ACtualites du marche des changes

BCE sige_social

Stratégie devises: La BCE est-elle capable d’atteindre une inflation à 2%?

Dans la foulée du rapide déclin de l’inflation dans l’Eurozone depuis plus d’un an, le marché obligataire commence à s’interroger sur la capacité réelle de la BCE à atteindre une inflation à 2% dans un avenir proche. Le swap d’inflation à 10 ans est désormais à 1.77% ce qui signifie que les investisseurs anticipent une inflation en moyenne comprise entre 1.25% et 1.50% au cours des dix années à venir. En-dessous de l’objectif fixé par le mandat de la BCE.

L’inquiétude désormais perceptible sur les marchés financiers s’ajoute à une pression déjà existante pour que la banque centrale assouplisse davantage sa politique monétaire en dépit d’une reprise graduelle de l’activité. Une inaction prolongée pourrait créer le risque que le marché n’ait désormais plus confiance dans la volonté de la banque centrale d’atteindre une inflation proche de 2% sur une base annuelle, ce qui aurait pour conséquence un désancrage des anticipations d’inflation de l’ensemble des agents économiques. La BCE ne peut en aucun cas permettre une telle dérive c’est pourquoi, en jugeant que la hausse du niveau général des prix va rester encore pendant longtemps sous 1%, elle va devoir agir et envoyer un signal fort aux marchés.

Lire la suite
dollar US_2

Trois arguments imparables validant notre vision haussière pour le dollar américain en 2014

En début d’année, l’équipe d’analystes devises de forex.fr plaçait un niveau cible fin 2014 pour l’EURUSD à 1.25. Voici trois arguments imparables de BlackRock qui confirment notre vision d’un dollar américain fort dans les prochains mois:

1. L’économie américaine s’améliore substantiellement. Les récents indicateurs le prouvent, l’économie des Etats-Unis connait une expansion beaucoup plus rapide que celle des autres pays développés. Pour 2014, la croissance devrait dépasser 3% selon Janet Yellen, contre environ 2% pour le Japon et enfin un peu moins de 1% pour la zone euro.

3. La FED entame un retour à une politique monétaire plus orthodoxe. Alors que d’autres banques centrales ont annoncé maintenir pour longtemps ou envisagent de nouvelles mesures d’assouplissement, la FED a entamé ce mois-ci le Tapering. A en croire le nouveau vice-président de la banque centrale américaine, Stanley Fischer, la réduction du montant mensuel des rachats d’actifs va se poursuivre dans les prochains mois, à un rythme plus soutenu encore. A l’inverse, le consensus table pour la zone euro sur une amplification du dispositif en place, au minimum avec une troisième LTRO, et le Japon n’aura d’autre choix que pour atteindre son objectif d’inflation à 2% d’affaiblir encore davantage le yen.

Lire la suite
deflation euroland

Le tout nouveau problème de la Zone Euro

Ces dernières années, le principal enjeu politique et économique au sein de la Zone Euro était de conserver son unité. La crainte d’une sortie de la Grèce, par exemple, aurait pu engendrer un affolement généralisé des investisseurs conduisant à l’éclatement de cette création d’après-guerre.

Cette inquiétude se reflétait dans la baisse des investissements dans les pays les plus à risque, les pays périphériques, et dans la hausse des coûts d’emprunt pour ces derniers. A l’inverse, la solidité allemande, en comparaison, a permis à Berlin de profiter de taux très bas.

La crainte d’une implosion étant désormais éludée, le marché obligataire européen retrouve, dans son ensemble, la confiance des investisseurs. Pour preuve, cette semaine, l’Espagne a réussi à émettre des obligations à trois ans à un plus bas niveau historique de toute la courte histoire de l’Euroland.

Pour autant, un nouveau problème s’affirme de plus en plus: le risque d’une déflation dans toute l’Union, déflation qui est d’ailleurs bien réelle dans cinq pays membres.

Lire la suite
Europe prvisions_conomiques

Les prévisions éco & forex du 17 janvier 2014

Nous nous attendons à une séance volatile sur le marché des changes du fait de la publication à partir de 14h30 de plusieurs indicateurs macroéconomiques américains de premier plan. A savoir, d’abord, les mises en chantier et les permis de construire en décembre, qui vont permettre d’apprécier au mieux l’évolution du secteur immobilier.

Les mises en chantier sont attendues en recul, en raison des conditions climatiques extrêmes le mois passé, avec un chiffre à 990k selon le consensus contre 1091k précédemment. Les permis de construire devraient confirmer en revanche leur progression.

A 15h15, la production industrielle pour le mois dernier sera attendue à 0.3% contre 1.1%, baisse une nouvelle fois liée étroitement à la météo.

