ACtualites du marche des changes

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Comment affronter la baisse des volumes en août sur le forex?

Comme vous le savez sûrement, on observe chaque année une baisse des volumes sur le marché du forex en août, ce qui entraine mécaniquement une baisse de la volatilité. Cette baisse est tout à fait normale, une grande majorité des investisseurs ne sont pas présents, il y a beaucoup plus d’algorithmes de trading en marche. 
Il est déconseillé de trader pendant cette période, cependant il existe plusieurs stratégies de trading de faible volatilité pour les cambistes qui tiennent à rester sur le marché.

Une des plus connu est le trading en range  Lorsque le marché n’a pas de tendance, la stratégie consiste à tracer deux lignes horizontales qui matérialisent le support et la résistance.
 La faible volatilité va aider à maintenir la paire dans le range, à chaque fois que les cours seront au niveau de la résistance il sera conseillé d’initier une position short, si les cours se trouvent vers le support il sera conseillé d’initier une position long. Il peut y avoir de fausses cassures comme cela arrive souvent en bourse, pour tenter de valider une cassure il faut attendre que la bougie se clôture au-delà du range. 


On peut utiliser certains indicateurs pour améliorer la stratégie, notamment le RSI qui va permettre de trouver les zones de surachat et de survente. Le market profile est aussi utile mais bien plus complexe, il permet de détecter les range plus facilement, avec la formation de profile en “cloche”.
 L’un des principaux avantages de ce type de trading est que les objectifs de prix et les entrées sont définis par avance.

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La semaine de l’euro: support à 1.3177 et résistance à 1.3256

Mercredi, l’euro cédait seulement 0.15% face au dollar pour atteindre les 1.3204 en fin de séance américaine. D’abord en hausse après les publications européennes, l’euro ne parvenait pas à se consolider au-dessus des 1.3220 et repassait sous les 1.32 après les bonnes données américaines.

Les indices PMI de la zone euro s’affichent globalement en hausse et meilleurs que les prévisions. Pour la première fois depuis juillet 2011, l’indice repasse au dessus de la barre des 50 et témoigne d’une fin probable de la récession dans le secteur pour la zone. En France et en Allemagne l’indice étonne également et s’établit respectivement à 49.8 et 50.3 pour ces pays. Mais en plein élan, la hausse de l’euro est stoppée par la publication de données en provenance des Etats-Unis.

Selon Markit, l’indice PMI manufacturier aux Etats-Unis marque une hausse en juillet à 53.2 en estimation flash contre 51.9 le mois dernier. Ce niveau au dessus de 50 indique une croissance du secteur manufacturier dans le pays tandis que les analystes attendaient une expansion moins importante du secteur.

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Etats-Unis, pétrole et dollar: les liaisons dangereuses

On connaît de réputation la soif américaine pour l’or noir. Il n’y a qu’à voir le nombre de ces formidables engins consommateurs de carburant qui servent de voitures “familiales” dans les banlieues chics des grandes villes. En 2010, les Etats-Unis comptaient 627 voitures pour 1000 habitants contre 481 pour le France et 517 pour l’Allemagne. En 2012, l’économie américaine consommait en moyenne plus de 20 millions de barils par jours. Les intrigues américaines autour du pétrole ont des racines économiques, politiques et industrielles. Quel genre de liens entretiennent les Etats-Unis avec la ressource pétrolière?

Il faut rappeler que les lobbys sont au cœur de l’administration américaine. La liaison du président Bush avec l’industrie pétrolière n’est plus à démontrer: lui-même, son vice-président et sa secrétaire d’Etat en provenait. Beaucoup déclarent même que la guerre en Irak avait pour fond les ressources pétrolières du territoire. Pour autant, on ne peut pas considérer que les Etats-Unis disposent d’une influence directe sur le pétrole du Moyen-Orient: ce sont les pétroliers qui s’adressent aux Etats-Unis et non l’inverse. Ainsi, selon Pierre Noël, chercheur à l’Ifri, la guerre en Irak n’aurait été motivé que dans l’optique de sécuriser les flux d’approvisionnement.

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Faut-il s’inquiéter pour la croissance économique chinoise?

