Les éléments clés
• Plus d’émission de dettes !
• Petite croissance pour la Chine.
• Une économie américaine lente
• LA BCE a 1% ?
Plus d’émission de dettes !
Les Bourses de Paris, Francfort et Londres étaient attendues en petite hausse jeudi à l’ouverture mais la prudence reste toutefois de mise avant des adjudications de dette en Espagne et en Italie ainsi que la réunion du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne.
Hier l’agence Fitch a mis en garde les marchés européens en estimant que l’institution de Francfort devrait augmenter le volume de ses rachats d’obligations pour soutenir l’Italie et éviter un effondrement de l’euro.
Dans ce contexte de nervosité, l’Espagne doit adjuger entre 4 à 5 milliards d’euros de dette à 3 et 4 ans et le trésor italien émettra 12 milliards d’euros à 4 et 12 mois. Ces émissions seront des valeurs test pour la zone euro. Dans un autre temps, l’Italie procédera à une nouvelle émission à cinq ans vendredi.
La crainte de voir la crise de la dette perdurer est réelle et signifie que les Etats de la zone euro pourraient devoir accroître leur contribution au deuxième plan d’aide à Athènes.
Petite croissance pour la Chine
En Chine l’inflation des prix à la consommation a atteint 4.1% en décembre, à son plus bas niveau depuis 15 mois, selon le Bureau national des statistiques, ce qui laisse à Pékin plus de marge de manoeuvre pour assouplir sa politique monétaire.
Les banques chinoises ont augmenté le volume des prêts octroyés lors du dernier mois 2011, à la faveur d’une hausse de l’offre monétaire, accréditant la thèse d’un assouplissement progressif de la politique de la banque centrale chinois, la banque populaire de Chine (PBOC), afin d’amortir l’impact du ralentissement mondial.
D’un autre coté, le secteur des services chinois est entré en décembre dans une septième année consécutive de croissance mais l’indice PMI HSBC a stagné à un plus bas de trois mois, signe d’un ralentissement de la deuxième économie mondiale.
L’économie américaine avance lentement
Le redressement de l’économie américaine se poursuit lentement, affirme la banque centrale des Etats-Unis (Fed), mercredi 11 janvier, dans son Livre beige.
L’activité économique du pays a progressé à un rythme faible à lent selon les régions en décembre, indique ce document. Néanmoins, ce rapport et les précédents indiquent une poursuite de l’amélioration de la situation économique au cours des derniers mois.
Selon la Réserve fédérale, les dépenses de consommation, qui assure plus des deux tiers du produit intérieur brut (PIB) du pays, ont progressé dans la plupart des régions, ce qui témoigne d’une “forte hausse” des achats de Noël au détail par rapport à l’année précédente.
La demande pour les services non financiers a continué de se renforcer et l’activité manufacturière, moteur principal de la reprise économique commencée il y a plus de deux ans et demi, a continué de progresser. Néanmoins, le document confirme que le marché immobilier reste le principal point noir de l’économie américaine et que les hausses de salaires sont minimes.
La BCE à 1% ?
Aujourd’hui, la BCE devrait laisser son principal taux d’intérêt inchangé à 1%, tout en appelant les gouvernements de la zone euro à intensifier leurs efforts face à la crise de la dette, en attendant que la baisse de ses taux et l’apport massif de liquidités aux banques portent leurs fruits.
Par William Durandet