ACtualites du marche des changes

fermeture broker_US

Il ne fait pas bon avoir son compte chez un broker forex américain

Après Refco, MFGlobal, PFG Best, maintenant le broker forex GFT a annoncé sa fermeture vendredi dernier.

Encore un broker américain qui est obligé de fermer ses portes suite à une réglementation américaine de plus en plus stricte, avec des marges plus faibles et des obligations de capitaux plus élevé. Un mauvais cocktail pour les brokers alors que l’industrie du forex à destination des particuliers est en chute libre, notamment aux Etats-Unis sous l’effet de la crise.

Dans le même temps, on assiste à l’arrivée massive de nouveaux compétiteurs dont la plupart mettent à leur tour la clef sous la porte en l’espace de quelques mois.

Le marché du trading forex aux Etats-Unis est en pleine restructuration avec la fermeture des brokers les moins à même de subsister. On parle même qu’un géant du trading forex américain, coté à la Bourse de New York, pourrait être avalé par un concurrent.

Détenir un compte avec un broker américain n’est donc plus la panacée. Il y a quelques années, les particuliers français se ruaient sur les brokers américains. Avec les fermetures en série dans l’industrie forex outre-Atlantique, c’est moins le cas désormais.

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La plus importante réunion économique mondiale aura lieu cette semaine

Le mois dernier, le 18ème Congrès du Parti en Chine avait permis d’introduire les nouveaux responsables politiques chinois pour les années à venir. Maintenant, au tour de l’économie avec la réunion certainement la plus importante de la semaine: la conférence de travail sur l’économie qui doit avoir lieu du 12 au 14 décembre selon le site Caixin.

Cette rencontre annuelle permet aux responsables politiques, économiques et monétaires de la Chine de faire le point sur l’état de l’économie et de préparer les décisions à venir pour l’année prochaine.

Alors que l’économie mondiale est toujours à la traîne et que la Chine est considérée par tous comme le moteur de la croissance, tous les yeux seront tournées vers la Chine cette semaine où quelques décisions phares devraient filtrer lors de cette rencontre qui n’est pas ouverte à la presse.

Officiellement, la Chine prévoit une cible de croissance de 7.5% pour 2013. Lors du 18ème Congrès, Hu Jintao a affirmé que la Chine envisage de doublier son PIB de 2010 d’ici 2020. Cela implique alors une croissance annuelle de l’ordre de 7%. L’objectif pour 2013 est donc en conformité avec les objectifs de long terme du pays.

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croissance conomique_euroland

Les nouvelles économiques du marché des changes du 11 décembre 2012

L’Institut turc des statistiques a annoncé une croissance du PIB turc de 1.6%, en ralentissement au troisième trimestre.

En Espagne, le gouvernement s’attend à ce que la contraction annuelle du PIB soit moins importante que prévu, de -1.4% contre -1.7% précédemment.

L’OCDE a également fait part de ses perspectives d’évolution de la croissance mondiale. Sans surprise, la croissance dans la zone euro et notamment en Allemagne et en France reste faible tandis que l’activité devrait accélérer outre-Manche et outre-Atlantique. Les perspectives de croissance sont stables en octobre pour l’ensemble de la zone OCDE, le G7 et les cinq plus grandes économies asiatiques (à 100.2, 100.3 et 99.3 respectivement), tandis que l’indice pour la zone euro baisse de 0.1 point à 99.3.

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berlusconi retour

Berlusconi revient mais l’euro résiste

L’électrochoc du week-end est venu d’Italie avec la démission de Mario Monti et le retour sur le devant de la scène politique internationale de Silvio Berlusconi qui se présente comme futur Premier ministre. L’annonce de la démission de Mario Monti, très apprécié par les marchés financiers, a fait plonger les indices ce matin et fait progresser la prime de risque des pays du Sud de l’Europe mais la monnaie unique européenne semble résister avec un gain d’environ 0.25% par rapport à son cours d’ouverture.

Analyse fondamentale eurodollar

Il ne faut pas s’y tromper, comme on va le constater dans l’analyse technique, la hausse de l’euro face à sa contrepartie américaine ne signifie pas que l’optimisme des cambistes est de retour au sujet de la zone euro.

D’ailleurs, les indicateurs macroéconomiques dans l’ensemble confirment que la situation économique est on ne peut plus compliquée: la BdF a confirmé la récession en France tandis que la production industrielle du pays a chuté de 0.7% en octobre et que le climat de confiance dans les affaires a dégringolé à 91. Comme l’a parfaitement expliqué un économiste travaillant pour BNP Paribas: “Clairement, les choses ne sont pas bonnes et en particulier pour l’industrie automobile“.

