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Comme la BNS, la Norges Bank envisage d’investir pour contrer la baisse de l’EURNOK

Les banques centrales s’organisent pour la deuxième manche de la “guerre des devises”. Après la BNS qui a décidé de fixer un cours plancher à l’EURCHF, la Norges bank pourrait aussi s’orienter vers des mesures extraordinaires afin de contrer l’envolée de la couronne norvégienne (NOK) face à l’euro.
Le franc suisse ayant perdu de son attrait, les cambistes se sont depuis reportées sur d’autres monnaies, comme le JPY, l’USD mais aussi la NOK. Au cours de la semaine dernière, la NOK a ainsi atteint un plus haut niveau depuis huit ans face à l’EUR, à 7.4887.
Rapidement, les autorités norvégiennes ont été contraintes de réagir, le gouverneur affirmant même que la NOK est une “petite” devise et non pas une valeur refuge. Au-delà des mots, qui ont rarement des effets durables, la banque centrale pourrait décider de baisser son taux folio qui est actuellement à 2.25%, ce qui laisse à la Norges Bank une certaine marge de manoeuvre. Du fait des inquiétudes nombreuses pesant sur la croissance économique mondiale, un relèvement des taux par la Norges Bank ne devrait pas intervenir avant 2013.
A 11h30, heure française, l’EURNOK restait encore à des niveaux élevés du fait des inquiétudes pesant sur le secteur bancaire européen, évoluant à 7.5762.
Les banques centrales s’organisent pour la deuxième manche de la “guerre des devises“. Après la BNS qui a décidé de fixer un cours plancher à l’EURCHF, la Norges bank pourrait aussi s’orienter vers des mesures extraordinaires afin de contrer l’envolée de la couronne norvégienne (NOK) face à l’euro.

Le franc suisse ayant perdu de son attrait, les cambistes se sont depuis reportés sur d’autres monnaies, comme le JPY, l’USD mais aussi la NOK. Au cours de la semaine dernière, la NOK a ainsi atteint un plus haut niveau depuis huit ans face à l’EUR, à 7.4887.
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L’eurusd enfonce encore à la baisse en Europe

Alors que l’actualité macroéconomique du jour est peu chargée, l’eurusd poursuit sur la tendance esquissée la semaine dernière, c’est à dire nettement à la baisse, évoluant à 1.3568 à 10h, heure française.
Scénario du jour:
Le canal envisagé par notre équipe la semaine dernière semble clairement révolu puisque l’eurusd a franchi allègrement le niveau de 1.39. Clairement, nous avons été pris de court. L’euro effectue un léger rebond dans les échanges matinaux après avoir atteint un plus bas de 1.3495 tôt ce matin. Nous sommes contraints de revoir à la baisse nos prévisions pour les prochaines semaines pour l’eurusd. Force est de constater que le retour du dollar sur le devant de la scène fut plus rapide qu’escompté.
Nous tablons désormais sur une base hebdomadaire pour une stabilisation du cross dans la bande de fluctuation 1.3250-1.3750 tandis que, sur une base journalière, le cross ne devrait pas tomber plus bas que 1.3464 selon nos indicateurs techniques.
Sur une base mensuelle, nous restons toutefois sur l’analyse émise il y a seulement une semaine, c’est à dire un retour vers le niveau 1.44 voire 1.45. Une remise en cause pourrait survenir au cours de la semaine.
Point sur les fondamentaux
L’actualité du week-end fut surtout dominée par la Grèce avec de nouvelles rumeurs concernant une faillite du pays. Athènes a tenté de riposter en annoncer 2 milliards d’euros supplémentaires d’économies en 2011 afin de combler le dérapage des comptes publics tandis que Bruxelles a affirmé que la participation du secteur privé dans le cadre du plan de sauvetage de la Grèce progresse et pourrait atteindre 90%, comme requis par le gouvernement grec en août dernier.
L’incendie avait été allumé ce week-end au sujet de la Grèce par le ministre de l’Economie allemand, Philipp Rösler qui avait déclaré qu’une mise en faillite bien ordonnée de la Grèce n’était plus un sujet tabou. Selon des sources de presse, le ministère des Finances allemand aurait préparé un mémorandum concernant le sujet et la manière de mettre en place cette faillite.
A Paris toutefois, la Grèce apparait comme un sujet de second plan puisque c’est le secteur bancaire qui continue de provoquer des inquiétudes. Selon différentes sources, Moody’s devrait dégrader les notes de BNP Paribas, de la Société Générale et de Crédit Agricole jeudi prochain vers 14h ce qui a entraîné une chute des valeurs bancaires et donc du CAC 40 à l’ouverture. La place parisienne ouvre avec une perte de 3.7% en moins d’une heure. La situation sur les autres places européennes n’est pas plus positive. Ces craintes devraient vraisemblablement peser sur le taux de change de l’eurusd aujourd’hui.
Alors que l’actualité macroéconomique du jour est peu chargée, l’eurusd poursuit sur la tendance esquissée la semaine dernière, c’est à dire nettement à la baisse, évoluant à 1.3568 à 10h, heure française.
Scénario du jour:
Le canal envisagé par notre équipe la semaine dernière semble clairement révolu puisque l’eurusd a franchi allègrement le niveau de 1.39. Clairement, nous avons été pris de court. L’euro effectue un léger rebond dans les échanges matinaux après avoir atteint un plus bas de 1.3495 tôt ce matin. Nous sommes contraints de revoir à la baisse nos prévisions pour les prochaines semaines pour l’eurusd. Force est de constater que le retour du dollar sur le devant de la scène fut plus rapide qu’escompté.
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L’euro ne devrait pas exister

