ACtualites du marche des changes

Bonne nouvelle pour le billet vert et l’économie américaine puisque le marché de l’immobilier US confirme sa reprise. En effet, l’indice NAHB/Wells Fargo du marché résidentiel a affiché une hausse pour le deuxième mois consécutif, progressant de trois points pour atteindre son plus haut niveau depuis le mois d’août 2007, début de la crise des subprimes outre-Atlantique.

Bien que le Fonds Monétaire International ait conseillé aux Etats européens d’éviter de prendre des mesures de rigueur afin de ne pas brider la relance de la croissance, les récentes mesures annoncées en Grèce, au Portugal et en Espagne ont tout l’air d’être annonciatrices d’une longue période de rigueur.

L’inquiétude persiste sur les marchés financiers en ce lundi après-midi. La santé budgétaire de la zone euro, en dépit des gages récemment donnés par la BCE et le FMI, continue d’inquiéter les investisseurs.

Les tensions liées aux dettes souveraines de certains pays de la zone euro, ainsi qu’un souci croissant sur l’évolution de la croissance en Europe, ont poussé l’euro dans ses retranchements vendredi après-midi. La monnaie unique a touché 1.2234 ce lundi matin, son plus bas niveau depuis octobre 2008.

Vendredi, le baril de pétrole a atteint son plus bas niveau depuis 3 mois à 70.83 dollars, principalement affecté par les turbulences qui secouent la zone euro.

L’or a par contre atteint son plus haut niveau, avec un prix record de 1248.95 dollars l’once en fin de semaine. Cette hausse reflète la crainte des investisseurs devant une explosion de l’inflation.

Les prix du pétrole sont tombés au-dessous de 70 USD le baril, à 69.96 exactement, alors que la paire USD/EUR s’est traitée à son plus bas niveau depuis environ quatre ans, à 1.2271. Rappelons que le pétrole étant payé en dollars américains, un dollar fort renchérit les prix pour les non-Américains, ce qui explique pourquoi le prix de la marchandise lui-même baisse.  Les marchés poursuivent leur chute infernale dans le contexte de la poursuite de la peur des investisseurs de la crise de la dette européenne. La crainte essentielle concerne les mesures d’austérité fiscales, qui pourraient avoir des conséquences sur la reprise.

Cette semaine, pas de newsletter mais quelques conseils afin d’aborder les semaines qui vont venir sur le marché des changes. En dépit de la crise de l’euro, l’activité sur le forex ne cesse de croître, traduisant notamment l’arrivée massive de spéculateurs à la recherche de rendements de très court terme. Une forte volatilité a donc été observée ces dernières semaines sur les principales places financières mondiales, les devises évoluant les unes par rapport aux autres dans un range souvent important.

Alors que la plupart des pays d’Europe Centrale et Orientale ont repoussé ultérieurement l’adoption de la monnaie unique européenne à cause de la crise, l’Estonie a affirmé maintenir son objectif de passer à l’euro le 1er janvier 2011. Cet objectif a d’ailleurs été corroboré par la Commission Européenne le 12 mai dernier.