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Les points clés de la dernière conférence de presse de Jean Claude Trichet

forex.fr vous propose aujourd’hui de prendre connaissance des principaux points clés de la dernière conférence de presse du chef de la Banque Centrale Européenne, Jean Claude Trichet.
Maintien des taux directeurs
Déception pour les marchés financiers puisque la BCE a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés après de “longues discussions”, Trichet soulignant que les pressions inflationnistes étant telles qu’il est impossible d’agir autrement. L’inflation devrait, selon lui, rester au-dessus de 2% pendant encore de long mois. Apparemment, tous les membres du Conseil des gouverneurs n’étaient pas favorable au statu quo et aurait préféré une baisse des taux.
Par ailleurs, comme prévu, les prévisions de croissance restent modérées et l’Europe devrait simplement profiter de la croissance des pays émergents.
Les nouvelles mesures de la BCE
– deux opérations de refinancement en octobre et en décembre
– lancement de prêts à un an pour les banques européennes
– mise en oeuvre d’un programme de rachat d’obligations pour un montant de 40 millions d’euros sur les marchés primaire et secondaire de novembre 2011 à octobre 2012
Rappel à l’ordre des capitales européennes
Sans réelle surprise, et pour la énième fois, Jean Claude Trichet a appelé les gouvernements européens à mettre en oeuvre les décisions prises lors du sommet du 21 juillet dernier et à prendre les mesures nécessaires pour rétablir la confiance sur les marchés.
Lors de l’échange avec les journalistes, il a déclaré que la “gouvernance a été insuffisante” et que la BCE a dû se battre constamment pour maintenir le Pacte de Stabilité et la stabilité financière, mettant ainsi en évidence la responsabilité claire des responsables politiques dans cette crise.
Mise en garde des banques
Jean Claude Trichet a appelé les banques à faire “tout ce qui est nécessaire” pour renforcer leurs bilans et profiter pleinement des différentes opportunités gouvernementales pour renforcer leurs positions fiscales. Le gouverneur a notamment laissé entendre que la BCE pourrait prêter aux gouvernements européens afin de recapitaliser le secteur bancaire.
Quelques mots d’adieu
Jean Claude Trichet a, à la fin de son intervention, rappelé sa joie d’avoir servi à la tête de la banque centrale, faisant remarquer qu’il n’a jamais évolué “dans des eaux calmes” depuis son arrivé à ce poste.
Il est pressenti pour occuper un poste important au sein de la nouvelle gouvernance économique voulue par l’Allemagne et la France.
forex.fr vous propose aujourd’hui de prendre connaissance des principaux points clés de la dernière conférence de presse du chef de la Banque Centrale Européenne, Jean Claude Trichet.

Maintien des taux directeurs

Déception pour les marchés financiers puisque la BCE a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés après de “longues discussions“, Trichet soulignant que les pressions inflationnistes étant telles qu’il est impossible d’agir autrement. L’inflation devrait, selon lui, rester au-dessus de 2% pendant encore de long mois. Apparemment, tous les membres du Conseil des gouverneurs n’étaient pas favorable au statu quo et aurait préféré une baisse des taux.
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japan87

