forex.fr

ACtualites du marche des changes

forex en_france

La revue écofin du 18 juillet 2013

La journée du 17 juillet a été marqué par le discours du président de la banque centrale américaine. Celui-ci s’est exprimé devant la Chambre des Représentants concernant la poursuite ou non de la politique monétaire accommodante. Ben Bernanke s’est servi des dernières statistiques pour établir son témoignage, notamment le taux d’inflation et le taux de chômage afin de donner sa direction concernant le prolongement des rachats d’actifs.

Les dernières publications ne sont pas encourageantes, en particulier la situation concernant l’emploi qui ne connait pas de bonnes perspectives d’avenir malgré les nombreux stimulus. Le taux de chômage est actuellement de 7.6%, même si ce chiffre s’améliore, il reste encore trop élevé. Cependant, si la situation ne connait pas de meilleurs jours d’ici septembre la FED prévoit de changer ses plans et peut être d’augmenter de nouveau ses rachats d’actifs. La FED a donc finalement affirmé que sa politique monétaire serait poursuivie jusqu’à ce que le taux de chômage passe la barrière des 7%, on pourrait donc peut-être envisager cette situation pour l’année prochaine. Aujourd’hui, il faudra alors suivre de près les chiffres concernant les revendications chômage qui sont prévus en baisse ainsi que les demandes d’indemnisations chômage permanentes. Un discours du gouverneur est également prévu pour 16H.

Lire la suite
start-up GroupTalent

GroupTalent, la start-up qui risque d’affoler Wall Street

Si les métiers de la finance connaissent quelque peu la crise ces derniers temps, ce n’est pas le cas de tous les secteurs et l’informatique s’en sort particulièrement bien. C’est de ce constat que sont partis deux entrepreneurs pour fonder une start-up qui risque d’affoler Wall Street, GroupTalent, dans les prochains mois.

Sous la forme d’un site internet, la start-up propose de mettre en relation des employeurs à la recherche talents et des programmeurs en recherche d’emploi. Mais cela se différencie des sites plus classiques et l’innovation réside dans la façon de procéder au recrutement. Que diriez-vous en tant qu’employeur de pouvoir tester les talents de quelqu’un avant de signer un contrat d’embauche? Et bien c’est ce que propose GroupTalent pour les entreprises qui chercheraient à recruter des développeurs ou des designers. Pour les entreprises, cela revient à appliquer le concept du “try-before-buy” selon son créateur. En participant quelques jours à un projet de développement, les candidats ont l’occasion de faire leurs preuves et en cas de réussite d’intégrer pleinement la société. Le site internet ne se contente pas de mettre en lien des annonces, mais participe directement au process de recrutement: une sélection initiale des candidats est effectuée pour proposer aux entreprises des profils qui correspondent vraiment à leurs offres. Selon Manuel Medina, directeur du groupe, ce mode de recrutement permet à la fois aux employeurs de recruter les meilleurs salariés, mais aussi d’accroitre d’au moins 20% le salaire de ces talents.

Lire la suite
inflation UK

Les nouvelles économiques du marché des devises du 17 juillet 2013

Les indicateurs de l’inflation ont été publié hier. Outre-Manche, on enregistre un niveau plus bas que prévu avec 2.9% contre 3% de consensus, cependant il reste le plus élevé depuis le début de l’année 2012. Ce niveau toujours sous la barre des 2% préconisé par la Banque d’Angleterre fait baisser à nouveau le niveau du GBP qui ne cesse de diminuer depuis le début de l’année.

En revanche, l’IPC, qui ne comprend pas l’alimentation ainsi que l’énergie, est resté stable, on peut alors en conclure que ces secteurs sont les plus touchés par l’inflation.

Lire la suite
Glass Steagall_Act

Le retour du Glass-Steagall Act

Depuis 1999, le Glass-Steagall Act a été abrogé afin de mettre fin à la séparation des banques commerciales et des banques d’investissement aux Etats-Unis. Aussi connu sous le nom de Banking Act, celui-ci édité par Roosevelt en 1933 permettait de dissocier l’économie réelle et le monde financier afin de protéger au mieux l’épargne des ménages en éloignant les risques d’effondrement des marchés. La fragilité du secteur financier après la crise de 1929 a amené les gouvernements à agir de manière à ce que les banques commerciales ne puissent pas être en relation avec les autres sociétés. De ce fait, il permettait d’éloigner les effets de contagion dans le secteur bancaire. Le Gramm-Leach-Bliley Act a permis de mettre fin au Banking Act, cette dérégulation de plus en plus importante a fait naitre la crise des subprimes en 2007.