Aujourd’hui, nous avons décidé d’évoquer un rapport mis en ligne sur le site ZeroHedge qui a été réalisé par trois dirigeants de la banque suisse UBS. Alors que la crise de la zone euro semble tout simplement paralysée les responsables politiques du Vieux-Continent, ce rapport a le mérite d’examiner les conséquences d’un scénario de plus en plus envisagé par les milieux économiques, voire souhaitable, c’est à dire un éclatement de l’euro.
A l’inverse des milieux académiques américains qui prédisent depuis son avènement la fin de l’euro, par manque de compréhension du phénomène, ce rapport s’évertue simplement à mettre en lumière les avantages et inconvénients pour les pays membres de l’adoption de la monnaie unique européenne.
Selon les trois auteurs du rapport, l’euro, dans la structure existante et avec les membres actuels, ne fonctionne pas correctement. Deux possibilités s’offrent aux européens, soit changer la structure actuelle, c’est à dire évoluer vers une union budgétaire et fiscale qui repose sur une certaine homogénéité économique des Etats membres, soit changer les membres constituants de la zone euro.
Avant d’énoncer les différentes solutions proposées et largement plébiscitées par tous les économistes, les auteurs font un petit retour dans le passé, au début des années 90, lorsque les responsables politiques ont vendu Maastricht et l’euro aux électeurs. L’euro fut vendu comme un nouveau mécanisme de taux de change, mais sans les crises, en soulignant substantiellement les avantages pour le commerce et pour le tourisme d’avoir un seul taux de change européen. Cependant, ils ont omis de souligner que l’euro était avant tout synonyme d’union monétaire. Si les politiques avaient insisté davantage sur cet aspect crucial, il est probable que les électeurs auraient été plus circonspects encore face à cette idée.
Evidemment, une union monétaire est une bonne idée, à condition qu’elle repose sur certains pré-requis comme une homogénéité économique des pays membres ou une grande flexibilité des économies de la zone qui garantit une croissance durable. Cependant, ces pré-requis ne sont pas remplis pour le moment ce qui fait dire aux auteurs du rapport que les pays membres de la zone euro seraient dans l’ensemble en meilleure santé économique s’ils ne l’avaient pas rejoint.
Si le scénario d’un éclatement de la zone euro semble probable mais évitable, le rapport souligne que le départ d’un grand pays, comme l’Allemagne, aurait un coût moins important que le départ d’un pays déjà en difficulté comme la Grèce ou le Portugal. Pour le cas d’un pays en difficulté, cela représenterait un coût d’environ 40 à 50% du PIB contre seulement 20 à 25% pour un pays comme l’Allemagne la première année. Ainsi, chaque citoyen grec aurait à payer entre 9500 EUR et 11500 EUR la première année puis par la suite de 3000 EUR à 4000 EUR tandis qu’un citoyen allemand paierait la première année entre 6000 EUR et 8000 EUR puis entre 3500 EUR et 4500 EUR.
Bien qu’évoqué par le rapport d’UBS, l’éclatement de l’EuroZone est écarté comme scénario le plus probable au profit d’une union fiscale qui pourrait n’aboutir que dans quelques années, initialement poussée par le couple franco-allemand. Cependant, ce que ne mentionne pas le rapport, c’est le manque de volonté des élites politiques européennes pour faire avancer l’union du point de vue budgétaire et fiscal.
Aujourd’hui, nous avons décidé d’évoquer un rapport mis en ligne sur le site ZeroHedge qui a été réalisé par trois dirigeants de la banque suisse UBS. Alors que la crise de la zone euro semble tout simplement paralysée les responsables politiques du Vieux-Continent, ce rapport a le mérite d’examiner les conséquences d’un scénario de plus en plus envisagé par les milieux économiques, voire souhaitable, c’est à dire un éclatement de l’euro.
A l’inverse des milieux académiques américains qui prédisent depuis son avènement la fin de l’euro, par manque de compréhension du phénomène, ce rapport s’évertue simplement à mettre en lumière les avantages et inconvénients pour les pays membres de l’adoption de la monnaie unique européenne.
Selon les trois auteurs du rapport, l’euro, dans la structure existante et avec les membres actuels, ne fonctionne pas correctement. Deux possibilités s’offrent aux européens, soit changer la structure actuelle, c’est à dire évoluer vers une union budgétaire et fiscale qui repose sur une certaine homogénéité économique des Etats membres, soit changer les membres constituants de la zone euro.
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Les nouvelles économiques du 12 septembre 2011