Hier matin était publié le PMI manufacturier chinois, calculé par HSBC Markit. Les chiffres se sont révélés très décevants: on attendait certes un ralentissement de la production industrielle chinoise, mais pas à ce point! Pour rappel, un indice de 50 signifie que la production manufacturière est restée parfaitement stable. Un indice sous ces 50 modélise un ralentissement industriel (parfois saisonnier). Alors que le consensus s’établissait autour de 48.6, le chiffre publié est 47.7, un record depuis 11 mois. La même journée, l’AUD a pu perdre jusqu’à près de 2% de sa valeur dans la foulée. Suite à ces mauvais chiffres, faut-il s’inquiéter pour la croissance économique chinoise?

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La zone euro pourrait sortir de la récession plus tôt que prévu!

Ce qui semblait il y a encore quelques mois impossible, lorsque les données montraient sans ambiguïté la récession dans l’eurozone, est désormais à portée de main. En effet, les derniers indicateurs PMI pour le continent ont montré une nette amélioration de la situation économique, ce qui pourrait signifier un retour plus rapide qu’initialement prévu à la croissance.

Le PMI composite flash pour l’Union monétaire, qui combine les performances pour les secteurs manufacturier et des services, a ainsi atteint son plus haut niveau depuis janvier 2012 à exactement 50.4. La plus grande surprise est venue de la France, deuxième économie de l’euroland, qui semble finalement retrouver grâce aux réformes une certaine santé, alors qu’on redoutait il y a encore peu une crise profonde pour le pays. Les données pour juillet sont réconfortantes avec un PMI manufacturier à 49.8 et un PMI services à 48.9, ce qui montre bien que le secteur privé a encore des ressources. Il y a peu, le PMI manufacturier était à 40!

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La revue écofin du 25 juillet 2013

Hier matin, le marché a tourné son regard sur les publications du PMI concernant la zone euro, la Chine et les Etats Unis. A 3h45, la banque HSBC a publié le PMI manufacturier mensuel chinois. Il s’élève à 47.7 contre 48.6 de consensus des analystes, ce chiffre toujours en dessous de 50 indique un ralentissement de l’activité économique pour le troisième mois consécutif. Cette nouvelle n’améliore pas les perspectives déjà pessimistes des économistes.

Du côté européen, la France affiche un indice de 49.8 contre 48.4 la période précédente. De même, l’Allemagne montre des signes d’amélioration avec un indice dépassant les 50 avec une annonce à 50.3 contre 48.6 le mois précédent. Le secteur des services a également des résultats en hausse pour la zone euro avec 48.3 et 52.5 pour la France et l’Allemagne respectivement. La zone euro pourrait alors émettre l’idée que la récession commence à prendre du large. Ces bonnes nouvelles ont tout de suite été répercutées sur le marché des changes avec un renforcement de l’euro qui s’échangeait hier soir à 1.3196 face au dollar américain.

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Les trois qualités nécessaires pour trader en salle de marché

Le métier de trader est souvent sous le feu des projecteurs mais il cache aussi certains aspects difficiles à gérer pour une seule personne. La banque d’investissement et la société de gestion d’actifs comprend une salle de marché où opèrent des agents de front office, ils passent les ordres sur le marchés des actifs pour le compte d’un client: institution ou entreprise par exemple. Le trader ou cambiste va alors opérer en prenant des risques qui pourraient être source de gain. Il peut choisir de suivre sa technique et son ressenti ou bien le client peut également exiger que le trader opère dans un sens particulier ou sur des paires de devises précises.

Une des premières qualités qu’un trader opérant en salle de marché doit détenir c’est la perspicacité: il doit à tout moment pouvoir interpréter de façon optimale les informations qui lui sont fournis et de manière très rapide. Rattaché à cela le cambiste doit alors avoir un sens de la déduction et une prise de décision rapide avant que les conditions avantageuses ne chavirent dans le mauvais sens.

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Les vraies raisons du retard économique français

On l’a remarqué il y a de ça plusieurs semaines, les indices publiés indiquent une amélioration de la situation économique partout dans le monde, sauf dans l’Eurozone, et en particulier en France. La situation semble inédite et le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer parle même de “défis exceptionnels” à relever. Lesquels sont-ils?