Cependant, depuis les nombreuses crises bancaires qui nous poursuivent, il est peut être intéressant de réfléchir à un renouveau du système financier et revenir à une régulation du système. La spéculation des investisseurs a amené le système à s’effondrer à plusieurs reprises, les crises de crédit de 1966 ou de 1970 ont toutes été résolu par la Réserve Fédérale qui est toujours revenue sur sa politique restrictive en cas de risque important pour l’économie. Cependant, à long terme ce système ne peut pas être viable et celui-ci risque de s’effondrer définitivement.

Lire la suite
dictacture des_marchs_financiers

Pourquoi les autorités politiques et monétaires aident-elles les banques et non les particuliers?

Le mouvement Occupy Wall Street l’illustre à la perfection: l’opinion publique est méfiante vis à vis des banques et du système financier. C’est que, déclencheurs de la crise de 2007, les banques se voient sauvées par les autorités. En dépit de l’opinion publique, les efforts se consacrent davantage sur le secteur bancaire plutôt que sur les particuliers, mettant en exergue l’aléa moral. Comment expliquer ce choix?

Les autorités auraient très bien pu choisir d’aider les ménages. De cette façon, l’économie aurait bénéficié de l’effet multiplicateur keynésien. En d’autres mots, il s’agirait d’investir dans l’économie. Alors, cet investissement serait reversé aux salariés de l’entreprise ou à des sous-traitants, stimulant la demande des salariés. Or, certaines entreprises constatant une hausse de la demande pourrait elles-mêmes choisir d’effectuer des investissements de capacité.

Lire la suite
chine yuan

Les nouvelles économiques du marché des devises du 16 juillet 2013

Au second trimestre, la Chine connait encore des signes de ralentissement, la  croissance économique annuelle est conforme aux attentes avec un taux de 7.5% annuel contre 7.7% l’année précédente. Au niveau trimestriel, la croissance est inférieure aux attentes avec 1.7% contre 1.8% de consensus.

Ce niveau pourrait s’expliquer par le fait que le pays est toujours sous des pressions baissières avec des accords internationaux fragilisés. Cette décélération sur plusieurs périodes fait naître le doute sur l’objectif de 7.5% de croissance en 2013, ce qui permet aux décideurs de revoir leurs objectifs.

Parallèlement, la production industrielle annuelle chinoise a reculé encore et a atteint le niveau de 8.9% contre 9.2% par rapport au mois de l’année précédente.

Lire la suite
euro 2012

Quels sont les enjeux de la semaine pour la devise européenne?

D’un point de vue fondamental:

Cette semaine s’annonce riche en publications économiques, on devrait observer une continuation de la volatilité sur le marché des changes. 
La semaine dernière, la devise européenne a entamé un rebond haussier le 10 juillet sur le support des 1.2754 en affichant une hausse de 2.64%, portée par les minutes du FOMC et par le discours de Ben Bernanke.

Le président de la FED a indiqué une poursuite sans réserve des injections de 85 milliards par mois, en indiquant que la FED maintiendra probablement sa politique de taux bas pendant encore quelques temps même si le chômage passe à 6.5% (l’objectif de la FED). De plus, les investisseurs pensaient qu’une majorité des membres du FOMC était en faveur d’une baisse des injections massives de liquidité, or ce n’est pas le cas il y a “juste” la moitié des membres du FOMC.

Actuellement, La paire est toujours dans son range, la devise semble chercher sa direction depuis le rebond haussier. La dégradation de la France par Fitch ainsi que la publication des bonnes statistiques chinoises (PIB, production, ventes au détail) n’ont pas eu d’impact ce matin sur la paire eurodollar.

Lire la suite
Jrme Revillier

PAROLE D’EXPERT: “Plus que jamais le forex est intéressant!”

Bonjour Jérôme Revillier! Merci de vous prêter au jeu de notre nouvelle série de l’été “Parole d’expert”. Il n’est plus nécessaire de vous présenter tant vous êtes connu dans le milieu du trading francophone. Avec les nombreux remous des derniers mois en termes de politique monétaire et le retour des volumes sur le forex, est-ce que le marché est de nouveau intéressant à trader pour les particuliers?

