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ACtualites du marche des changes

Drapeau-Japon

La revue écofin du 13 août 2013

Ce début de semaine est assez maigre en indicateurs macroéconomiques, il ne faut pas oublier de prendre en compte que cette deuxième quinzaine d’août risque d’être très calme et les investisseurs très peu présents sur le marché. Les indices publiés ne reflètent pas totalement la vraie situation économique tant au niveau de la politique monétaire des banques centrales qui ont prévu de continuer les rachats d’actifs jusqu’à nouvel ordre qu’au niveau de l’activité elle-même. Il faudra sûrement attendre les prochaines réunions des banquiers centraux à la rentrée afin de pouvoir donner une direction précise au forex. Les indicateurs présents sont donc difficilement interprétables et utilisables sur le marché des changes qui sera peu volatil.

La matinée d’hier a été marquée par de nombreux indicateurs japonais. Les statistiques de croissance économique japonaise sont décevantes avec la mise en place des Abenomics qui ont du mal à prendre leur envol. Le deuxième trimestre enregistre un PIB en évolution de 0.6% contre 0.9% prévu par les analystes. Au niveau annuel la croissance est de 2.6% contre 3.6%. La hausse de la TVA a été reportée malgré une dette publique qui ne cesse de s’accroître et atteint un niveau historique de 7.772 milliards d’euros. On constate une fois de plus un ralentissement de l’investissement des entreprises, les commandes de machine-outil ont reculé de 12.1% ce qui montre l’inquiétude des investisseurs face à la situation économique et aux promesses de la politique de Shinzo Abe. La production industrielle reste en baisse avec -3.1% ce mois-ci. Malheureusement, les Abenomics commencent à perdre de leur notoriété et les investisseurs doutent de l’aboutissement des objectifs. Sur le marché des changes, le yen japonais était en légère baisse hier soir face au dollar américain mais on n’enregistre pas de fluctuations particulières suite aux annonces.

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Comment gagner quelques points de PIB en un coup de crayon?

La mesure de la croissance est une construction largement comptable. Décriée, car elle ne prend pas en compte de nombreux facteurs sociaux et environnementaux, ou encore car elle risque de s’amenuiser avec la stabilisation de la population mondiale, source de progrès technique selon la théorie de la pression créatrice, et des gains de productivité, la croissance quantitative est définie dans nos économies normées par le PIB.

Nonobstant les critiques, le PIB est la création comptable à ce jour la plus à même de montrer les écarts de richesse entre les pays. Cependant, le PIB a certainement une grande marge d’évolution devant lui, comme en témoignent d’ailleurs les modifications qui viennent d’être apportées à son calcul par les Etats-Unis.

Suivant les recommandations des Nations unies (2008), Washington a opportunément décidé de changer la méthodologie du calcul du PIB depuis le 31 juillet en intégrant l’apport de la production intellectuelle dans l’économie nationale. Ce qui recoupe les dépenses en R&D, mais également dans le domaine du divertissement, de la création littéraire ou artistique.

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Quels vont être les enjeux de la rentrée pour le Forex?

La rentrée de cette année risque d’être forte en volatilité, les banques centrales ont décidé de garder leur politique monétaire accommodante afin de passer des vacances “paisibles”. Ces injections massives de liquidités dans l’économie avec celle de la BCE et de la BoJ ont permis aux marchés boursiers de connaître un rallye haussier, les marchés ont été mis sous “perfusion”, ils ne reflètent plus réellement l’économie.
 Les investisseurs attendent tous avec impatience la réunion du FOMC (de la FED) de septembre, qui pourrait mettre fin aux injections massives de liquidités de la Réserve Fédérale.

Si la Réserve Fédérale décide de couper la “pompe” à liquidités, on verra alors le cours EUR/USD chuter fortement, la politique monétaire actuelle tend à diluer la valeur du dollar face aux autres devises, si les injections de liquidités s’arrêtent on observera alors une forte impulsion haussière sur le dollar à contrario des autres devises.

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Abenomics

Une croissance économique japonaise qui déçoit?

