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ACtualites du marche des changes

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Analyse technique de l’once d’or du 30 septembre

En ce vendredi, au lendemain d’un vote crucial du Parlement allemand sur l’élargissement du FESF, l’once d’or a étrangement repris du terrain pour évoluer à 10H30, heure de Paris, autour de 1630.25 par rapport à un cours d’ouverture de 1617.75.
La fin de l’or comme valeur refuge?
Dans un article du quotidien Lemonde.fr en date du 28 septembre, les journalistes du respecté journal français soulignaient que “l’or n’est plus une valeur refuge”, en se basant sur la baisse de près de 20% de l’once au cours du mois de septembre qui l’a conduit au niveau de 1 534 USD le 26 septembre. Le quotidien rappelle à juste titre que l’once était encore à 1 921 USD le 6 septembre dernier, date de son pic historique.
Cependant, ce serait avoir une appréhension trompeuse du marché de l’or que croire que l’once n’est plus une valeur refuge et que ce statut s’est entièrement reporté sur le dollar américain, comme expliqué dans cet article.
Le professionnels de l’or, réuni il y a deux semaines à la conférence annuelle sur l’or à Montréal, ont bien constaté une correction technique, vers 1 600 USD, qui peut constituer un bon point d’entrée pour acheter de l’or comme nous l’avons déjà mis en avant dans ces colonnes, mais ils restent clairement bullish pour les mois à venir.
Dans la catégorie des pronostiques, c’est certainement le groupe AngloGold, numéro trois mondial de l’or, qui est le plus optimiste, prédisant déjà un retour de l’once, d’ici à la fin de l’année, vers 2 200 dollars. Une hypothèse qui n’est pas totalement surréaliste.
Scénario d’évolution des cours de l’once d’or:
Après une chute prévisible vers 1 500 USD, l’or continue sa reprise, d’un pas assez faible et nos services estiment que l’once pourrait continuer sa hausse sur une base journalière jusqu’à 1 639.45 voire 1 652.95. Sur une base hebdomadaire, la remontée de l’once pourrait conduire vers la zone de 1 771 qui constitue un point crucial pour l’or avec un potentiel de retournement qui est assez important.
Du point de vue des fondamentaux, tout semble plaider pour une reprise de l’or. Quand bien même l’élargissement du FESF fut adopté par Berlin, le processus de vote n’est pas encore terminé et il ne pourrait se conclure qu’à la fin du mois d’octobre, avec un vote en Slovaquie qui reste crucial pour de nombreux observateurs. Enfin, une nouvelle aide à la Grèce n’exclut en rien une faillite – ordonnée ou désordonnée – à terme et, surtout, derrière la Grèce, il y a d’autres pays en difficulté financière, comme l’Italie. Un regard plus attentif sur l’adjudication italienne d’hier aurait certainement été riche d’enseignements pour la suite.
En ce vendredi, au lendemain d’un vote crucial du Parlement allemand sur l’élargissement du FESF, l’once d’or a étrangement repris du terrain pour évoluer à 10H30, heure de Paris, autour de 1 630.25 USD par rapport à un cours d’ouverture de 1 617.75 USD.

La fin de l’or comme valeur refuge?

Dans un article du quotidien Lemonde.fr en date du 28 septembre, les journalistes du respecté journal français soulignaient que “l’or n’est plus une valeur refuge“, en se basant sur la baisse de près de 20% de l’once au cours du mois de septembre qui l’a conduit au niveau de 1 534 USD le 26 septembre. Le quotidien rappelle à juste titre que l’once était encore à 1 921 USD le 6 septembre dernier, date de son pic historique.
Cependant, ce serait avoir une appréhension trompeuse du marché de l’or que croire que l’once n’est plus une valeur refuge et que ce statut s’est entièrement reporté sur le dollar américain, comme expliqué dans cet article.
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Les nouvelles économiques du 30 septembre 2011