Analyse technique Forex EURJPY du 6 octobre 2011

A 10h, heure de Paris, le cross EURJPY s’affichait à 102.33, soit légèrement en baisse par rapport à son niveau d’ouverture à 102.45. Le yen a été peu bousculé par la Bourse de Tokyo qui a terminé la séance d’aujourd’hui en hausse de 1.66% avec un indice Nikkei 225 qui a gagné 139.04 points.
Scénario EURJPY du jour:
Pour la séance en cours, l’évolution de la paire devrait être relativement modérée et surtout refléter les évolutions de la séance passée, avec une bande de fluctuation comprise entre 101.62 et 102.71, avec tendance plutôt baissière pour le cross.
Selon l’analyse technique, l’EURJPY devrait peu évoluer sur une base mensuelle, et se rapprocher en fait du niveau de 101.60. Peu de fluctuations sont donc à prévoir pour les semaines à venir. Par la suite, ce sera certainement, dans les six mois à venir une appréciation vers 104.10, un niveau qui s’il est avéré, sera décidément très loin des plus hauts de cette année. Rappelons que le cross EURJPY a évolué, sur un an, dans une bande de fluctuation comprise entre 101.11 et 123.28.
Données macroéconomiques du jour:
Le marché japonais étant désormais, c’est l’Europe, et plus tard, les Etats-Unis qui vont influer sur le cross. Au niveau des indicateurs de la journée, la réunion de la BCE devrait avoir relativement peu d’impact, à moins que Jean Claude Trichet ne décide de tirer sa révérence en tenant des propos prompts à faire bouger les marchés financiers. La conférence de presse du chef de la BCE sera donc, dans tous les cas, à surveiller de très près car, par le passé, elle a souvent orienté la fin de séance.
Point sur les fondamentaux
La stabilité du yen et la bonne tenue de Tokyo ont été les conséquences directes des propos de la chancelière Merkel qui a finalement jugé “justifié” de recapitaliser les banques européennes qui en ont besoin, soulignant que son pays était prêt à le faire “si nécessaire”. Des rumeurs de nouveaux tests de résistance bancaire ont d’ailleurs été propagées par le Financial Times.
Réagissant aux propos de la dirigeante allemande, Michael Kemmer, patron de l’association bancaire allemande, a affirmé que le secteur outre-Rhin n’a pas pour le moment d’insuffisance grave en fonds propres.
La réaction de Berlin s’est faite dans la foulée des propos du commissaire européen Rehn qui avait affirmé auparavant que les dirigeants de la zone euro envisagent un plan coordonné pour renflouer les établissements bancaires. Cependant, sans l’aval explicite de l’Allemagne, première puissance économique du Vieux-Continent, un tel plan ne pourrait pas voir le jour.
Les propos d’Angela Merkel ont donc rassuré très fortement les marchés financiers ce qui explique notamment le manque de mouvements sur la paire EURJPY. Les investisseurs sont plutôt attentistes, sachant qu’au cours des derniers mois, ils ont été déçu plus d’une fois par les européens.
A 10h, heure de Paris, le cross EURJPY s’affichait à 102.33, soit légèrement en baisse par rapport à son niveau d’ouverture à 102.45. Le yen a été peu bousculé par la Bourse de Tokyo qui a terminé la séance d’aujourd’hui en hausse de 1.66% avec un indice Nikkei 225 qui a gagné 139.04 points.

Scénario EURJPY du jour:

Pour la séance en cours, l’évolution de la paire devrait être relativement modérée et surtout refléter les évolutions de la séance passée, avec une bande de fluctuation comprise entre 101.62 et 102.71, avec tendance plutôt baissière pour le cross.
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Edito2

Schumpeter appliqué au cas Apple

Flash Info:

Afin de rendre hommage au génie de Steve Jobs, figure marquante des trente dernières années qui a révolutionné le monde dans lequel nous évoluons au quotidien, nous vous proposons aujourd’hui de lire ou relire l’éditorial écrit en juillet dernier par notre rédacteur en chef, Christopher Dembik, sur Apple et son ex-patron. Merci Steve Jobs!

Profitant de la chute des valeurs pétrolières dans la foulée de la dégradation de la note souveraine des Etas-Unis, le géant américain de l’informatique Apple a brièvement dépassé au cours de la semaine dernière la capitalisation boursière d’ExxonMobil, devenant ainsi la société la plus chère de la planète, avec près de 340 milliards de dollars.

Au même moment, à l’ombre de la crise boursière, une décision de justice a eu relativement peu d’écho dans les médias. Une cour de Dusseldorf a en effet interdit, au moins temporairement, à la firme asiatique Samsung de commercialiser sa nouvelle tablette numérique, Galaxy Tab 10.1. Cette décision est valable, jusqu’à nouvel ordre, dans toute l’Europe, à l’exception des Pays Bas où une procédure similaire spécifique est en cours. Elle n’est pas sans rappeler ce qui s’est passé il y a seulement quelques semaines en Australie.

Nouvel épisode dans la bataille que livre Apple pour conserver sa position dominante sur le marché des tablettes numériques. Rien de nouveau pour la société de Palo Alto qui occupe une position de quasi monopole sur plusieurs créneaux, notamment sur le marché des ordinateurs de plus de 1000 dollars aux Etats-Unis ou encore sur celui des smartphones avec l’iPhone et l’App Store.

