Ce passage devrait permettre à la ministre française de plaider, comme elle l’a déjà fait, pour un FMI « réactif, coopératif, légitime et équitable » alors que son concurrent s’est plutôt positionné très clairement en faveur d’un FMI représentant mieux les pays émergents via une modification accrue des droits de vote en particulier.
Bien que les grands pays non européens ne souhaitent pas officiellement de candidats, chacun s’attend à la nomination de Christine Lagarde entre le 28 et le 30 juin prochain. La nomination doit se faire sur la base d’un consensus entre les 24 membres désignés pour choisir le futur directeur général.
La nomination de Christine Lagarde devrait entraîner sur le plan intérieur français un jeu de chaises musicales au gouvernement. A ce sujet, lisez ou relisez l’éditorial de notre rédacteur en chef en cliquant ici.