ACtualites du marche des changes

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Des mouvements surtout techniques sur les devises en l’absence d’annonces économiques

La semaine qui s’est écoulée n’a pas permis au marché des changes de renouer avec une direction, principalement en raison de l’absence d’indicateurs macroéconomiques, notamment en première partie de semaine. Ce sont donc plutôt des mouvements techniques qui ont eu lieu, avec par exemple un pull back de la paire GBPUSD en milieu de semaine ou encore le mouvement haussier sur l’AUDUSD depuis jeudi.

Les cambistes ont principalement dû se référer aux indicateurs techniques pour prendre position sur le marché des devises en attendant plus d’informations concernant la santé économique des principaux pôles de puissance au niveau mondial.

Le marché a notamment attendu en fin de semaine des résultats concernant le Sommet Européen de Bruxelles qui a toujours cours en ce moment. Deux volets sont en discussion: le plan de renflouement de Chypre et également la poursuite des mesures d’austérité. Les pays du Sud de l’Europe, menée par la France, ont souhaité renégocier les plans d’austérité en cours mais un invité surprise a fait pencher la balance en faveur de l’Allemagne qui défend fermement le respect des engagements pris en termes de politique budgétaire. En effet, la BCE a confirmé son soutien aux mesures de rigueur, insistant sur le fait que son programme de rachat illimité d’obligations souveraines n’est en rien un substitut à l’action gouvernementale pour réduire le déficit. Le Sommet Européen qui se termine d’ici quelques heures ne devrait donc pas fondamentalement changer la donne au niveau de l’Europe.

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Le dollar connait un changement majeur de comportement que personne n’a encore repéré

L’histoire de la semaine, ce n’est pas tant le soutien réaffirmé des banques centrales internationales aux politiques monétaires ultra-accommodantes que le changement de comportement du dollar sur le marché des changes.

Au cours des années récentes, on avait pour habitude d’affirmer qu’un dollar américain faible était bon pour les actions américaines puisqu’on considère qu’une monnaie faible est justement favorable aux exportations.

Cependant, on a pu constater depuis le début de l’année que le paradigme a changé. En effet, le dollar américain a connu depuis janvier une excellente performance face à ses principales contreparties dans un environnement économique qu’on peut qualifier de plutôt positif et favorable au risque. Cela signifie que le billet vert est de moins en moins considéré comme une valeur refuge mais de plus en plus comme un investissement attractif principalement en raison de la politique monétaire de la banque centrale américaine qui a rappelé son engagement à soutenir à tout prix l’économie depuis quinze jours.

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France, Italie, Royaume-Uni…Le navire “Europe” prend l’eau

Ceux qui pensaient que l’année 2012 était mauvaise ont eu tort. 2013 sera, manifestement, encore pire.

Les nombreuses statistiques qui ont ponctué la semaine ont montré à quel point la machine économique est à l’arrêt sur le Vieux-Continent. A part l’Allemagne, qui parvient encore à afficher une bonne résistance par rapport au décrochage économique de ses voisins et partenaires, tous les pays sont au bord du précipice.

La zone euro, qui avait été créée pour devenir un géant économique mondial, et faire office d’havre de paix et de prospérité, est mise en échec par l’absence de politique budgétaire commune et d’harmonisation des tissus économiques des différents pays qui composent l’Union. Après la crise de la dette qui a agité les marchés, l’ eurozone s’engouffre dans une crise économique de grande ampleur dont nul n’est en mesure de dire si elle pourra s’en sortir indemne.

Même les pays core, comme la France, sont désormais en débandade. Le pays affiche une compétitivité en berne, le chômage explose, les différents secteurs d’activité sont en phase de contraction et, pendant ce temps, les taxes et les impôts s’accumulent pour atteindre l’illusoire objectif de 3% de déficit. Pire, les maîtres d’oeuvre de la croissance, les jeunes et les entrepreneurs, fuient vers d’autres pays au climat économique plus favorable. Le même scénario est perceptible quasiment partout dans la zone euro.

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FOMC Bernanke

Les fondamentaux dictent les prix sur le forex à la place du sentiment au risque

La semaine qui vient de s’écouler a été dominée par un seul évènement vraiment d’importance et qui risque d’influencer durablement l’évolution des prix sur le forex: la publication du compte-rendu de la réunion de janvier de la banque centrale américaine (FED).

Ce compte-rendu a été le principal moteur d’évolution des devises depuis mercredi soir. En effet, certains membres du FOMC ont fait part de leur scepticisme concernant l’intérêt de poursuivre le programme d’assouplissement quantitatif (QE3). Ces membres ont plaidé pour un ajustement mensuel du programme de 85 milliards de dollars en fonction des objectifs poursuivis par la FED et de l’évolution du contexte économique.

Il devient de plus en plus probable que la FED mette un terme à son programme avant que la cible de chômage à 6.5% ne soit atteinte, ce qui constitue manifestement la plus grande surprise concernant les débats lors de la réunion de janvier.