Lire la suite
euro-panama

Le vrai-faux problème de la déflation en Eurozone

Les risques liés à la déflation sont bien connus. En créant des attentes de baisse des prix, les consommateurs sont incités à reporter leurs achats. En conséquent, la demande agrégée a tendance à diminuer, accentuant la pression à la baisse sur les prix. Par ailleurs, étant donné que la dette privé et la dette publique sont fixées nominalement, le déclin constaté des prix engendre un alourdissement en termes réels de la dette. Autrement dit, alors que les prix en baissant font chuter les revenus du secteur privé et de l’Etat, le service de la dette dans le même temps demeure le même. De fait, une proportion accrue des revenus est allouée au service de la dette, ce qui oblige la diminution des dépenses de biens et services. Avec pour effet l’accentuation du cycle déflationniste à l’oeuvre.

Ce mécanisme est-il à l’oeuvre de nos jours dans l’Eurozone? C’est la question que tout le monde se pose depuis la publication des dernières données de l’inflation pour décembre. Sur ce mois, l’inflation a une nouvelle fois ralenti avec un niveau de 0.3% soit 0.8% sur un an. Si la déflation ne parait pas encore avoir eu d’effet direct sur la demande agrégée, la consommation restant solide dans de nombreux pays de l’Union, la déflation par la dette mise en lumière il y a plusieurs décennies par Irving Fisher est indiscutablement à l’oeuvre.

Lire la suite
march noir_des_devises_en_Argentine

Explosion du marché noir des devises en Argentine

Le marché noir des devises en Argentine connaît une croissance exponentielle alors que le chiffre de l’inflation déterminé par des experts indépendants ne cesse de croître. En base annuelle, la hausse générale des prix atteindrait au moins 27% contre une estimation du gouvernement autour de 10%. Certains économistes parlent même d’un niveau supérieur à 30%. C’est, dans tous les cas, certainement la deuxième inflation la plus élevée d’Amérique du Sud, juste derrière le Venezuela qui caracole en tête avec près de 50%.

Du fait de cette situation macroéconomique, le différentiel entre le cours officiel du peso argentin et le cours sur le marché noir s’est considérablement accentué. En dépit des interventions journalières de la banque centrale pour plusieurs dizaines de millions de dollars. Officiellement, c’est un taux de 6.6 pesos qui s’applique face à l’USD mais officieusement, le taux est autour de 10.8 pesos. Soit une marge de 64%.

Lire la suite
NOK forex.fr

Mode pause pour la Norges Bank

A l’instar des banques centrales des principaux pays développés, la Norges Bank ne devrait pas annoncer cette année une modification de sa politique monétaire. Avec un taux directeur qui reste à 1.5% et, selon les commentaires de la réunion de décembre, devrait être à ce niveau au moins jusqu’à la fin du T2 2015. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de la Réserve Fédérale américaine.

Les fondamentaux économiques norvégiens restent enviables, surtout en comparaison de ceux d’autres pays européens. La richesse énergétique de la Norvège garantit une source de revenus constante et élevée et l’absence de dette nette permet d’avoir un accès très aisé au financement sur les marchés mondiaux.

Pour autant, la Norges Bank ne conditionne que rarement, et à la marge, l’évolution de sa politique monétaire aux revenus tirés de l’exploitation pétrolière et gazière en raison de la très forte volatilité, d’un point de vue historique, du prix des matières premières. C’est donc surtout la situation économiques des partenaires européens et l’état de la consommation dans le pays qui sont les principaux facteurs influençant les décisions de la banque centrale.

Lire la suite
guerre des_devises_euro_yen

Les prévisions éco & forex du 16 janvier 2014

Nous poursuivons cette semaine sur la publication des chiffres de l’inflation de décembre avec l’IPC pour trois zones: l’Allemagne, l’Union Monétaire et les Etats-Unis.

D’après le consensus, la hausse du niveau général des prix est toujours très limitée, avec une situation proche de la déflation pour de nombreux pays, notamment cinq pays membres de la zone euro, ce qui impacte directement le chiffre pour l’Union attendu à 11h. Le consensus à 0.3% ce qui est mieux que le mois précédent (-0.1%).

On notera le contraste frappant avec ce qui prévaut outre-Manche où justement l’inflation est de nouveau de retour dans les bornes fixées par la Banque d’Angleterre.

Lire la suite
Hausse du_taux_SELIC

RAPPEL: Hausse du principal taux directeur au Brésil ce soir

Tous les projecteurs sont tournés vers le Brésil aujourd’hui où la principale réunion de banque centrale de la semaine doit se tenir. Avec, en ligne de mire, un changement au niveau des taux.

Une hausse des taux de 25 pdb ou de 50 pdb?

Après une hausse des prix à la consommation de 5.91% en 2013 contre une attente à 5.74% par les autorités et un chiffre de 5.84% en 2012, le marché des changes est unanime: la banque centrale brésilienne va devoir envoyer un signal fort. En d’autres termes, augmenter son principal taux d’intérêt, le SELIC. Avant l’annonce vendredi dernier de l’inflation, le consensus tablait sur une progression de 25 pdb mais les derniers chiffres devraient inciter la banque centrale à agir plus fortement avec une progression probable de 50 pdb. Ce qui ramènerait le taux SELIC à 10.5%.

Lire la suite

Recevez un plan d'investissement Crypto personalisé