Sur le plan macroéconomique, la séance d’hier fut chargée.
En fin de matinée fut publiée le sentiment économiques dans la zone euro qui a fortement baissé ce mois-ci, selon les chiffres communiqués par la Commission Européenne. L’indice du sentiment a perdu près de 3.4 points, à 95 points, revenant ainsi à ses niveaux de fin 2009. Le marché s’attendait à 96.
Au niveau américain, le taux de croissance du PIB a été revu officiellement en hausse hier, avec une progressions de 1.3% en rythme annualisé par rapport aux trois mois précédents, contre une estimation de 1.2% initialement. A noter aussi que le nombre de personnes demandant une première indemnisation chômage outre-Atlantique a baissé plus que prévu, à 391 000 contre 428 000 la semaine précédente.
Enfin, sur le marché obligataire, l’émission italienne a eu un coût très important puisque le rendement de l’emprunt à 10 ans a atteint un nouveau plus haut depuis la création de l’euro, à 5.96%, du fait de l’anxiété persistante des investisseurs concernant la dette publique italienne. Le Trésor a réussi hier à placer pour 7.86 milliards d’euros d’obligations alors qu’il avait un objectif compris entre 5.5 et 9 milliards d’euros.
Sur le plan macroéconomique, la séance d’hier fut chargée.
En fin de matinée fut publié le sentiment économique dans la zone euro qui a fortement baissé ce mois-ci, selon les chiffres communiqués par la Commission Européenne. L’indice du sentiment a perdu près de 3.4 points, à 95 points, revenant ainsi à ses niveaux de fin 2009. Le marché s’attendait à 96.
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Les marchés financiers attendent le vote allemand en fin de matinée

Les nombreux indicateurs macroéconomiques de la journée sont passés en arrière-plan aujourd’hui alors que les marchés attendent avec une certaine fébrilité le résultat du vote allemand sur l’élargissement des pouvoirs du FESF.
Début des pourparlers au Bundestag
Depuis 9h, heure de Paris, les députés allemands de la Chambre basse ont commencé à débattre de l’élargissement du FESF sur lequel ils doivent se prononcer en fin de matinée. Selon les propos du chef du groupe conservateur Volker Kauder, la loi correspondante devrait être approuvée à une large majorité. Ainsi, l’Allemagne deviendrait le 11ème pays à se prononcer, juste au lendemain du vote positif de la Finlande. Ce vote devrait offrir une nouvelle impulsion au processus, en attendant que six autres pays européens, dont la Slovaquie, ne se prononcent. En ligne de mire, une aide de 8 milliards d’euros pour la Grèce.
Afin de connaître en temps réel le résultat du vote du Bundestag, suivez notre rédaction en cliquant ici.
Point sur l’EURUSD
L’EURUSD n’a pas impacté jusqu’à présent la chute faible des indices européens et notamment du CAC 40 puisque le cross s’affiche en hausse mais évoluant toujours dans une bande de fluctuation très étroite. A 10h, l’EURUSD atteignait 1.3658, soit une hausse par rapport à son niveau d’ouverture à 1.3521.
Les investisseurs du marché des changes anticipent une bonne nouvelle venant de Berlin donc il va falloir s’attendre à une hausse du cross en fin de matinée qui pourrait lui permettre d’atteindre 1.3690, première résistance pour la paire. En cas de cassure de cette résistance, la paire pourrait par la suite grimper jusqu’à 1.3746.
Il faudra toutefois faire attention à la répartition des votes au Bundestag qui devrait donner une très bonne idée de la marge de manoeuvre de la chancelière allemande pour la suite des évènements.
Une correction technique de l’EURUSD est ensuite à prévoir car, comme souvent, après une bonne nouvelle, les marchés vont corriger ce qui pourrait ramener la paire vers son principal support, à 1.3364.
Données macroéconomiques
Au niveau macroéconomique, la séance risque d’être chargée. Elle fut ouverte par la publication du taux de chômage en Allemagne qui a chuté à 6.9%, son plus bas niveau depuis la réunification du pays il y a 20 ans. Cette nouvelle a certainement offert un certain soutien à l’EURUSD.
Pour cette fin de matinée, il faudrait faire attention à 11h à la confiance des consommateurs qui est attendue stable. Après-midi américain ensuite avec à 14h30 une pléiade de données dont le PIB qui est prévu à 1.2%, en hausse, et les nouvelles demandes hebdomadaires d’allocation-chômage.
Les nombreux indicateurs macroéconomiques de la journée sont passés en arrière-plan aujourd’hui alors que les marchés attendent avec une certaine fébrilité le résultat du vote allemand sur l’élargissement des pouvoirs du FESF.