Selon lui, les difficultés ne viennent non pas de l’Europe qui, au contraire, impose certaines contraintes nécessaires à l’équilibre européen, mais elles viendraient davantage de la nécessité accrue de compétitivité dans le commerce mondial. En effet, les pays émergents rattrapent peu à peu les pays développés en technologie. La progression est bien plus rapide puisqu’ils bénéficient des connaissances fondamentales générales d’une part, et négocient des transferts de technologie d’autre part. En outre, c’est le moment propice pour voir éclore de nouvelles élites dans ces économies. C’est ainsi que l’on voit notamment la Chine “produire” des ingénieurs à la chaîne.

D’autre part, l’endettement public est considérable en France. Fin 2012, il était estimé à plus de 90% du PIB, soit près de 1 834 milliards d’euros selon l’INSEE. La dette publique n’est pas un problème en soit: on ne peut pas dire que les générations suivantes paieront pour nos actes aujourd’hui puisque ce que l’on prête aujourd’hui est rémunéré demain et remboursé après-demain. Finalement, on se prête à soi-même. Toutefois, il existe un risque de perte lorsque ces bons du Trésors sont détenus par des non français. C’est aujourd’hui le cas à plus de 60%. Alors que l’on surveille les publications de chiffres pour trader les devises sur le forex, on voit parfois apparaître des indices synthétisant la confiance. Or, la confiance est justement ébranlée par cet endettement. En effet, les effets de court terme d’une politique de relance peuvent être contrebalancés par la crainte d’une hausse des impôts dans le futur: c’est l‘effet ricardien.

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La revue écofin du 24 juillet 2013

Dans la journée d’hier des données concernant la confiance des consommateurs européens ont été publiés. On enregistre une hausse comme depuis plusieurs mois de l’indice de confiance qui permet d’évaluer la consommation des agents qui tient une place de choix dans le bilan de l’activité économique. La zone euro obtient tout de même un niveau qui reste négatif avec -17.4 contre -18.3 de consensus ce qui rassure légèrement les analystes sur les perspectives. Cette donnée concernant l’activité globale nous permet de garder confiance en la politique monétaire menée par la banque centrale européenne. Cette nouvelle positive pour la monnaie unique devrait renforcer l’euro sur le forex à court terme. Concernant la France, une enquête auprès des entreprises françaises permet de se rendre de compte de l’activité industrielle, le résultat attendu étant supérieur aux attentes, l’euro risque encore plus de se renforcer.

Ces données confirment la perspective d’une relance significative de l’activité économique.

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On ne paiera plus pour les banques (normalement…)!

Ce fut une véritable scène de ménage! Le lundi 11 octobre 2008, le président Sarkozy annonçait après un Conseil des ministres extraordinaire qu’une aide de 360 milliards d’euros (somme maximum) allait servir à sauver les banques. La nouvelle fut plus ou moins bien accueillie: la crise déclenchée par les subprimes montrait à tous les dérives de l’innovation financière dans l’activité des banques, et il s’agissait-là d’aider ces banques avec l’argent du contribuable. Bien évidemment, une faillite bancaire aurait eu des conséquences bien pires: les dépôts seraient en partie perdus, l’Etat devrait en assurer une partie en mettant la main à la poche. En outre, le degré d’intégration des banques implique de fortes pertes pour le reste du système financier en cas de ne serait-ce qu’une seule faillite.

Le président avait donc décidé de mettre en place des montants importants (l’équivalent de 15.9% du PIB français de 2009) pour aider les banques. Le président n’avait évidemment pas omis de rappeler que la mesure ne coûterait nullement aux contribuables si aucune banque ne faisait faillite. Pour bien le comprendre, il convient d’expliquer la répartition de ces 360 milliards. 320 milliards sont censés prendre le relais des banques qui se prêtaient chaque jour entre elles. Devenues frileuses, craignant une crise de liquidité, les banques évitaient les sorties de capitaux. L’Etat se substitue alors à l’agent privé, et obtient des revenus à un prix fixé par le marché. En ce sens, cela ne coûte rien à l’Etat, et est au contraire gagnant. Ensuite, 40 milliards sont également mis à disposition pour recapitaliser les banques en difficulté. C’est là-dessus que repose le risque de l’opération. Rappelons que, selon la Cour des comptes, l’affaire Dexia aurait coûté à l’Etat près de 6.6 milliards d’euro.

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