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Dernière semaine pour faire de bonnes affaires en spéculant sur les devises

La fin d’année approche et avec elle la semaine de Noël pendant laquelle les volumes échangés vont atteindre des niveaux extrêmement bas. C’est donc la dernière semaine qu’ont les cambistes pour gagner de l’argent afin de fêter dignement la fin d’année ou pour payer leurs vacances.

Qui dit dernière semaine de trading, dit aussi son lot d’indicateurs macroéconomiques avec une journée de vendredi qui sera on ne peut plus chargée entre les indicateurs PMI européens, les IPC ou encore la production industrielle américaine.

Dans l’ensemble, la tendance la fin de semaine dernière a confirmé un repli baissier pour l’euro mais en n’ayant pas enfoncé le support à 1.2800/20, la paire EURUSD conserve une capacité de rebond qu’il ne faudra pas négliger. Beaucoup d’investisseurs vont liquider leurs positions cette semaine, ce qui va influencer sur les cours et certainement accroître les mouvements de prix. La paire pourrait aussi trouver un peu de soutien dans les chiffres allemands qui vont ponctuer les jours à venir. Ils ne remettent en rien en cause la révision à la baisse des perspectives de croissance pour 2012 et 2013 de la Bundesbank mais pourraient offrir aux investisseurs qui sont “longs” sur l’euro un peu d’espoir. L’indice ZEW mardi et les PMI vendredi sont attendus en hausse avec même un PMI services pour décembre qui pourrait avoir renoué avec l’expansion à en croire le consensus des économistes.

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BCE forex.fr

La newsletter hebdomadaire du marché des changes du 7 décembre 2012

Cette semaine, le bilan de l’Eurogroupe a rassuré les marchés sur l’avenir de moins en moins incertain de la Grèce. La zone euro a approuvé les mesures de sauvetage de la Grèce et les 43.7 milliards d’euros d’aide qui les accompagnent. En parallèle, Athènes a révélé un programme de rachat des obligations d’Etat grec. Mais la confiance des cambistes en zone euro n’est pas complètement acquise: la Banque Centrale Grecque attend un taux de chômage supérieur à 26% en 2013 et mercredi, Standard & Poors a placé le pays en situation de “défaillance partielle”, soit à un cran du défaut de paiement.

De son côté l’Espagne a concrétisé sa demande d’aide pour recapitaliser quatre banques nationalisées. Le montant de cette aide, établit à 37 milliards d’euros, lui sera versé le 13 décembre 2012. Le taux de chômage publié par Madrid a augmenté de 1.54% alors que les indicateurs macroéconomiques publiés cette semaine ont révélé une légère baisse du chômage en zone euro. Le taux s’est établit à 11.6% de la population active en novembre contre un précédent à 11.7%.

La BCE a revu à la baisse ses chiffres pour 2013. Les prévisions tablent sur une croissance à -0.3% contre un précédent consensus à +0.5% pour l’ensemble de la zone. Le retour à la croissance est attendu pour 2014. A 1.9% avant cette révision, l’inflation est attendue à présent à 1.6% pour 2013 et 1.4% en 2014. La BCE a annoncé aujourd’hui qu’elle maintiendra ses taux directeurs inchangés, à 0.75%.

Aux Etats-Unis, la menace du “fiscal cliff” est toujours d’actualité. Démocrates et Républicains ne sont toujours pas parvenus à un accord sur le budget et les négociations se poursuivent sur fond d’optimisme. Les cambistes restent confiants sur l’issue des débats. La tendance est donc mitigée outre-Atlantique, laissant les marchés osciller entre craintes et expectatives. Les indicateurs macroéconomiques de la semaine n’ont pas permis de conclure une nette tendance: Alors que l’ISM manufacturier américain est ressorti en dessous des 51.4 attendus, à 49.5, l’indice non manufacturier a dépassé les 53.5 attendus pour s’établir à 54.7. Notons tout de même un recul important des nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis.

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banque centrale_polonaise

Le point forex sur la paire de devises EURPLN

Après s’être fortement apprécié en 2011 par rapport à l’euro alors que la situation économique de l’euro était au cœur des préoccupations, le zloty polonais est revenu à une valeur plus tenable et semble se stabiliser progressivement aux alentours de 4.13 zlotys pour 1 euro.