Début des pourparlers au Bundestag

Depuis 9h, heure de Paris, les députés allemands de la Chambre basse ont commencé à débattre de l’élargissement du FESF sur lequel ils doivent se prononcer en fin de matinée. Selon les propos du chef du groupe conservateur Volker Kauder, la loi correspondante devrait être approuvée à une large majorité. Ainsi, l’Allemagne deviendrait le 11ème pays à se prononcer, juste au lendemain du vote positif de la Finlande. Ce vote devrait offrir une nouvelle impulsion au processus, en attendant que six autres pays européens, dont la Slovaquie, ne se prononcent. En ligne de mire, une aide de 8 milliards d’euros pour la Grèce.
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Jour J pour la Grèce!

C’est aujourd’hui que les parlementaires allemands doivent voter sur la Grèce. Un “Oui” est évidemment largement attendu ce qui devrait ouvrir la voie au versement de 8 milliards d’euros au pays hellénique.
Depuis hier, de nombreuses rumeurs et informations de presse ont été communiquées sur la situation en Grèce, certaines parmi les plus fantaisistes. Bild a ainsi annoncé que Berlin s’attend à une faillite du pays avant Noël tandis qu’un quotidien d’informations économiques français annonçait le même jour que Berlin prépare un plan secret pour venir en aide à Athènes.
Autre information de presse venant du quotidien grec Naftemporiki, la participation du secteur privé à un programme d’échange de dette souveraine grecque aurait atteint l’objectif fixé par le gouvernement de 90% alors qu’elle n’était que de 75% il y a encore quelques semaines.
En dépit d’inquiétudes persistantes, les responsables européens ont voulu jouer la prudence et rassurer. Ainsi, le chef de la Commission Européenne, José Manuel Barroso, a reconnu que la crise de la dette est “le plus grande défi de l’histoire” de l’UE mais a affirmé que la Grèce “est et restera dans la zone euro”, ajoutant que “les pays européens continueront de se montrer solidaires avec Athènes”.
De son côté, Angela Merkel n’a pas voulu se prononcer sur l’éventualité d’une renégociation des modalités du deuxième plan d’aide à la Grèce, préférant attendre que l’audit mené par la troïka à Athènes soit terminée. Elle a toutefois reconnu sa déception après la publication des chiffres du déficit budgétaire en septembre.
Suivez en direct avec forex.fr l’évolution de la situation en Grèce en cliquant ici!
C’est aujourd’hui que les parlementaires allemands doivent voter sur la Grèce. Un “Oui” est évidemment largement attendu ce qui devrait ouvrir la voie au versement de 8 milliards d’euros au pays hellénique.
Depuis hier, de nombreuses rumeurs et informations de presse ont été communiquées sur la situation en Grèce, certaines parmi les plus fantaisistes. Bild a ainsi annoncé que Berlin s’attend à une faillite du pays avant Noël tandis qu’un quotidien d’informations économiques français annonçait le même jour que Berlin prépare un plan secret pour venir en aide à Athènes.
Autre information de presse venant du quotidien grec Naftemporiki, la participation du secteur privé à un programme d’échange de dette souveraine grecque aurait atteint l’objectif fixé par le gouvernement de 90% alors qu’elle n’était que de 75% il y a encore quelques semaines. Cette information n’est pas encore officielle.
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La Grèce n’est pas le seul endroit où l’austérité a échoué…

