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ACtualites du marche des changes

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Quels vont être les enjeux de la rentrée pour le Forex?

La rentrée de cette année risque d’être forte en volatilité, les banques centrales ont décidé de garder leur politique monétaire accommodante afin de passer des vacances “paisibles”. Ces injections massives de liquidités dans l’économie avec celle de la BCE et de la BoJ ont permis aux marchés boursiers de connaître un rallye haussier, les marchés ont été mis sous “perfusion”, ils ne reflètent plus réellement l’économie.
 Les investisseurs attendent tous avec impatience la réunion du FOMC (de la FED) de septembre, qui pourrait mettre fin aux injections massives de liquidités de la Réserve Fédérale.

Si la Réserve Fédérale décide de couper la “pompe” à liquidités, on verra alors le cours EUR/USD chuter fortement, la politique monétaire actuelle tend à diluer la valeur du dollar face aux autres devises, si les injections de liquidités s’arrêtent on observera alors une forte impulsion haussière sur le dollar à contrario des autres devises.

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Une croissance économique japonaise qui déçoit?

C’est ce matin-même à 1h50 qu’était enfin publié le chiffre de la croissance économique du deuxième trimestre japonais avec un impact évident sur le forex. Alors que le Japon semblait se diriger vers une fin de crise grâce à notamment les politiques monétaires et budgétaires mises en place, qui ont fait passer dans le vert la plupart des indicateurs macroéconomiques, le Japon connaît un second trimestre décevant du point de vue de la croissance. En effet, il était attendu une croissance économique de l’ordre des 0.9%, semblable au trimestre passé. Or, elle ne fut que de 0.6%. Face à une telle nouvelle, inutile de préciser qu’euro et dollar se sont fortement appréciés face à la devise japonaise. Si la croissance est composée de trois grands moteurs, l’investissement, la consommation, et la balance commerciale, duquel vient la défaillance qui touche le Japon?

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Pourquoi le PIB et les NFP américains ne sont pas des données économiques fiables

Les non-farm payrolls (aussi appelés NFP) et le PIB américains (en première lecture) sont deux des indicateurs macroéconomiques les plus susceptibles de faire bouger les prix des devises sur le marché des changes. Ils sont habituellement considérés par les traders comme des données fiables offrant une vision globale de la santé de la première économie mondiale.

Une étude récente de Goldman Sachs (2013) vient de confirmer la prépondérance de ces indicateurs dans les décisions d’investissement des acteurs du forex. Les NFP et le PIB sont très largement vecteurs de mouvements sur les prix alors que des données plus régionales comme l’indice de la Fed de Philadelphie ou les directeurs d’achat de Chicago n’ont pour ainsi quasiment pas d’effets sur les devises. Juste derrière, mais loin derrière les NFP et le PIB, on retrouve l’indice ISM et les revendications chômage hebdomadaires.

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La semaine des monnaies émergentes

Si la semaine dernière a été riche en annonces et en publication pour à la fois l’Europe avec l’Euro-zone et l’Angleterre, pour le Japon, ou encore pour les Etats-Unis, les pays émergents ne sont pas en reste ; la pluie d’annonces n’est pas une spécificité occidentale. Les BRICS notamment ont connu une semaine chargée.

Pour commencer, le rouble russe a battu un nouveau record et s’établit à un plus bas de quatre ans face à l’euro à 43.974 RUB l’euro ! La chute libre de la devise s’explique depuis plusieurs semaines déjà par l’affirmation de la volonté de la FED de défendre l’économie américaine, suivie par la menace qui plane sur un retrait progressif du QE américain. L’effet qui en découle est logique. Les aides américaines ont inondé les marchés américains de liquidité si bien que les investisseurs se sont empressés d’affluer dans les pays dits “émergents”, el-dorado des investisseurs. Or, ce mouvement a été stoppé par les propos de Ben Bernanke qui engageait la FED à ralentir sa politique accommodante. Dans ces conditions, les investisseurs sont incités à rapatrier leurs capitaux. Les devises des pays émergents chutent donc suite à ce mécanisme.

Le résultat n’est pas forcément négatif: au Brésil, la production industrielle a augmenté de 3.1% par rapport à l’année dernière, les ventes étant soutenues par le real brésilien déprécié. Le Brésil est toujours une terre attractive à conquérir pour les industriels: les constructeurs automobiles européens (dont Renault) et asiatiques se ruent sur le marché sud-américain avec comme porte d’entrée le Brésil. Rappelons que mardi dernier a été dévoilé que le Brésil à lui seul a connu une hausse de 7.40% des ventes automobiles contre 0.8% précédemment.

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