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Edito

La zone euro n’a pas d’autre choix que la dévaluation

L’Europe est à la croisée des chemins. Faisant face à trois crises simultanées – une crise souveraine insoluble, une crise économique à rebondissements et une crise bancaire occidentale et éventuellement chinoise à venir – l’Europe apparaît en panne. Politiquement car, en dépit d’une solidarité européenne prônée, les intérêts nationaux restent dominants. Economiquement car la Banque Centrale Européenne n’a pas les moyens, si ce n’est la volonté, de mener une politique ambitieuse tournée vers l’emploi. Le mal de l’Europe, ce ne sont pas d’abord ses banques ou ses mauvais élèves, comme la Grèce, trop facilement stigmatisée, mais sa croissance atone endémique que met en évidence de manière aiguë cette nouvelle phase de crise.
Le moteur économique de l’Europe n’est plus
Les derniers indicateurs macroéconomiques publiés en Europe, et spécifiquement dans la zone euro, sont sans appel: l’activité économique est au ralenti. Baisse des PMI, révisions à la baisse des prévisions de croissance, stagnation du taux de chômage, les défis sont nombreux pour les pays de la zone. Même l’Allemagne, dont le modèle rhénan était jusque là préservé, montre des signes de faiblesse. Avec un taux de croissance de 0.1% au deuxième trimestre, soit largement en dessous des attentes (0.5%) et une croissance du secteur privé au plus bas depuis deux ans en août, Berlin rejoint la cohorte des capitales du Vieux-Continent qui font face à des difficultés économiques qui ne devraient qu’aller croissantes.
Pour sortir de l’ornière, l’Europe monétaire n’a que deux choix: soit laisser courir l’inflation, soit adopté une politique d’austérité qui soit cohérente en influant aussi sur le taux de change de l’euro.
L’inflation pour alléger le poids de la dette
Laisser courir l’inflation au delà des prévisions pour cette année, qui sont comprises entre 2.5% et 2.7%, aurait pour corollaire bénéfique d’alléger considérablement le poids de la dette par un effet comptable. Cependant, ce n’est pas une inflation à 2.7% qui pourrait vraiment influer sur les milliards d’euros accumulés de dette mais d’au moins 6% voire 7%. Pour y parvenir, il faudrait que la BCE continue massivement, comme elle fait depuis 2007 mais dans des proportions nettement plus importantes, à injecter de l’argent dans le système financier afin de soutenir les marchés et aussi baisse le plus bas possible les taux directeurs.
Le risque immédiat serait alors de brider davantage le pouvoir d’achat des citoyens de la zone euro, pouvoir d’achat qui s’affiche déjà en berne. Surtout, cette solution risque d’attiser le mécontentement de Berlin, ravivant la triste mémoire de la République de Weimar, et de la BCE qui est gardienne d’une inflation égale ou inférieure à 2% selon les traités. Ainsi, l’inflation semble aboutir, dans le monde réel, à une impasse pour des raisons sociales et politiques.
Pas d’austérité sans dévaluation
Un premier pas pour relancer la compétitivité et à terme la croissance de la zone euro fut franchi avec la mise en place, sous la pression des marchés, de plans d’austérité dans plusieurs pays pour un montant total dépassant largement 200 milliards d’euros pour les trois à quatre ans à venir. Cependant, c’est hors de toute logique économique que ces plans ont été approuvés par les Parlements nationaux. Tout d’abord, ces plans ne sont pas des plans de réduction des dépenses complétés par une amélioration des structures économiques à des fins de compétitivité mais essentiellement des plans d’augmentation des recettes via des hausses d’impôts et de taxes. Surtout, ces plans n’intègrent en aucune façon la donnée monétaire.
En effet, c’est oublier les enseignements de l’histoire économique que de ne pas intégrer la composante monétaire dans tout plan d’austérité. Que ce soient la dévaluation Pinay ou la dévaluation du shekel en 1985 dans le cadre du plan de stabilisation économique, l’austérité s’accompagne toujours préférablement d’une dévaluation monétaire. Si en créant l’Europe, les gouvernements de la région ont perdu le pouvoir de gérer la monnaie à leur guise, la tendance générale au ralentissement économique créé une situation inédite prompte à une dévaluation de la monnaie unique européenne sur la base du consensus politique.
Envisagée comme monnaie forte à son avènement, l’euro n’est pas synonyme de croissance durable car un euro à 1.40 dollar, comme à l’heure actuelle, n’est pas soutenable pour l’industrie exportatrice européenne. Une baisse de l’euro à, au moins, 1.20 dollar, serait souhaitable sachant qu’une fenêtre de tir existe dans les traités européens pour permettre une dévaluation.
Cependant, le message politique qu’enverrait une dévaluation de l’euro serait certainement dommageable pour la zone euro mais n’est-ce pas un risque à prendre? Ne faut-il pas user, comme tous les autres pays, des outils monétaires à notre disposition, pour créer de l’emploi et de la croissance? L’objectif de la BCE n’est malheureusement pas cela, uniquement celui de contrôler l’inflation. Alors que l’Europe fait face à des décisions cruciales et que le débat politique autour d’une dévaluation est quasi-inexistant, il est souhaitable que le prochain sommet européen d’octobre s’empare enfin du sujet.
L’Europe est à la croisée des chemins. Faisant face à trois crises simultanées – une crise souveraine insoluble, une crise économique à rebondissements et une crise bancaire occidentale et éventuellement chinoise à venir – l’Europe apparaît en panne. Politiquement car, en dépit d’une solidarité européenne prônée, les intérêts nationaux restent dominants. Economiquement car la Banque Centrale Européenne n’a pas les moyens, si ce n’est la volonté, de mener une politique ambitieuse tournée vers l’emploi. Le mal de l’Europe, ce ne sont pas d’abord ses banques ou ses mauvais élèves, comme la Grèce, trop facilement stigmatisée, mais sa croissance atone endémique que met en évidence de manière aiguë cette nouvelle phase de crise.