Bien que le Royaume-Uni n’ait pas un problème avec sa dette de l’ampleur de la Grèce (ce qui n’a pas empêché le Premier ministre Cameron d’exprimer ses craintes que le Royaume-Uni ne devienne la prochaine Grèce), les efforts engagés au cours des deniers mois par le 10 Downing Street se sont avérés être un échec cuisant.
En dépit de sérieuses coupes dans les dépenses, le déficit continue d’augmenter comme le souligne le tableau ci-dessous. Le rapport dette nette du secteur public/déficit s’est considérablement aggravé en août 2011 par rapport à août 2010 selon les données officielles.
La Banque d’Angleterre au secours d’une économie moribonde?
Si le gouvernement envisage sérieusement de prolonger l’austérité, la BoE s’inquiète plutôt de son côté de l’état de l’économie britannique. Le compte-rendu de la réunion de politique monétaire des 7 et 8 septembre laisse entendre que l’institut d’émission va se lancer de nouveau dans des injections de fonds dans l’économie, pour un montant de 50 milliards de livres sterlings. Seule voix discordante, celle d’Adam Posen.
La division du comité de politique monétaire d’il y a quelques mois a volé en éclat avec le renouveau de la crise.
Au moins, l’économie britannique risque de respirer un peu mieux avec ces injections de liquidités mais la crise reste et demeure. Tant que la zone euro ne sera pas sauvée, le Royaume-Uni ne sera pas tranquille.
Bien que le Royaume-Uni n’ait pas un problème avec sa dette de l’ampleur de la Grèce (ce qui n’a pas empêché le Premier ministre Cameron d’exprimer ses craintes que le Royaume-Uni ne devienne la prochaine Grèce), les efforts engagés au cours des deniers mois par le 10 Downing Street se sont avérés être un échec cuisant.
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Fiche technique sur le micro trading

Qu’est-ce que le micro trading?
Pour faire simple, le micro trading  est une approche de trading intra day qui consiste à consacrer la première heure de cotation sur les marchés financiers au trading. C’est en général une période très propice pour accumuler les gains du fait de la grande activité des opérateurs et d’une volatilité élevée.
Pour les investisseurs Forex, cela consiste à trader pendant la première heure d’ouverture de la session européenne, c’est-à-dire de 9h à 10h, heure française.
A qui s’adresse le micro-trading?
Le micro trading s’adresse à un profil d’investisseur très spécifique: il s’agit essentiellement d’investisseurs qui ont déjà une très bonne connaissance du trading et des marchés financiers et qui ne peuvent pas consacrer beaucoup de temps par jour au trading. (Une alternative abordable pour les investisseurs novices est le trading hebdomadaire par exemple).
Comment s’organise concrètement une séance de micro trading?
Parmi les indicateurs techniques les plus promptes à s’appliquer à une stratégie de micro trading, il convient de mentionner le stochastique, rendu populaire par G. Lane, en prenant en considération une unité de temps de l’ordre de la minute.
Etape 1: Afficher un stochastique à 21 périodes sur un graphique en une minute dès l’ouverture du marché
Etape 2: Attendre que le stochastique se trouve en zone de surachat (c’est-à-dire au-dessus de 80) ou en zone de survente (c’est-à-dire en-dessous de 20)
Etape 3: Prendre position immédiatement lorsque les deux lignes du stochastique se croisent. Si le croisement a lieu en zone de surachat, il s’agira d’un signal de vente et, inversement, s’il a lieu en zone de survente, il s’agirait d’un signal d’achat
Etape 4: Placer les stops soit sur les creux intermédiaires soit sur les pics successifs
Etape 5: La position se clôture automatiquement dès que le stop est touché
Quels sont les avantages du micro trading?
– un gain de temps substantiel puisqu’il s’agit de trader seulement une heure par jour
– une bonne stratégie de trading afin de diversifier son portefeuille d’investissement qui est idéale pour quiconque investit en même temps sur le long terme
– une gestion des positions très simple. En entrant sur le marché à l’achat juste après un creux, ou à la vente, juste après un pic, permet d’identifier graphiquement rapidement et sans difficulté le premier stop à placer qui est habituellement proche du point d’entrée.
Quels sont les inconvénients du micro trading?
– une approche de trading qui ne peut réellement s’appliquer qu’aux marchés les plus liquides comme les actions, certaines futures ou encore les monnaies
– un stress très important qui nécessite une bonne gestion de ses émotions
– une grande réactivité afin de profiter des mouvements du marché
L’avis de forex.fr:
Très pratique, le micro trading n’est cependant pas réservé aux débutants car il nécessite une très grande maîtrise des mouvements des marchés financiers et une bonne connaissance des indicateurs techniques et macroéconomiques.
Si ce trading se limite à une heure par jour, c’est une heure complète qu’il nécessite avec un attention totale pendant toute la durée du trading afin de profiter des mouvements du marché.
Dans ces lignes, notre rédaction a décidé de présenter l’approche la plus basique du micro trading mais d’autres approches, beaucoup plus sophistiquées, existent également.

