A 10h, heure de Paris, le cross majeur EURCHF atteignait 1.2243, ayant très peu évolué depuis son niveau d’ouverture de 1.2241.
Scénario EURCHF du jour:
Le cross EURCHF évolue à l’heure actuelle dans une importante zone de résistance, comprise entre 1.2240 et 1.2260 qui pourrait éventuellement pousser le cross à la baisse. Du fait de l’action de la BNS sur les marchés, le cross devrait cependant peu évoluer aujourd’hui, avec une bande de fluctuation comprise, comme hier, entre 1.2200 et 1.2300. Nous envisageons toutefois pour demain, en fonction des évolutions du sommet européen, plus de mouvements sur le cross qui est resté, depuis début septembre, particulièrement calme.
Du point de vue macroéconomique, la séance s’est ouverte avec la publication par l’INSEE du moral des ménages français qui a progressé de deux points en octobre pour atteindre 82 points, en dépit de la persistance de la crise financière et économique. L’indice avait connu au cours du mois de septembre dernier une chute de cinq points.
Pour la suite de la séance, calme plat pour la monnaie des 17 et pour le franc suisse, à moins que la devise helvétique ne répercute les évolutions de la paire EURUSD tandis que plusieurs indicateurs américains majeurs sont attendus cet après-midi, au premier rang desquels la confiance des consommateurs américains à 16h (consensus des économistes à 46; précédent à 45.4).
Point sur les fondamentaux EURCHF
Comme depuis plusieurs semaines, évoquer le cross EURCHF revient à évoquer les dernières évolutions de la crise souveraine en Europe. Les dernières informations communiquées ce matin font état d’un maintien, encore pendant de longs mois, des interventions de la Banque Centrale Européenne sur le marché obligataire. Selon le journal allemand Handelsblatt, la BCE ne pourra pas être déchargée de sitôt de ses rachats d’obligations étatiques par le FESF, même si les capacités du Fonds seront vraisemblablement démultipliées grâce à de nouveaux instruments car le FESF ne pourra certainement pas faire face aux difficultés de l’Espagne et de l’Italie.
Plusieurs interrogations subsistent concernant la résolution de la crise souveraine et, bien qu’il faille s’attendre à de nouvelles rumeurs répandues par voix de presse aujourd’hui, ce sera uniquement la séance de demain qui pourra vraiment offrir une appréciation de la capacité réelle des leaders européens à surmonter ce défi majeur pour l’euro et la survie de la construction européenne.