Les éléments clés
– Les Bourses européennes enfin dans le vert
– Performance du l’euro face au dollar
– Le « Pare-feu » sera de 800 Milliards d’euros
C’est dans une séance tout en vert que les Bourses européennes progressent ce jour, et pour cause, la réunion de l’Eurogroupe a enfin commencé, et les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d’accord pour porter la capacité d’intervention totale de ses fonds d’urgence, ou « pare-feux », à quelques 800 milliards d’euros, a dit la ministre des Finances autrichienne Maria Fekter.
Dans le détail, 500 milliards d’euros seront issus du Mécanisme Européen de Stabilité, qui prendra le relais du FESF, 200 milliards d’euros qui ont déjà été octroyés à la Grèce, l’Irlande et le Portugal ainsi que 100 milliards d’euros de prêts divers. Rien de bien neuf donc, mais quelques précisions sur les moyens dont disposeront chaque programme durant les phases transitoires, entre la disparition du FESF à l’été 2013 et le déploiement du MES, qui débutera cet été.
La force de frappe du pare-feu européen reste inférieure à ce que souhaitait l’OCDE. En début de semaine le secrétaire général de l’organisation, Angel Gurría, estimait qu’il fallait la porter à “au moins 1.000 milliards d’euros“.
Sur le marché Forex, l’euro en profite pour faire une belle performance face au dollar, et repasse de nouveau au-dessus de la barre des 1.33, voire 1.3361 vers 14h30. Mais, même si l’USD perd du terrain face au l’EUR, c’est contre le CAD qu’il évolue depuis près de 3 séances en nette hausse. Le dollar australien suit la même trajectoire que le dollar canadien face au billet Vert, suivie par la livre sterling qui s’est reprise mais reste loin de ses précédentes performances du début de la semaine.
Sur le front économique, Ben Bernanke, le président de la Fed, intervenait encore hier jeudi devant la George Washington University. Confiant, Bernanke a jugé devant les étudiants que la croissance économique américaine devrait retrouver à long terme un taux voisin de 3%, malgré les difficultés actuelles. Après avoir précédemment défendu le rôle de la Fed face à la crise financière, le leader de la Banque centrale américaine affirme donc une vision économique optimiste sur le long terme, là où certains observateurs préfèrent anticiper une période durable de faible expansion pour les États-Unis.