Qu’est-ce que le micro trading?

Pour faire simple, le micro trading est une approche de trading intra day qui consiste à consacrer la première heure de cotation sur les marchés financiers au trading. C’est en général une période très propice pour accumuler les gains du fait de la grande activité des opérateurs et d’une volatilité élevée.

Pour les investisseurs Forex, cela consiste à trader pendant la première heure d’ouverture de la session européenne, c’est-à-dire de 9h à 10h, heure française.

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DollarPoundEuroYen

Analyse Forex GBPUSD: Hausse modérée avant le vote du Bundestag

Le cross GBPUSD a légèrement progressé depuis l’ouverture des échanges ce matin, dans la foulée d’une hausse de la monnaie des 17.
Scénario du jour:
Le cross GBPUSD reste en hausse depuis ce matin avec un gain à 12h30, heure de Paris, de 0.20%, à 1.5662 par rapport à un cours d’ouverture à 1.5636. Le plus haut atteint pour ce début de session est à 1.5675 avec une stabilisation manifeste autour du niveau de 1.5660 qui devrait perdurer le reste de la journée.
Une chute de la paire n’est pas à exclure à l’approche du vote du Bundestag sur la Grèce qui est prévu demain et alors que les rumeurs ne cessent d’affluer sur les marchés financiers ce qui pourrait provoquer une déroute des investisseurs. Il convient donc d’être prudent et de conserver une bande de fluctuation pour la paire comprise aujourd’hui entre 1.5525 et 1.5746, soit son plafond du 21 septembre dernier.
Il y a manifestement de grandes chances pour que la corrélation GBPUSD et EURUSD soit visible au cours des prochaines 48 heures.
Sur le moyen terme, nous restons vendeur pour le GBP étant donné que la dernière réunion de la Banque d’Angleterre a clairement mis en évidence que les membres du comité vont s’orienter vers de nouveaux assouplissements monétaires afin de soutenir l’économie britannique.
Evènements macroéconomiques du jour:
Au niveau des données macroéconomiques, il faudra simplement jeter un oeil au volume officiel des commandes de biens durables aux Etats-Unis cet après-midi et ensuite au discours du président de la banque centrale américaine Ben Bernanke. Il est peu probable que ces deux évènements du calendrier influent beaucoup sur le cross.
Point sur les fondamentaux
C’est évidemment la Grèce qui est au coeur des discussions des opérateurs financiers en ce mercredi. L’adoption comme prévu d’un nouvel impôt foncier hier a été applaudi par les investisseurs mais l’inquiétude reste toujours très présente dans les esprits. Plusieurs inconnues demeurent, notamment concernant une éventuelle augmentation de la capacité du FESF qui serait logiquement nécessaire et concernant la participation des banques au plan d’aide.
Selon un article du Financial Times qui a été repris dans toute la presse mondiale, les pays européens restent encore très divisés sur ce dernier point. L’Allemagne et les Pays Bas militeraient notamment pour ouvrir de nouvelles négociations avec le secteur privé mais, selon plusieurs sources, les dirigeants allemands seraient eux-mêmes divisés.
Le vote du Bundestag attendu demain devrait toutefois apporter quelques éléments de réponse et, si les marchés réussissent à réagir rationnellement, devrait conduire à une embellie financière, somme toute passagère. N’est-ce pas en effet Nouriel Roubini qui a, ce matin encore, affirmé que nous sommes déjà en récession? Pas de quoi se réjouir pour les trimestres à venir…
Le cross GBPUSD a légèrement progressé depuis l’ouverture des échanges ce matin, dans la foulée d’une hausse de la monnaie des 17.

