l’exposition à la dette des PIIGS est conséquente pour certaines, sont dans le collimateur des marchés. Dans la précipitation, alors qu’il y a à peine quelques semaines, l’Europe rejetait fermement l’appel du FMI à une recapitalisation du secteur, les principales capitales européennes s’évertuent désormais à plancher sur un scénario allant dans ce sens qui puisse être présenté au plus tard pour le sommet européen du 17 octobre. Les difficultés de la banque franco-belge DEXIA ne sont ainsi que la manifestation d’une situation financière parfois chaotique de certaines banques européennes.

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Le conseil d’un pro: Achetez des matières premières agricoles!

Ancien de Yale et d’Oxford, Jim Rogers (ci-contre) est l’ancien partenaire en affaires de George Soros. Comme ce dernier, après que leur trajectoire ait divergé au début des années 80, il est devenu l’un des investisseurs les plus écoutés par les marchés.
Dans une interview à Economic Times, à l’instar de Soros, il a distillé prudemment ses conseils sur l’évolution future des marchés financiers. Un point de vue qui va certainement en frapper plus d’un.
Clairement, Jim Rogers est bullish sur le long terme sur les matières premières, partant tout simplement du constat qu’elles sont épuisables. Selon lui, l’or et l’argent vont continuer d’augmenter dans les prochaines années, tandis que les prix du baril suivront une tendance similaire et que le sucre pourrait même tripler d’ici à cinq ans.
Cependant, force est de constater que l’achat de matières premières n’est pas propice en ce moment du fait de la crise, à moins d’avoir une vision d’investissement sur plusieurs années ce que n’ont pas très souvent les particuliers.
Pour se consolider, Jim Rogers leur laisse toutefois une porte de sortie en achetant les matières premières agricoles en ce moment. “Je ne suis pas en train de penser à acheter des métaux de base, de l’or ou du pétrole en ce moment, mais je pense acheter des matières premières agricoles peut être cet après-midi. C’est là où la demande va aller en premier. Ensuite vers les métaux précieux puis le reste des matières premières” a-t-il confié.
L’analyse de Rogers, qui s’est fait connaître ces dernières années pour sa maîtrise du marché des matières premières, reflète une réalité souvent esquissée par les médias. L’agriculture connait des problèmes très sérieux où l’économie est en train de ralentir, ce qui se traduit déjà par des pénuries dans certaines parties du monde. Mais aussi par des suicides et une augmentation des crimes violents comme l’a souligné Rogers.
Indéniablement, Rogers a de bonnes raisons de penser que les prix de l’agriculture vont augmenter dans les prochaines années. Dernier conseil d’un pro : pour les autres marchés, “je reste attentif à l’évolution des marchés et de l’économie mondiale avant de me décider”. Un conseil à méditer pour les novices.
Ancien de Yale et d’Oxford, Jim Rogers (ci-contre) est l’ancien partenaire en affaires de George Soros. Comme ce dernier, après que leur trajectoire ait divergé au début des années 80, il est devenu l’un des investisseurs les plus écoutés par les marchés.
Dans une interview à Economic Times, à l’instar de Soros, il a distillé prudemment ses conseils sur l’évolution future des marchés financiers. Un point de vue qui va certainement en frapper plus d’un.
Clairement, Jim Rogers est bullish sur le long terme sur les matières premières, partant tout simplement du constat qu’elles sont épuisables. Selon lui, l’or et l’argent vont continuer d’augmenter dans les prochaines années, tandis que les prix du baril suivront une tendance similaire et que le sucre pourrait même tripler d’ici à cinq ans.
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Les nouvelles économiques du 7 octobre 2011

Sur le plan macroéconomique, les commandes à l’industrie allemande ont reculé contre toute attente il y a deux mois, avec une chute de 1.4% contre une progression moyenne anticipée de 0.3% par les économistes interrogés par Reuters.
Outre-Atlantique, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté moins que prévu lors de la semaine au 1er octobre, à 401 000 contre 395 000 (révisé) la semaine précédente. Les économistes s’attendaient en moyenne à 410 000.
Les banques centrales ont aussi rythmé l’actualité d’hier. Comme prévu, la BoE a maintenu son principal taux directeur à 0.5% mais a accru de 75 milliards de livres son programme de rachats d’actifs qui atteint désormais 275 milliards. Cette décision souligne amplement la fragilité de l’économie britannique.
Consultez les points clés de la conférence de presse de Jean Claude Trichet
Du côté de la Grèce, le vice-ministre de l’Energie a annoncé hier que le pays va proposer en janvier des forages exploratoires sur sa côté ouest, espérant y puiser des réserves de quelque 280 millions de barils, un moyen comme un autre de réduire le déficit.
Enfin, le Trésor espagnol a émis hier pour 4.499 milliards d’euros d’obligations à 3 et 4 ans à des taux en forte baisse. La demande a été très importante, approchant environ 8.6 milliards d’euros, soit le double du montant visé par les autorités.
Sur le plan macroéconomique, les commandes à l’industrie allemande ont reculé contre toute attente il y a deux mois, avec une chute de 1.4% contre une progression moyenne anticipée de 0.3% par les économistes interrogés par Reuters.
Outre-Atlantique, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté moins que prévu lors de la semaine au 1er octobre, à 401 000 contre 395 000 (révisé) la semaine précédente. Les économistes s’attendaient en moyenne à 410 000.
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