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Quelle politique économique François Hollande va-t-il choisir pour la France?

Plus le temps passe, plus il devient difficile de savoir avec clarté la politique économique que souhaite suivre François Hollande. Depuis son élection en mai dernier, le président socialiste a mis en place des mesures mixtes d'augmentation des impôts et d'accroissement des dépenses pour améliorer la compétitivité en berne de la France. Les riches ont été les premières cibles du nouveau gouvernement, avec la fameuse taxe à 75%, tandis que les entreprises ont fait l'objet d'un discours visant à les stigmatiser et à les culpabiliser dans un climat social de plus en plus tendu. Avec un PIB qui frôle la récession et un taux de chômage qui retrouve ses niveaux de 1999, François Hollande s'affiche comme le président de la réforme, celui qui va assainir la situation économique et budgétaire française. Qu'en est-il réellement?

Dans les premiers mois de son mandat, François Hollande a donné des garantis à son électorat traditionnel en baissant l'âge de départ à la retraite pour certains travailleurs, en limitant les prix du pétrole à la pompe ou encore en accordant plus de moyens à la politique familiale.

La rentrée fut cependant perturbée pour le nouveau résident du Palais de l'Elysée. L'environnement économique en France a continué de se dégrader, le chômage continuait son ascension et le président a été contraint de lancer une opération de charme vis à vis des entrepreneurs et des investisseurs qui ont été malmenés dans les premiers mois de son mandat. La remise du rapport Gallois sur la compétitivité et l'accord sur l'emploi entre les syndicats et le patronat obtenu grâce au soutien du gouvernement ont été considérés comme des preuves de la capacité de réforme du nouveau président et de son réalisme politique.

Cependant, le rapport Gallois est resté en grande partie lettre morte jusqu'à présent et les indicateurs montrant le décrochage de la France vis-à-vis de l'Allemagne ont obligé le gouvernement à revoir sa copie. Le retour à l'équilibre des dépenses publiques a été présenté par François Hollande comme le principal héritage qu'il compte laisser à la France à la fin de son mandat. Cependant, suite à un rapport exemplaire de la Cour des Comptes, le gouvernement a été contraint de reconnaître qu'il ne sera pas en mesure d'aboutir à un déficit de 3% du PIB cette année.

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Plus le temps passe, plus il devient difficile de savoir avec clarté la politique économique que souhaite suivre François Hollande. Depuis son élection en mai dernier, le président socialiste a mis en place des mesures mixtes d’augmentation des impôts et d’accroissement des dépenses pour améliorer la compétitivité en berne de la France. Les riches ont été les premières cibles du nouveau gouvernement, avec la fameuse taxe à 75%, tandis que les entreprises ont fait l’objet d’un discours visant à les stigmatiser et à les culpabiliser dans un climat social de plus en plus tendu. Avec un PIB qui frôle la récession et un taux de chômage qui retrouve ses niveaux de 1999, François Hollande s’affiche comme le président de la réforme, celui qui va assainir la situation économique et budgétaire française. Qu’en est-il réellement?

Dans les premiers mois de son mandat, François Hollande a donné des garantis à son électorat traditionnel en baissant l’âge de départ à la retraite pour certains travailleurs, en limitant les prix du pétrole à la pompe ou encore en accordant plus de moyens à la politique familiale.

La rentrée fut cependant perturbée pour le nouveau résident du Palais de l’Elysée. L’environnement économique en France a continué de se dégrader, le chômage continuait son ascension et le président a été contraint de lancer une opération de charme vis à vis des entrepreneurs et des investisseurs qui ont été malmenés dans les premiers mois de son mandat. La remise du rapport Gallois sur la compétitivité et l’accord sur l’emploi entre les syndicats et le patronat obtenu grâce au soutien du gouvernement ont été considérés comme des preuves de la capacité de réforme du nouveau président et de son réalisme politique.

Cependant, le rapport Gallois est resté en grande partie lettre morte jusqu’à présent et les indicateurs montrant le décrochage de la France vis-à-vis de l’Allemagne ont obligé le gouvernement à revoir sa copie. Le retour à l’équilibre des dépenses publiques a été présenté par François Hollande comme le principal héritage qu’il compte laisser à la France à la fin de son mandat. Cependant, suite à un rapport exemplaire de la Cour des Comptes, le gouvernement a été contraint de reconnaître qu’il ne sera pas en mesure d’aboutir à un déficit de 3% du PIB cette année.

D’une certaine manière, cela ne devrait surprendre personne. Lors de la campagne électorale, François Hollande et son équipe économique avait tablé sur une croissance de 1.7% en 2013, largement au-dessus des chiffres de toutes les organisations internationales. Elu, il a ensuite révisé sa prévision à la baisse à 0.8%. C’est encore très optimiste quand on estime que l’INSEE ne table que sur une croissance de 0.1% aux premier et deuxième trimestres de cette année. A moins d’assister à un retour important de l’activité en fin d’année, l’estimation du gouvernement a toutes les chances d’être fortement sur-évaluée.

Il ne fait certainement pas de doute que plusieurs membres du gouvernement, et même le président François Hollande, ont conscience de la situation. L’optimisme présidentiel est probablement une stratégie de communication qui cache cependant mal la hausse du chômage et la multiplication des fermetures d’usines à travers le pays. Certains membres du cercle économique du président, comme le ministre des Finances Pierre Moscovici ou son conseiller à l’Elysée Emmanuel Macron, ont compris depuis longtemps les mesures à mettre à oeuvre pour résoudre le problème de compétitivité de la France. Cependant, cela impliquerait une mue idéologique de la part du Parti Socialiste, mue qui n’a pas été faite pendant les dix années passées dans l’opposition et qui commence à peine maintenant que les socialistes sont revenus aux affaires. Accusé par sa gauche de céder aux principes néo-libéraux depuis le début de son mandat, François Hollande est obligé régulièrement de courber l’échine face à ses électeurs, au Parti Socialiste et à ses élus afin d’obtenir leur soutien.

Face à une opposition qui se trouve à sa gauche plus qu’à sa droite, François Hollande aura vraisemblablement tout au long de son mandat une marge de manoeuvre limitée. Incapable de tenir ses engagements dans le temps imparti, comme la réduction du chômage d’ici la fin de l’année, il risque de rester dans l’Histoire comme celui qui a donné suffisamment de gages aux marchés et aux agences de notation pour maintenir la France la tête hors de l’eau mais il ne sera pas le grand réformateur attendu par de nombreux électeurs. Il risque plutôt d’être le gestionnaire qui n’a pas pu inverser le lent déclin économique entamé depuis plusieurs décennies de l’ancienne puissance française.

 

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