Jürgen Stark plaide pour un “office européen du budget”
Encore pour quelques semaines économiste en chef de la BCE, l’allemand Jürgen Stark a plaidé, hier, lors d’une audition devant le Parlement européen, pour un
Encore pour quelques semaines économiste en chef de la BCE, l’allemand Jürgen Stark a plaidé, hier, lors d’une audition devant le Parlement européen, pour un
Trend baissier très évident pour l’EURUSD dans les premiers échanges européens alors que les indices boursiers du Vieux-Continent, comme le CAC 40, ont démarré la séance dans le rouge après l’annonce de Moody’s de son intention de revoir la perspective de la note de la dette à long terme de la France dans les trois prochains mois.
Depuis l’ouverture, l’EURUSD continue sa baisse, passant de 1.3743 à 1.3728 à 10h30, heure de Paris, en raison d’un regain d’inquiétudes sur la France. La baisse de la paire était déjà entamée hier mais, cette annonce, a précipité les choses. Encore haussiers hier, nous sommes contraints de revoir nos perspectives pour le cross après ce nouveau rebond dans la crise souveraine.
Pour les prochaines 24 heures, nous pensons qu’il convient de jouer la bande de fluctuation 1.3675-1.3835 avec tendance plutôt baissière car les indicateurs macroéconomiques attendus aujourd’hui ne sont pas prompts, selon les estimations, à fournir une quelconque raison d’être optimiste aux cambistes.
Comme la Société Générale, RBS a formulé récemment ses “prédictions” pour la Grèce et la zone euro. Tout comme la banque française, RBS considère que ce sont dans les trois mois qui viennent que l’avenir de la Grèce se jouera. Les analystes de RBS proposent cinq scénarios potentiels qui risquent de se produire selon eux.
La Grèce fait défaut d’ici à décembre ce qui entraîne une contagion au Portugal, à l’Irlande, à l’Espagne voire même à l’Italie et à la France. La BCE décide d’accroître en urgence ses achats d’obligations étatiques, notamment afin d’aider le système bancaire. Le FESF injecte également des fonds dans les banques afin d’éviter une chute bancaire et prête aux Etats en difficulté. La crise entraîne une forte volatilité mais aucun pays ne sort de l’EuroZone.
Sur le plan macroéconomique, l’indice Empire State Manufacturing a augmenté très légèrement en octobre, restant toujours en territoire négatif pour le cinquième mois consécutif, selon la branche new-yorkaise de la Fed. L’indice a fini à -8.5 contre -8.8 en septembre.
Par ailleurs, la production industrielle des Etats-Unis a progressé conformément aux attentes en septembre, d’après la Fed, le secteur manufacturier ayant compensé un recul des services aux collectivités. Par rapport à août, la production a progressé de 0.2%, soit une stabilisation, clairement envisagée par les économistes.
La production dans les services aux collectivités a baissé de 1.8% le mois dernier. Elle avait reculé de 2.9% en août après la vague de chaleur de juillet qui avait dopé l’usage des climatiseurs. Le taux d’utilisation des capacités a progressé à 77.4% contre 77.3% (révisé de 77.4%) le mois précédent.