
Les nouvelles économiques du 22 juin en bref
L’once d’or atteint un nouveau record historique à 1264,90 dollars.
Les indices américains ont fermé hier soir en baisse, qui se poursuit ce matin sur les marchés européens.
L’once d’or atteint un nouveau record historique à 1264,90 dollars.
Les indices américains ont fermé hier soir en baisse, qui se poursuit ce matin sur les marchés européens.
L’élection de l’ancien ministre de la Défense d’Alvaro Uribe, Juan Manuel Santos, lors du deuxième tour de la présidentielle a rassuré les marchés financiers, poussant à un plus haut depuis trois mois le peso colombien face au dollar américain. Cet ancien étudiant d’économie à Harvard et à LSE s’est présenté comme le digne successeur du président Uribe qui a rétabli l’ordre et la sécurité en Colombie.
L’actualité du marché des changes a été très fournie ce week-end avec le plus haut niveau historique enregistré par le franc suisse face à l’euro vendredi au lendemain de la décision de la BNS de laisser filer le taux de change de la devise helvétique et avec la décision de la banque centrale chinoise de poursuivre la politique visant à accroître la flexibilité du yuan face aux autres monnaies.
Cette nouvelle a eu son petit effet sur les marchés financiers aujourd’hui qui évoluent tous dans le vert. En fait, les marchés financiers s’attendent dans les semaines qui viennent à une appréciation du yuan de 3 à 4% ce qui serait en fait positif pour le commerce mondial et notamment les pays exportateurs de matières premières comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. Dans ce contexte, les devises de ces deux pays s’affichaient en nette hausse aujourd’hui.
Le real brésilien continue sa quête afin de s’affirmer sur la scène internationale comme une devise incontournable. Ce mouvement fait écho à la tentative, jusqu’à présent réussie, du Brésil de devenir un acteur international de premier plan, aussi bien au niveau économique, chose faite déjà, qu’au niveau politique avec notamment les tentatives de médiation du président Lula dans la crise iranienne.
En pleine débandade du dollar américain, lorsque la paire EUR/USD atteignait 1,60, les pays émergents avaient appelé à maintes reprises à une refonte du système monétaire international en diversifiant les devises de réserve internationale. Depuis les accords de Bretton Woods , en 1944, le dollar américain est la principale devise de réserve internationale.
Jeudi dernier, la banque centrale de Malaisie a pris la décison d’octroyer des licences bancaires à cinq groupes étrangers dans le leader français BNP Paribas
La Chine a décidé d’assouplir progressivement sa politique monétaire sur le yuan.
La semaine écoulée s’est révélée très volatile sur le marché des changes, particulièrement pour le franc suisse, qui a gagné beaucoup de terrain face à l’ensemble des monnaies principales.
Sous la pression américaine, le gouvernement chinois a annoncé samedi sa décision de favoriser une plus grande souplesse dans la fluctuation du yuan et de poursuivre la réforme du mécanisme de taux change de sa devise. Ces mesures ont immédiatement été saluées par le FMI et, surtout, par les Etats-Unis, qui enregistrent un déficit commercial très important face à l’Empire du Milieu.
« La banque centrale de Chine a décidé de continuer à soutenir la réforme du mécanisme du taux de change du Renminbi (l’autre nom du yuan) et de renforcer la souplesse de son taux de change », a annoncé la banque centrale chinoise. L’objectif est de permettre au renminbi de s’apprécier.
La monnaie unique européenne a opéré une belle remontée cette semaine sur le marché des changes, finissant, à l’heure où nous écrivons, légèrement au-dessus de 1,24 dollar. Rappelons que la semaine avait plutôt mal commencé pour l’euro avec un indice ZEW allemand qui avait fait dégringoler la devise face aux principales valeurs du marché.
Pour autant, le rebond de l’euro s’avère un peu limité à y regarder de plus près. En effet, si la hausse enregistrée face au billet vert est à souligner, la progression face au yen est plutôt limitée, l’euro évoluant autour de 112 yens, seuil franchi au milieu de la semaine. En revanche, face au franc suisse, l’euro perd plutôt du terrain suite à la décision sage de la BNS de laisser désormais filer le taux de change de la devise helvétique. Après tout, à quoi bon gaspiller les réserves de change de la banque centrale afin d’acheter des euros sans que cela ne se traduise par une réelle influence sur la paire EUR/CHF.
En Suisse, la BNS laisse ses taux d’intérêt inchangés à 0.25% pour l’objectif à 3 mois du taux Libor.
Au Royaume-Uni, les ventes de détail du mois de mai affichent une hausse de 0.6% en rythme mensuel et de 2.2% en rythme annuel. L’enquête de la Confédération de l’industrie britannique, la CBI, sur l’orientation des commandes recule à -23, contre -18 au mois de mai.
Avant de commencer à détailler les différents indicateurs américains qui ont été publiés hier, faisons le point sur la réunion trimestrielle de la Banque Nationale Suisse.
Comme nous l’avions indiqué dans notre édition d’hier, la Banque Nationale Suisse , consciente de l’échec de la politique qu’elle a suivi depuis le début de la crise économique, a décidé de prendre le taureau par les cornes.