Début de semaine plutôt pessimiste pour les investisseurs du marché des changes. Le cross majeur EURUSD s’échangeait autour de 1.4354 dans les premiers échanges européens alors que les bourses du Vieux-Continent marquaient le pas, Londres perdant 0.82% à l’ouverture, Francfort 1.28% et Milan 0.94%.
Scénario pour l’EURUSD:
Au cours de la semaine passée, la parité a essentiellement évolué dans une bande de fluctuation comprise entre 1.4226 et 1.4518. Pour la semaine à venir, la bande 1.4000-1.4500 devrait être encore valable, du fait la volatilité qui devrait rester très marquée sur le marché Forex. Pour la séance d’aujourd’hui, nous recommandons de prendre en compte le support à 1.4280 et la résistance à 1.4450.
La journée devrait être particulièrement calme au niveau des indicateurs économiques, ce qui ne devrait pas empêcher des mouvements importants sur le cross. Le principal indicateur à surveiller sera, à 14h30, l’évolution de l’indice d’activité nationale américaine qui est fourni par la branche de Chicago de la banque centrale américaine. Vraisemblablement, l’indicateur devrait confirmer un ralentissement de l’activité économique aux Etats-Unis ce qui devrait peser sur le dollar américain.
Analyse fondamentale de l’EURUSD
La dégradation de la note souveraine des Etats-Unis et le manque de réponse tangible apportée à la crise par le couple franco-allemand lors du sommet de la semaine dernière continuent d’avoir un impact notable sur les échanges sur le marché des changes, notamment en favorisant un repli des investisseurs sur le JPY et le CHF.
La monnaie des 17, qui est pénalisée par la crise souveraine, a affiché un maintien notable par rapport à d’autres devises, notamment les devises matières premières, principalement du fait des rachats d’obligations de la part de la BCE. Jusqu’à quand cependant puisque ces achats sont présentés comme exceptionnels…
Les perspectives de croissance dans la zone euro devraient, aussi, à terme, peser considérablement sur la tenue de l’EUR. La patronne du Medef, Mme Parisot, a exprimé d’ailleurs son scepticisme ce matin sur la prévision de croissance de 2% du gouvernement français pour cette année.
Les marchés, qui s’inquiètent de plus en plus de l’imminence d’une nouvelle période de récession ou, tout du moins, d’une croissance atone, devraient continuer de s’orienter vers les valeurs sûres dans les semaines à venir, surtout tant qu’aucune mesure sérieuses n’aura été prise par les gouvernements des deux bords de l’Atlantique.
Début de semaine plutôt pessimiste pour les investisseurs du marché des changes. Le cross majeur EURUSD s’échangeait autour de 1.4354 dans les premiers échanges européens alors que les bourses du Vieux-Continent marquaient le pas, Londres perdant 0.82% à l’ouverture, Francfort 1.28% et Milan 0.94%.
Scénario pour l’EURUSD:
Au cours de la semaine passée, la parité a essentiellement évolué dans une bande de fluctuation comprise entre 1.4226 et 1.4518. Pour la semaine à venir, la bande 1.4000-1.4500 devrait être encore valable, du fait la volatilité qui devrait rester très marquée sur le marché Forex. Pour la séance d’aujourd’hui, nous recommandons de prendre en compte le support à 1.4280 et la résistance à 1.4450.
La journée devrait être particulièrement calme au niveau des indicateurs économiques, ce qui ne devrait pas empêcher des mouvements importants sur le cross. Le principal indicateur à surveiller sera, à 14h30, l’évolution de l’indice d’activité nationale américaine qui est fourni par la branche de Chicago de la banque centrale américaine. Vraisemblablement, l’indicateur devrait confirmer un ralentissement de l’activité économique aux Etats-Unis ce qui devrait peser sur le dollar américain.
Analyse fondamentale de l’EURUSD:
La dégradation de la note souveraine des Etats-Unis et le manque de réponse tangible apportée à la crise par le couple franco-allemand lors du sommet de la semaine dernière continuent d’avoir un impact notable sur les échanges sur le marché des changes, notamment en favorisant un repli des investisseurs sur le JPY et le CHF.
La monnaie des 17, qui est pénalisée par la crise souveraine, a affiché un maintien notable par rapport à d’autres devises, notamment les devises matières premières, principalement du fait des rachats d’obligations de la part de la BCE. Jusqu’à quand cependant puisque ces achats sont présentés comme exceptionnels…
Les perspectives de croissance dans la zone euro devraient, aussi, à terme, peser considérablement sur la tenue de l’EUR. La patronne du Medef, Mme Parisot, a exprimé d’ailleurs son scepticisme ce matin sur la prévision de croissance de 2% du gouvernement français pour cette année.
De son côté, le dollar était surtout pénalisé en ce début de semaine par les spéculations selon lesquelles le patron de la Réserve Fédérale, Ben Bernanke, va annoncer, le 26 août prochain, lors de la conférence de Jackson Hole, que l’institut d’émission va augmenter les mesures de soutien monétaire à l’économie. Dans le cadre du QE 2, la Fed avait acheté de novembre 2010 à juin 2011 pour 600 milliards de dollars en bons du Trésor.
Les marchés, qui s’inquiètent de plus en plus de l’imminence d’une nouvelle période de récession ou, tout du moins, d’une croissance atone, devraient continuer de s’orienter vers les valeurs sûres dans les semaines à venir, surtout tant qu’aucune mesure sérieuse n’aura été prise par les gouvernements des deux bords de l’Atlantique. Dans ce sens, le plan annoncé pour l’emploi de Barack Obama qui doit être dévoilé en septembre sera scruté de près par les investisseurs, sachant au demeurant que les non-farm payrolls ne vont pas tarder à tomber.