Plusieurs indicateurs macroéconomiques français ont ponctué la séance de vendredi dernier. Ainsi, selon l’INSEE, la production industrielle en France a rebondi de 1.5% en juillet après un recul de même ampleur le mois précédent. La production manufacturière a, de son côté, affiché sur la même période une hausse de 1.4% après une chute de 1.8%. Ces données sont dans l’ensemble meilleures que prévu puisque les économistes anticipaient en moyenne une hausse de seulement 0.4% de la production industrielle.
Par ailleurs, le ministère du Budget a publié aussi les chiffres du déficit français qui a atteint 86.6 milliards d’euros fin juillet contre 93.1 milliards un an plus tôt. L’évolution d’une année sur l’autre est notamment marquée par une dégradation de 10.9 milliards du solde des comptes spéciaux, du fait d’encaissements du prêt octroyé à la Grèce.
Concernant le pays, selon des sources de presse grecque, une “réunion d’urgence” du FMI sur le cas grec devrait se tenir mercredi 14 septembre en présence de l’envoyé spécial du FMI. Il s’agirait d’un changement de programme de dernière minute car l’envoyé spécial du FMI en Grèce est normalement attendu à cette date dans le pays pour reprendre l’examen des comptes grecs. Selon le ministère des Finances grec, cette information n’est pas confirmée encore mais une source travaillant au sein du ministère juge “logique” ce changement de programme au vu des derniers rebondissements concernant la crise souveraine du pays.
Enfin, du côté du secteur bancaire, les inquiétudes sont toujours très prégnantes puisque selon une statistique publiée vendredi, les dépôts au jour le jour des banques de l’EuroZone auprès de la BCE demeurent à un niveau record. Jeudi dernier, les banques ont ainsi parqué 172 864 milliards d’euros auprès de la BCE, dépassant ainsi le montant record annuel atteint mardi.
Plusieurs indicateurs macroéconomiques français ont ponctué la séance de vendredi dernier.

Ainsi, selon l’INSEE, la production industrielle en France a rebondi de 1.5% en juillet après un recul de même ampleur le mois précédent. La production manufacturière a, de son côté, affiché sur la même période une hausse de 1.4% après une chute de 1.8%. Ces données sont dans l’ensemble meilleures que prévu puisque les économistes anticipaient en moyenne une hausse de seulement 0.4% de la production industrielle.

Par ailleurs, le ministère du Budget a publié aussi les chiffres du déficit français qui a atteint 86.6 milliards d’euros fin juillet contre 93.1 milliards un an plus tôt. L’évolution d’une année sur l’autre est notamment marquée par une dégradation de 10.9 milliards du solde des comptes spéciaux, du fait d’encaissements du prêt octroyé à la Grèce.
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