Le moteur économique de l’Europe n’est plus

Les derniers indicateurs macroéconomiques publiés en Europe, et spécifiquement dans la zone euro, sont sans appel: l’activité économique est au ralenti. Baisse des PMI, révisions à la baisse des prévisions de croissance, stagnation du taux de chômage, les défis sont nombreux pour les pays de la zone. Même l’Allemagne, dont le modèle rhénan était jusque là préservé, montre des signes de faiblesse. Avec un taux de croissance de 0.1% au deuxième trimestre, soit largement en dessous des attentes (0.5%) et une croissance du secteur privé au plus bas depuis deux ans en août, Berlin rejoint la cohorte des capitales du Vieux-Continent qui font face à des difficultés économiques qui ne devraient qu’aller croissantes.
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euro-zone

Les nouvelles économiques du 6 octobre 2011

Sur le plan macroéconomique, la croissance outre-Manche a été contre toute attente revue en baisse au deuxième trimestre, au taux de 0.1% contre un estimation initiale de 0.2%. C’est la croissance la plus faible depuis le quatrième trimestre 2010.
Dans la zone euro, les ventes de détail ont reculé de 0.3% en août sur un mois. Parmi les pays pour lesquels les données sont disponibles, les plus fortes baisses ont été observées en Roumanie (-3.1%), en Allemagne (-2.9%) et en Finlande (-2.2%), et les plus fortes hausses en Slovénie (+3.1%), au Luxembourg (+2.8%) et en Lituanie (+2.5%).
Les craintes de récession mondiale ont par ailleurs été renforcées suite à une déclaration du directeur Europe du FMI hier qui a affirmé à des journalistes: “Nous tablons toujours sur une croissance en 2012 même très modeste mais l’activité pourrait se retourner. Un risque de récession n’est donc pas à exclure”.
Dans cette même déclaration, il a également la nécessité de réexaminer le deuxième plan de sauvetage grec afin qu’il mette plus l’accent sur la soutenabilité de la dette du pays et sur la nécessaire relance de la croissance.
Ces propos sont intervenus juste après la publication d’une interview en Allemagne du ministre grec de l’Economie qui a affirmé que la situation de son pays “est assez désespérée”. “Notre situation est assez désespérée. Car nous réduisons de manière toujours plus drastique le revenu des gens. (…) Les Grecs vivent la situation présente de manière très douloureuse”, a-t-il déclaré. Il a également ajouté que “le gouvernement (grec) est totalement isolé avec cette politique de réforme. L’opposition assure qu’elle pourrait renégocier nos conditions de crédit. Et la gauche radicale veut quitter l’UE. (…) Nous sommes seuls”. Ce sentiment de désespoir semble généralisé au sein du gouvernement grec où des rumeurs de démission du Premier ministre ont circulé au cours des dernières semaines.
Sur le plan macroéconomique, la croissance outre-Manche a été contre toute attente revue en baisse au deuxième trimestre, au taux de 0.1% contre un estimation initiale de 0.2%. C’est la croissance la plus faible depuis le quatrième trimestre 2010.
Dans la zone euro, les ventes de détail ont reculé de 0.3% en août sur un mois. Parmi les pays pour lesquels les données sont disponibles, les plus fortes baisses ont été observées en Roumanie (-3.1%), en Allemagne (-2.9%) et en Finlande (-2.2%), et les plus fortes hausses en Slovénie (+3.1%), au Luxembourg (+2.8%) et en Lituanie (+2.5%).
Les craintes de récession mondiale ont par ailleurs été renforcées suite à une déclaration du directeur Europe du FMI hier qui a affirmé à des journalistes: “Nous tablons toujours sur une croissance en 2012 même très modeste mais l’activité pourrait se retourner. Un risque de récession n’est donc pas à exclure“.
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