La grande force du marché des changes est justement qu’il y a toujours des opportunités. Particuliers comme professionnels viennent chercher à la fois du rendement mais aussi de la protection contre le risque de change pour les investissements et les transactions.

Avec l’ambiguïté accrue du discours des banques centrales qui diverge fortement avec les actes, la nervosité devrait être présente tout au long de l’été aidée par des volumes naturellement moins forts.

Ben Bernanke a parfaitement illustré cette dualité mercredi dernier en prenant les marchés à contre-pied en annonçant que la fin du QE n’était pas pour tout de suite alors même que le ton était nettement moins accommodant lors de sa dernière conférence de presse suite au comité monétaire. Les marchés avaient alors rapidement (sur-) interprété un arrêt prochain du soutien de la FED. Le gouverneur n’a d’ailleurs pas pu cacher de grandes tensions au sein même des membres du comité sur la politique à tenir.

Mario Draghi est entré lui aussi comme jamais la BCE ne l’a fait dans le bal de l’assouplissement, en utilisant désormais des “forward Guidance” assurant des taux bas pour une durée longue. Toutefois, dans la pratique, l’austérité allemande pourrait bien rendre difficile la mise en pratique de telles promesses.

Lire la suite
inflation banque_centrale

Pourquoi les programmes de soutien des banques centrales n’ont pas créé de l’inflation?

Que ce soit dans l’Eurozone, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, ou encore au Japon, toutes les autorités monétaires, à travers les différentes banques centrales ont décidé de mener des politiques accommodantes. Les bas taux pratiqués, doublés des programmes de rachat de titre qui viennent massivement en aide aux banques, devraient logiquement entraîner l’inflation: c’est l’effet Fisher qui désigne cette relation inverse entre inflation et masse monétaire. Pourtant, l’inflation prévue demeure faible, si bien qu’une partie des gouverneurs de la FED souhaitaient préserver ces politiques plus longtemps.

Pour mieux comprendre le phénomène, il convient d’expliquer comment les prix sont amenés à monter. Sans entrer dans la théorie pure, lorsque les taux des banques baissent, c’est le “prix” de l’argent qui diminue, stimulant ainsi la “consommation” d’argent: les ménages et les entreprises empruntent. Lorsqu’ils empruntent, la banque écrit une ligne de chiffres qui crédite alors les comptes: de l’argent est créé. Cet argent est destiné à être détruit lors du remboursement de l’emprunt. Toutefois, dans l’entre-deux, davantage d’argent circule: la masse monétaire est augmentée. Les agents constatant qu’il y a davantage de monnaie en circulation, ils vont vouloir s’en approprier une grande partie, en pratiquant des prix plus élevés.

Or, en l’espèce, la quantité de monnaie en circulation ne croît pas. Dans les faits, chaque banque dispose d’un compte auprès de la banque centrale. Ce sont ces comptes qui seront crédités lors du rachat d’actif notamment. On parle alors de monnaie centrale, et de base monétaire qui s’accroît. Cette monnaie est stockée dans ces comptes, et par conséquent, ne circule donc pas dans l’économie réelle: elle est stérilisée. Ainsi, c’est toujours la même quantité d’argent qui circule de sorte que les prix n’augmentent pas par le sentiment de profusion de monnaie.

Lire la suite
chute du_prix_de_lor

Le métal jaune à 900 dollars?

Après une explosion de la valeur en 2011 allant jusqu’à 1900 dollars l’once, le cours de l’or ne cesse aujourd’hui de chuter d’heure en heure. Certains analystes craignent même passer en dessous de la barre des 1000$ d’ici peu de temps.

Depuis le début d’année, les cours des matières premières connaissent de fortes baisses. L’once d’or notamment a chuté de 30% depuis janvier 2013. La politique monétaire peu conventionnelle menée par la FED suite à la crise financière de 2007 avait pour but un assouplissement quantitatif à travers les rachats d’actifs. Cependant, la crainte des investisseurs que la banque centrale américaine ne poursuive pas cette politique a eu des conséquences sur le prix du métal jaune. Les investisseurs qui ne sont plus confrontés à un risque d’inflation se réfugient maintenant sur le dollar qui reprend de la valeur. Ce risque de faible inflation a donc fait chuter le cours de l’or puisque les métaux précieux restent un bouclier contre la hausse des prix.

Lire la suite

Recevez un plan d'investissement Crypto personalisé