Alors que la politique de la banque centrale polonaise (NBP) était principalement axée sur la lutte contre l’inflation (hausse des taux directeurs) en 2011, elle a totalement changé au deuxième semestre 2012. La cause en est le ralentissement économique. La commission européenne table sur une hausse du PIB polonais de 2.4% en 2012 et de 1.8% en 2013, prévisions révisées à la baisse par rapport à celles publiées au printemps. Ces prévisions se trouvent confirmées par les récents chiffres du PIB qui n’a cru “que” de 1.9% au troisième trimestre.

Dans cette optique et pour relancer l’activité économique par la création monétaire, la NBP a pour la deuxième fois consécutive en un mois (7novembre puis 5 décembre) abaissé son principal taux directeur de 0.25%.

La conséquence immédiate sur le marché des devises est un affaiblissement du zloty par rapport aux autres devises.

Ce fut aussi une semaine chargée sur le plan de la politique monétaire européenne puisque Mario Draghi, chef de la BCE, a annoncé le jeudi 6 décembre que la BCE maintient son principal taux directeur à 0.75% tout en revoyant à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone euro.

Il faut bien comprendre que le seul et unique objectif de la BCE, inscrit dans ses statuts, est la lutte contre l’inflation. Cet objectif étant d’obtenir un taux d’inflation inférieur, mais proche de 2%. Dans ce but et d’après les prévisions d’inflation à venir, la BCE a fait le choix de maintenir ses taux.

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billets en_euro_forex.fr

Les nouvelles économiques du marché des changes du 7 décembre 2012

Comme prévu, la BCE n’a pas modifié ses taux. Le taux de refinancement demeure à 0.75%, le taux de facilité de dépôt nul et le taux de prêt marginal à 1%.

Francfort a également revu ses prévisions de croissance. Sans surprise, à la baisse. Désormais, c’est une contraction de 0.3% de l’activité qui est prévue en 2013 contre une estimation en septembre de +0.5%. La croissance ne devrait redémarrer qu’en 2014 avec une première estimation de 1.2% qui risque aussi d’être revue à la baisse dans le futur. En parallèle, l’inflation devrait chuter avec une hausse des prix de 1.6% en 2013 et de 1.4% en 2014.

A l’instar de la BCE, la BoE n’a pas modifié son taux directeur qui reste à 0.5%, tout cela dans un contexte assez difficile pour le Royaume-Uni alors que selon l’Office for Budget Responsibility, la croissance ne devrait pas dépasser 1.2% en 2013 loin du niveau de 2% évoqué précédemment.


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Billets euro

Ce que Mario Draghi devrait annoncer à l’issue de la réunion de la BCE

Depuis la dernière réunion de la Banque Centrale Européenne, plusieurs signes, notamment en termes d’indicateurs macroéconomiques, ont laissé à penser que l’économie de la zone euro a atteint son plus bas. Les données plus faibles ont commencé à s’améliorer faiblement, notamment les PMI des pays core, les taux de rendement des pays périphériques ont commencé à se réduire et l’argent en circulation dans l’économie a cru de manière rapide. De grande importance, la croissance de l’agrégat monétaire M1 (qui regroupe le total des pièces et billets en circulation) est passée de 5% en septembre à 6.4% en octobre, ce qui pourrait confirmer un rebond économique de l’euroland dans les six mois à venir. Lors d’une conférence à Paris le 30 octobre, Mario Draghi a d’ailleurs abondé dans ce sens, affichant son optimisme concernant le futur de la zone euro.

Dans un tel contexte, le conseil des gouverneurs de la BCE va certainement décider de garder ses cartouches pour plus tard. Certains parmi les membres du conseil vont probablement plaider pour plus d’assouplissement mais il semble peu probable que les autres membres suivent alors que l’économie européenne semble avoir atteint un palier à partir duquel elle ne peut que rebondir.

De fait, de nouvelles mesures ne devraient pas être annoncées à l’occasion de cette dernière réunion de l’année et le langage employé par la BCE et Mario Draghi devraient logiquement trahir l’optimisme d’une partie croissante des économistes.

Un assouplissement plus conséquent pourrait par contre intervenir à court terme via l’activation du fameux programme OMT. L’annonce de ce programme a eu un tel effet sur le marché obligataire en réduisant substantiellement les spreads que son activation ne semble pas pour le moment nécessaire. A terme, toutefois, certaines nouvelles négatives en provenance de l’Espagne (au sujet des banques, de l’indépendance régionale ou encore du marché immobilier) pourraient affoler les investisseurs et provoquer une mini-crise obligeant Madrid à faire appel au MES et à la BCE. Autrement, le programme de la BCE n’aura pas besoin d’être activé. En tout cas, il apparait que ce programme est jusqu’à présent l’un des plus grands succès de l’institution de Francfort.

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