
La monnaie unique européenne a repris la main face au dollar, en s’aventurant au-dessus de 1.46 dollar en dépit des nouvelles rumeurs concernant la restructuration de la dette grecque. L’euro a évolué dans un marché plutôt calme, encore marqué par les fêtes de Pâques, et qui attendait impatiemment la réunion de la Fed. Avant d’entrer dans le vif du sujet, les investisseurs ont pu digérer la publication de l’indice de confiance du Conference Board qui était en hausse, hausse toutefois insuffisante pour rattraper le terrain perdu au cours du mois précédent. Cela explique pourquoi le billet vert n’a pas vraiment profité de cette annonce qui était pourtant très attendue des marchés financiers.
Profitant d’un dollar faible et d’une hausse des actions, le loonie a gagné au cours de la séance d’hier près de 0.4%, confirmant le schéma haussier observé par les experts. Depuis la fin du mois de juin, la devise canadienne s’est appréciée de 12% face à l’USD et a atteint son plus haut niveau à 94.55 cents le 21 avril dernier.
Le conseiller économique du Kremlin, Arkady Dvorkovich, a plaidé officiellement pour un rouble fort sur le marché des changes, contredisant ainsi les récents propos tenus
Sur le front économique, le taux de chômage en Suède a opéré une remontée en mars derniers pour s’établir à 8.1% de la population active contre 7.9% en février.
Plusieurs types d’obligations existent:
– les obligations d’Etat qui représentent un titre de créance sur le Trésor public. En France, il s’agit par exemple de l’OAT et en Allemagne du Bund qui fait référence dans la zone euro.
– Les obligations du secteur publique. Par exemple: EDF, Air France/KLM etc…
– Les obligations du secteur privé. Par exemple: Bouygues Telecom, Veolia etc…
Ces trois types d’obligations ont plusieurs modes de remboursement possible. On parle alors:
– d’obligations classiques à taux fixe, c’est à dire que le taux nominal à l’achat n’évoluera pas dans le temps
– d’obligations à taux variable, c’est à dire que le rendement de l’obligation évolue en fonction des taux d’intérêts
– d’obligations indexées. Il s’agit par exemple du célèbre emprunt Pinay dans les années 50 qui était indexé sur le cours du Napoléon.
Très concrètement, un particulier qui achète une obligation – disons étatique – prête de l’argent à l’Etat pour une somme qui est égale à la valeur nominale de l’obligation. En échange, le particulier touche chaque année des intérêts sur cet emprunt, c’est ce qu’on appelle le « coupon ». Lors de l’achat de l’obligation, l’Etat concerné s’est engagé à rembourser l’emprunt à une date précise. Il peut s’agir d’emprunts sur cinq ans, sur dix ans voire plus parfois.
Exemple: Supposons que les obligations allemandes à échéance 25 avril 2016 se négocient à 3%. Cela signifie tout simplement que pour une valeur nominale de 1 euro, l’Etat allemand s’engage à rembourser cet euro le 25 avril 2016, plus l’intérêt de 3% d’un euro tous les ans à la date du 25 avril.
Le profil type de l’investisseur qui place son argent sur les obligations est celui de l’investisseur prudent qui cherche à mettre à l’abri une partie de ses actifs des turbulences du marché. Cependant, de plus en plus, du fait de la crise souveraine en Europe, nombreux sont les spéculateurs qui entrent sur ce marché afin de profiter des opportunités de gains rapides liées aux difficultés financières et budgétaires de nombreux Etats.
Le principal avantage des obligations est qu’elles constituent des investissements sans risque puisque, même si un Etat n’est pas en mesure d’honorer sa dette, il peut toujours se refinancer par d’autres obligations ou faire appel à la solidarité internationale. L’Etat est, en effet, le plus sur des emprunteurs car, dans les faits, il ne peut pas faire faillite. Une réflexion similaire peut s’appliquer pour les obligations émises par les entreprises publiques ou les entreprises privées dont le risque d’être en situation d’illiquidité est quasiment nul.
Le principal désavantage des obligations est qu’elles ne permettent, en aucun cas, de profiter par exemple des vagues d’optimisme qui poussent les marchés financiers à la hausse, comme pour les actions ou les devises.
Toutefois, il convient de noter qu’afin de pallier cet état de fait, des obligations convertibles en actions ont fait leur apparition. Leur fonctionnement est simple: le détenteur de cette obligation peut à tout moment décider de transformer son capital en action. L’avantage est double puisqu’en période de baisse des marchés actions, il peut conserver son pouvoir d’achat et, en période de hausse, il peut profiter de rendements plus avantageux par le biais d’une simple conversion.
La rédaction de forex.fr conseille fortement d’investir dans les obligations étatiques, un investissement quasiment sans risque, dans une stratégie de diversification du portefeuille. Cela permet en effet de miminiser l’impact du marché sur la totalité de l’investissement engagé. Plusieurs brokers, notamment Saxo Banque et Etoro, proposent à l’heure actuelle un large choix d’obligations. Deux opportunités d’achat se présentent en ce moment aux investisseurs.