Scénario du jour:

Le cross GBPUSD reste en hausse depuis ce matin avec un gain à 12h30, heure de Paris, de 0.20%, à 1.5662 par rapport à un cours d’ouverture à 1.5636. Le plus haut atteint pour ce début de session est à 1.5675 avec une stabilisation manifeste autour du niveau de 1.5660 qui devrait perdurer le reste de la journée.
Une chute de la paire n’est pas à exclure à l’approche du vote du Bundestag sur la Grèce qui est prévu demain et alors que les rumeurs ne cessent d’affluer sur les marchés financiers ce qui pourrait provoquer une déroute des investisseurs. Il convient donc d’être prudent et de conserver une bande de fluctuation pour la paire comprise aujourd’hui entre 1.5525 et 1.5746, soit son plafond du 21 septembre dernier.
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Un livre choc révèle le chaos à la Maison Blanche pendant la crise des subprimes

C’est un livre que les conseillers en communication de la Maison Blanche font tout pour décrédibiliser, à défaut de pouvoir empêcher sa sortie. Depuis le 20 septembre dernier, les américains ont la chance de pouvoir lire “Confidence Men: Wall Street, Washington and the Education of a President” écrit par le vainqueur du Prix Pulitzer, Ron Suskind. Disponible sur Amazon et les autres sites de vente en ligne, aucune date de sortie en France de l’ouvrage n’est pour l’instant connue.
Dans ce livre polémique qui raconte les premiers mois du président Obama à la Maison Blanche, la nouvelle administration essayant de gérer la crise des supprimes, c’est un président en manque de qualités managériales qui transparait au cours des différentes pages.
Au lieu d’un centre de crise, “la politique intérieure de l’administration (Obama) est rapidement devenu une société de débats dirigées par Larry Summers” qui était alors l’éminence grise du président, selon Suskind.
Au delà de l’initiation d’un homme politique à la machine fédérale, qui souligne l’inexpérience et le manque d’organisation du président, cet ouvrage fait quelques révélations choc, notamment sur la gestion de la crise des supprimes. Selon Suskind, le président Obama aurait demandé au Secrétaire au Trésor, Tim Geithner, de préparer un plan de démantèlement de Citigroup en pleine crise, ordre qui n’aurait jamais été appliqué par le principal concerné.
La banque, qui faisait partie des établissements financiers “too big to fail”, fut l’une des principales victimes de la crise. Suite à une chute des actions du groupe de plus de 70% le 23 novembre 2008, le gouvernement fédéral fut contraint d’intervenir en urgence en garantissant plus de 300 milliards de dollars de ses actifs en échange d’une participation dans l’entreprise. C’est justement à ce moment là que le président aurait demandé à son secrétaire au Trésor d’envisager un démantèlement du groupe, ce dernier faisant peser trop de risques sur le système financier américain.
Quelques jours avant la sortie du livre outre-Atlantique, cette information avait déjà été communiquée dans la presse, contraignant Tim Geithner a nié catégoriquement ces allégations.
L’avis de forex.fr: Un excellent ouvrage qui permet de s’immiscer au centre du pouvoir américain au moment crucial de la prise de fonction d’un nouveau président, souvent étiqueté par ses adversaires comme inexpérimenté, et à un moment unique de l’histoire, lors de la crise économique et financière de 2008.
C’est un livre que les conseillers en communication de la Maison Blanche font tout pour décrédibiliser, à défaut de pouvoir empêcher sa sortie. Depuis le 20 septembre dernier, les américains ont la chance de pouvoir lire “Confidence Men: Wall Street, Washington and the Education of a President” écrit par le vainqueur du Prix Pulitzer, Ron Suskind.

Disponible sur Amazon et les autres sites de vente en ligne, aucune date de sortie en France de l’ouvrage n’est pour l’instant connue.

Dans ce livre polémique qui raconte les premiers mois du président Obama à la Maison Blanche, la nouvelle administration essayant de gérer la crise des supprimes, c’est un président en manque de qualités managériales qui transparait au cours des différentes pages.
Au lieu d’un centre de crise, “la politique intérieure de l’administration (Obama) est rapidement devenu une société de débats dirigées par Larry Summers” qui était alors l’éminence grise du président, selon Suskind.
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