C’est ce matin-même à 1h50 qu’était enfin publié le chiffre de la croissance économique du deuxième trimestre japonais avec un impact évident sur le forex. Alors que le Japon semblait se diriger vers une fin de crise grâce à notamment les politiques monétaires et budgétaires mises en place, qui ont fait passer dans le vert la plupart des indicateurs macroéconomiques, le Japon connaît un second trimestre décevant du point de vue de la croissance. En effet, il était attendu une croissance économique de l’ordre des 0.9%, semblable au trimestre passé. Or, elle ne fut que de 0.6%. Face à une telle nouvelle, inutile de préciser qu’euro et dollar se sont fortement appréciés face à la devise japonaise. Si la croissance est composée de trois grands moteurs, l’investissement, la consommation, et la balance commerciale, duquel vient la défaillance qui touche le Japon?

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Pourquoi le PIB et les NFP américains ne sont pas des données économiques fiables

Les non-farm payrolls (aussi appelés NFP) et le PIB américains (en première lecture) sont deux des indicateurs macroéconomiques les plus susceptibles de faire bouger les prix des devises sur le marché des changes. Ils sont habituellement considérés par les traders comme des données fiables offrant une vision globale de la santé de la première économie mondiale.

Une étude récente de Goldman Sachs (2013) vient de confirmer la prépondérance de ces indicateurs dans les décisions d’investissement des acteurs du forex. Les NFP et le PIB sont très largement vecteurs de mouvements sur les prix alors que des données plus régionales comme l’indice de la Fed de Philadelphie ou les directeurs d’achat de Chicago n’ont pour ainsi quasiment pas d’effets sur les devises. Juste derrière, mais loin derrière les NFP et le PIB, on retrouve l’indice ISM et les revendications chômage hebdomadaires.

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La semaine des monnaies émergentes

Si la semaine dernière a été riche en annonces et en publication pour à la fois l’Europe avec l’Euro-zone et l’Angleterre, pour le Japon, ou encore pour les Etats-Unis, les pays émergents ne sont pas en reste ; la pluie d’annonces n’est pas une spécificité occidentale. Les BRICS notamment ont connu une semaine chargée.

Pour commencer, le rouble russe a battu un nouveau record et s’établit à un plus bas de quatre ans face à l’euro à 43.974 RUB l’euro ! La chute libre de la devise s’explique depuis plusieurs semaines déjà par l’affirmation de la volonté de la FED de défendre l’économie américaine, suivie par la menace qui plane sur un retrait progressif du QE américain. L’effet qui en découle est logique. Les aides américaines ont inondé les marchés américains de liquidité si bien que les investisseurs se sont empressés d’affluer dans les pays dits “émergents”, el-dorado des investisseurs. Or, ce mouvement a été stoppé par les propos de Ben Bernanke qui engageait la FED à ralentir sa politique accommodante. Dans ces conditions, les investisseurs sont incités à rapatrier leurs capitaux. Les devises des pays émergents chutent donc suite à ce mécanisme.

Le résultat n’est pas forcément négatif: au Brésil, la production industrielle a augmenté de 3.1% par rapport à l’année dernière, les ventes étant soutenues par le real brésilien déprécié. Le Brésil est toujours une terre attractive à conquérir pour les industriels: les constructeurs automobiles européens (dont Renault) et asiatiques se ruent sur le marché sud-américain avec comme porte d’entrée le Brésil. Rappelons que mardi dernier a été dévoilé que le Brésil à lui seul a connu une hausse de 7.40% des ventes automobiles contre 0.8% précédemment.

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Une semaine dans le rouge pour le dollar américain

Cette semaine a été marquée par d’importants indicateurs économiques et la publication de rapports du côté des banques centrales.

Ce mercredi aux Etats-Unis, la présidente de la Fed de Cleveland s’exprimait depuis l’Ohio. Pour Sandra Pianalto et à la vue des récents indicateurs économiques du pays, la situation ne permet pas un changement de la politique monétaire pour le moment. Le chômage actuellement autour des 7.6% reste une variable très préoccupante pour les dirigeants de la réserve fédérale américaine. Mais pour Richard Fisher, président de la Fed de Dallas et grand opposant au QE3, une fin progressive de cette politique pourrait intervenir dès septembre avec une réduction des rachats d’actifs. Les investisseurs resteront très prudents quant à ces déclarations jusqu’à la prochaine réunion de la Fed prévue pour les 17 et 18 septembre. Du coté des chiffres, on retiendra l’annonce du département du Travail. Les inscriptions hebdomadaires au chômage étaient en hausse la semaine dernière mais moins fortement que prévu. Mais le nombre de personnes recevant régulièrement une indemnité s’affiche au dessus du consens : 3.018 millions pour la semaine du 27 juillet. La balance commerciale dans le pays étonne: le déficit apparaît à 34.2 milliards de dollars le mois dernier et marque une importante baisse.

