L’euro rebondit fortement face au billet vert à 1.2278, reprenant 1.15% sur la clôture de mercredi soir. Les propos de Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne (BCE), ont rassuré les marchés. Il aura suffi d’une petite phrase: “La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l’euro. Et croyez-moi, ce sera suffisant“, pour propulser l’euro vers sa résistance des 1.2320/1.2330.
Suite à cette intervention, les taux obligataires des pays européens en difficulté se sont orientés à la baisse dans l’espoir d’une reprise des achats d’obligations publiques, interrompus depuis mi-février. Le taux des 10 ans espagnol repassait ainsi sous les 7% alors que le taux italien rejoignait les 6%. La journée de demain s’annonce décisive, elle devrait permettre d’évaluer le véritable impact de la déclaration de Mario Draghi, car sur le fond, rien n’a vraiment changé, et la situation européenne demeure complexe.
De son côté, José Manuel Barroso a déclaré que la Grèce resterait dans la zone euro à condition qu’elle fournisse “des résultats“. A cette nouvelle rassurante pour les investisseurs s’ajoutent des nouvelles rassurantes en provenance d’Irlande. En effet, le pays est parvenu à lever 4.19 milliards d’euros à 5 et 8 ans pour sa première émission long terme depuis septembre 2012, franchissant ainsi une nouvelle étape vers un retour sur les marchés.