Du fait de l’aide financière apportée à la Grèce, à l’Irlande et au Portugal par le FMI et l’UE, acheter de la dette de ces trois pays représente un réel intérêt lorsqu’on sait que les taux de rendement battent, quasiment chaque semaine, de nouveaux records. Bien que le risque de faillite fut avancée pour ces pays, il semble totalement exclu désormais. Pour preuve, la spéculation est très forte et à chaque émission obligataire, la demande est en forte croissance ce qui permet à ces pays de ne pas avoir de réelles difficultés pour lever de l’argent sur le marché.
Considéré comme une « relique barbare » par l’économiste britannique John Maynard Keynes, l’or a connu un véritable renouveau au cours des dernières années. En regardant de près l’évolution des cours, il semblerait que la règle empirique énoncée en son temps par Raymond Barre, selon laquelle le cours de l’once d’or a tendance à se fixer à dix fois celui du baril de pétrole, semble se vérifier. Depuis la fin de la convertibilité du dollar en or, en 1971, sous la présidence Nixon, l’or a retrouvé un statut de valeur refuge sur les marchés financiers, suscitant à de multiples périodes, notamment lorsque l’inflation est élevée, l’attrait des épargnants.
Historiquement, l’or s’adresse typiquement au « bon père de famille » qui souhaite protéger ses avoirs dans un actif physique. Cependant, l’or n’est pas considéré généralement comme un actif très rémunérateur. Pour autant, au cours des deux dernières années, surtout depuis la crise des subprimes, l’or a connu un véritable rebond qui a rendu cet investissement très attractif pour les spéculateurs. De nos jours, l’or est certainement considéré comme l’un des investissements les plus intéressants et les plus rémunérateurs.
Il est possible d’investir sur l’or en ayant recours soit à une banque commerciale qui propose des contrats sur l’or, soit en ayant recours directement à un courtier en ligne ce qui a l’avantage de réduire les coûts du fait de l’absence de commission. L’or est coté en once et en dollars américains. Il est principalement échangé sur les places de New York, Londres, Zurich et Hong Kong.
Pour trader sur l’or, encore faut-il comprendre les facteurs qui influencent les cours. Ils sont au nombre de trois :
1. La faiblesse des taux directeurs et l’inflation
2. L’incertitude sur les marchés liés par exemple à une crise économique, à une crise souveraine ou encore à un contexte de conflit militaire ou de tensions géopolitiques internationales
3. Les achats des banques centrales sur le marché de l’or
Ces trois facteurs ont habituellement pour conséquence de pousser les cours à la hausse.
Pour acheter de l’or, le moment le plus propice est lorsque les cours se replient, soit en raison d’un évènement extérieur au marché, soit en raison de prises de bénéfices, afin de profiter à terme du rebond.
Il existe deux moyens pour investir sur l’or :
1. L’or physique, c’est-à-dire les lingots
2. Les produits adossés à l’or, comme les ETF aussi appelés trackers
Depuis la crise économique et financière de 2008, les cours de l’or ont considérablement augmenté, passant de 630 dollars l’once en janvier 2007 à plus de 1400 dollars l’once en avril 2011.
Selon la principale société de conseil sur l’or, GFMS, les cours du métal jaune devraient continuer d’augmenter tout au long de l’année 2011 pour atteindre plus de 1600 dollars d’ici à la fin de l’année.
Le conseil investissement de forex.fr :
Il est possible d’accroître ses gains sur l’or en jouant à la fois sur les taux de change et l’évolution des cours de l’once. Ainsi, sur les six premiers mois de l’année 2010, l’or a pris près de 40%. En considérant qu’un investisseur achète de l’or coté en dollar américain, et qu’il a vendu en janvier 2010 ses euros afin d’acheter de l’or, cet investisseur a pu réaliser une performance très enviable, profitant à la fois de la hausse du dollar face à l’euro et de la hausse de l’or.
A part un revers du marché, l’or ne représente en aucune façon des risques importants pour les investisseurs qui choisissent cet actif.
Selon la banque centrale de l’île de Taïwan, du fait de la hausse très importante du cours de l’once d’or, le montant des réserves a
Bien que les principales places financières aient été fermées en raison des fêtes de Pâques, le marché des devises, qui est international, est resté ouvert, entraînant une faible évolution des principales paires en l’absence d’indicateurs majeurs. Les tendances des derniers jours se sont accentuées dans leur ensemble.
Du fait d’une chute des actions américaines, qui a entrainé un regain de prudence des intervenants, le billet vert a repris du terrain face aux principales monnaies, à commencer par le dollar australien qui se trouvait à un plus haut historique face à la devise américaine. La chute des actions américaines fut de 0.3%, chute suffisante pour avoir un réel impact dans un marché atypique.
La couronne norvégienne était toujours en hausse hier du fait de rumeurs concernant de nouvelles hausses des taux par la banque centrale. La devise s’échangeait autour de 5.3576 face à l’USD après avoir gagné sur la séance près de 0.6%. Dans la foulée, la couronne suédoise a affiché des gains très importants, à hauteur de 0.8% face au dollar américain.
Cette dernière est une figure importante du monde du trading. A l’âge de 17 ans, elle commence à se lancer dans l’analyse technique et effectue ses premiers trades dans les domaines des futures et des matières premières. Ce n’est qu’à 27 ans qu’elle commence le Forex, en 1999. Elle est très connue pour ses nombreuses analyses techniques qui sont notamment reprises par des sites spécialisés dans le Forex comme FXStreet. Depuis, Raghee Horner vit de ses trades et de ses écrits dans le sud de la Floride.