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La revue écofin du 9 août 2013

Hier matin, les marchés ont été marqués par la publication de la balance commerciale chinoise. L’excédent commercial enregistre une nette baisse et est largement inférieur au consensus des analystes. La balance chinoise atteint donc 17.82 milliards contre 27.20 de prévu. On remarque tout de même une amélioration plus que raisonnable dans les exportations: 5.1% contre 3% de consensus. Cependant les importations ont fait chavirer la balance avec une augmentation de 10.9% contre 2.1% de prévu par les analystes et -0.7% sur la balance précédente. Les chiffres sont donc assez surprenants mais ont eu peu de répercussions sur le marché des changes.

Très tôt ce matin la banque centrale australienne nous informait de sa politique monétaire, les prévisions de croissance ont été revues à la baisse et les analystes prévoient un taux d’augmentation du PIB de 2.25% contre 2.5%. La paire AUDUSD était en baisse ce matin et le dollar australien perdait également du terrain face au yuan chinois. La RBA a précisé que la devise devrait se dévaluer encore puisque le secteur minier est en déclin, cette dévaluation restera nécessaire à la reprise de la croissance. Elle a également rajouté que le taux directeur devrait être de 2.5% prochainement contrairement au attentes.

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USDJPY: confirmation d’un canal baissier vers 94.80

Le yen a gagné du terrain hier face au dollar sur le forex, porté par le statu quo monétaire de la Banque centrale du Japon, qui laisse sa politique monétaire inchangée malgré les récentes recommandations du FMI qui recommande d’augmenter les injections de liquidités au Japon.

La paire USD/JPY est arrivée à des niveaux historiquement bas fin 2012 (77), elle a ensuite connu une impulsion haussière début 2013 touchant les 103.72 le 22 mai, depuis ce jour la paire est en consolidation au sein d’un range entre 93.8 et 103.7.

Actuellement, la paire évolue au sein d’un canal baissier depuis le début de la semaine, elle a effectué un rebond sur le support oblique de son canal baissier le 7 août mais elle n’a pas réussi à atteindre la résistance de son canal car les cours ont rejeté la moyenne mobile exponentielle 50 jours et le point pivot journalier. 

Elle se situe actuellement dans la zone basse de son canal baissier au niveau de sa médiane après avoir effectué un rebond haussier sur le support de son canal et sur le support S1 du point pivot journalier.

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Travailler dans la finance n’est plus à la mode!

Après la crise financière qui a touché d’une manière ou d’une autre tous les pays du monde, qu’en est-il du marché de l’emploi? Les traders performants et ambitieux avaient la possibilité de faire des carrières monumentales et gagner énormément d’argent. Ce secteur, qui est aujourd’hui très fragilisé, ne permet plus autant d’offrir des opportunités de carrière si importantes qu’à l’avant-crise. Ces dernières années ont été marquées par des volatilités extrêmes et des scandales qui ont fait la une des journaux. Le métier de trader devient de plus en plus morose même si celui-ci attire toujours autant les jeunes diplômés des grandes écoles ou ayant une formation très solide en finance de marché. Le recrutement se fait de plus en plus difficile et les perspectives de grandes carrières éloignées de la réalité. Le quotidien du trader est difficile: le stress permanent et les importants flux d’argent qui atteignent des millions de dollars ne riment pas avec sérénité et stabilité. Les traders de nos jours exercent ce métier quelques années afin de profiter de la récompense financière que celui-ci représente et préfèrent se diriger vers un avenir plus stable ensuite. L’expérience des marchés permet d’acquérir des fonds et d’investir dans une autre activité qui elle sera stable à long terme.

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