Investing.com – Après un début de semaine hésitant, la paire EUR/USD avait affiché une forte hausse jeudi et vendredi la semaine dernière, dépassant le seuil psychologique de 1.13 pour la première fois depuis le 26 mars.

L’Euro-Dollar avait cependant terminé la semaine sous ce seuil psychologique clé, ce qui laissait planer quelques doutes sur la possibilité de voir le mouvement se poursuivre sur la semaine suivante.

Ces doutes se réduisent en partie ce matin alors que la paire EUR/USD a rouvert au-dessus de 1.13 hier soir, et qu’elle se maintient au-dessus de ce seuil alors que la matinée européenne est déjà bien avancée.

Au cours du weekend, on a pu relever quelques déclarations encourageantes au sujet des discussions commerciales Chine-USA, mais globalement, il ne semble pas qu’un facteur particulier soit à l’origine de la bonne tenue de l’EUR/USD ce matin.

L’actualité ne sera pas beaucoup plus chargée pour le reste de la journée si l’on en croit le calendrier économique, puisque la seule statistique susceptible d’influencer les échanges sera le l’indice manufacturier de la Fed de New-York (Empire-State), attendu à 14h30.

D’éventuelles avancées sur le Brexit seront également à surveiller, de même que d’éventuelles nouvelles remarques du président US Donald Trump en ce qui concerne le commerce avec l’Europe, après les multiples menaces de la semaine dernière.

D’un point de vue graphique, la tendance de la paire EUR/USD reste positive, et cela restera le cas tant que la paire conservera le seuil psychologique de 1.13. Cependant, la zone de résistance de 1.1330, qui a déjà bloqué la hausse la semaine dernière, pourrait se révéler difficile à franchir sans un catalyseur positif dans l’actualité.

Au-delà, 1.1360 et 1.14 seront les deux prochaines résistances à prendre en compte.

En cas de retour sous 1.13, le biais baissier serait affaiblit, mais un retournement ne serait validé qu’en cas de cassure sous l’ancienne résistance de 1.1285. Plus bas, les prochains supports se situent à 1.1250, 1.12 et 1.1175, le plus bas annuel 2019.

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