Selon Die Welt, Berlin, qui souhaite faire participer les créanciers privés à un deuxième plan d’aide pour la Grèce, envisage également de convaincre ses partenaires européens du bien-fondé d’une taxe bancaire.
Cette taxe, qui devrait s’appliquer d’abord uniquement outre-Rhin dès l’automne, devrait permettre d’alimenter un fonds prenant en charge les aides aux établissements financiers du pays en cas de prochaine crise.
Par an, selon les estimations, cette taxe, plafonnée à 20% du bénéfice net, devrait rapporter au moins un milliard d’euros.
Cette annonce intervient alors qu’un rapport de JPMorgan Cazenove estime à 14 milliards d’euros les besoins de refinancement du secteur bancaire allemand.