Cela fait longtemps que nous avons signalé que, pour le dollar australien, il faudrait des signaux plus forts que l’amélioration de l’économie, la simple augmentation des exportations ou un bilan commercial favorable. C’est un cas très similaire à ce qu’il se passe en Europe ou aux Etats-Unis où nous observions de timides améliorations des indicateurs économiques qui, effectivement, montraient l’avance de l’économie mais cachaient une cause de fond plus grande: l’augmentation de la liquidité de capital financier dans les marchés financiers, accompagnée de l’aide des banques centrales.
C’est donc la référence en Australie. Nous constatons l’évolution des taux d’intérêt interbancaires pour l’Australie, qui sont passés de 4.75% en 2011 à 2.50% actuellement. C’est une baisse de 2.25 points basiques très significative qui a rendu les améliorations très timides de nouveau et qui est la principale cause de l’arrêt de la tendance optimiste en graphique hebdomadaire (expansion monétaire = dévaluation de la monnaie).
Il est presque certain que nous verrons la paire de devises voyager jusqu’à sa prochaine résistance sur le long terme jusqu’au niveau 0,825. Quand nous atteindrons ce support mentionné, nous pourrons observer seulement deux scenarios possibles qui pourraient aider cette paire de devises à remonter des positions. Le premier serait l’aggravation de la situation aux Etats-Unis et, de nouveau (comme cela est prévu), le débat sur le plafond de la dette qui reviendra en mars ou l’annonce d’un plan encore plus agressif de la FED. Le deuxième scenario serait l’amélioration de la situation internationale et, également, la continuation ou la baisse des taux d’intérêts interbancaires en Australie. Par conséquent, nous serons très attentifs aux prochains mouvements des gouvernements américain et australien et aux rapports économiques à grande importance.