Pourquoi ce changement soudain de rhétorique? D’une part, les membres du FOMC sont bien conscients qu’il va falloir arrêter le QE3 tôt ou tard. Ils s’inquiètent notamment d’un retour soudain de la volatilité et d’une hausse des taux d’intérêt lorsque le QE prendra fin, c’est pourquoi ils envisagent de préparer progressivement les marchés à la fin de l’argent facile.

D’autre part, la banque centrale américaine semble beaucoup plus confiante dans les perspectives de l’économie américaine en dépit d’indicateurs publiés cette semaine qui ont laissé les cambistes sur leur faim. La FED semble toutefois satisfaitr de l’amélioration du marché de l’emploi qui a montré des signes de rétablissement évidents ces derniers mois.

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Drapeau UK_Forex

Fiche technique sur le PIB britannique

Le Produit Intérieur Brut britannique ou PIB est la somme des valeurs ajoutées réalisées au Royaume-Uni par l’ensemble des secteurs d’activité (qu’on augmente des taxes et des droits de douane), indépendamment de la nationalité des entreprises.

La croissance du PIB est un indicateur de performance permettant de révéler la santé économique du pays. Cette information permet de calculer le PIB par habitant qui est aussi égal au revenu par habitant, ce qui permet de mesurer le niveau de vie des Britanniques.

Cet indicateur est publié tous les semestres, on l’appelle alors le PIB Annualisé Trimestriel, par l’Office for Budget Responsibility ou OBR. Cette donnée détermine le changement annualisé de l’inflation, retranché de la valeur ajustée des biens et services produits par l’économie.

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Américains et Japonais sortent vainqueurs du G20 de Moscou

Deux faits ont influencé les échanges sur le marché monétaire cette semaine: le thème de la “guerre des devises”, avec en toile de fond les réunions du G7 et du G20, et la dégradation continue de l’économie de la zone euro qui s’enfonce dans une récession plus importante qu’on ne l’estimait auparavant.

Les chiffres du PIB au quatrième trimestre pour la zone euro sont tous ressortis en territoire négatif, ratant le consensus. Le PIB de la zone euro au T4 a décliné de 0.6% et ceux de la France et de l’Allemagne, pays core de l’Union, n’ont pas non plus été épargnés. Pire, on redoute désormais que la récession se poursuive avec une estimation initiale de baisse du PIB pour les 17 de l’ordre de 0.2% voire 0.3% sur l’année 2013 et qui pourrait être révisée à la baisse au cours des prochains mois.

La croissance a donc refait son apparition sur le devant de la scène financière. Ce fut d’ailleurs un des thèmes du G20 mais qui fut largement éclipsé par la question des taux de change. Contrairement aux attentes, le communiqué final du G20 ne va pas reprendre les termes de celui du G7 qui avait notamment souligné que les politiques monétaires ne doivent servir que des objectifs nationaux. Dans un premier temps mal interprété, ce communiqué visait en fait clairement la politique suivie par le Japon qui a conduit à une baisse du yen depuis novembre presque sans précédent. Ceux qui ont pu l’anticiper, comme Soros qui affirme avoir gagné près d’un milliard de dollars en trois mois, ont évidemment gagné le jackpot.

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Rajoy dmission

Risque politique et banques centrales ont mené la danse sur le forex cette semaine

Pour comprendre l’évolution du marché des changes cette semaine, tout cambiste aurait intérêt à lire ou relire l’ouvrage de Ian Bremmer et de Preston Keat, “The Fat Tail: The Power of Political Knowledge in an Uncertain World“, qui détaille l’influence du risque politique sur l’économie et notamment sur les marchés financiers.

Les responsables européens, notamment français, se sont plaints ces dernières semaines de la prétendue surévaluation de l’euro. Elle n’aura pas résisté à un regain d’aversion au risque qui est lié directement à la résurgence du risque politique dans la zone euro. Face à un gouvernement espagnol englué dans un massif scandale de corruption qui n’épargne même pas le Premier ministre, et face à des élections en Italie qui se profilent et qui pourraient permettre à Silvio Berlusconi de jouer de nouveau un rôle clef, les cambistes ont joué la prudence.

Le coup de massue pour l’euro a été donné par le chef de la Banque Centrale Européenne (BCE) jeudi lors de sa traditionnelle conférence de presse faisant suite au maintien du statu quo monétaire. Comme à son habitude, Mario Draghi a tenu un discours consensuel, peu encourageant sur les perspectives de la zone euro. Il a par ailleurs déclaré, en réponse au président français, que l’appréciation récente de la monnaie unique est le signe d’un retour de confiance des investisseurs. On ne sait pas vraiment trop comment les investisseurs ont interprété ces propos mais ils ont en tout cas décidé de shorter encore plus l’euro lors de la séance de jeudi.

Hors eurozone, la situation du Royaume-Uni est toujours inquiétante d’un point de vue économique. Les chiffres tombés cette semaine sur la production industrielle et la production manufacturière ont beau rassuré, le risque de retour en récession du pays demeure. Surtout, contrairement à ses précédents propos, le futur gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Mark Carney, ne semble pas disposé à engager une petite révolution de la politique monétaire britannique puisqu’il a écarté lors de son audition devant le Parlement à Westminster un recours plus massif aux mesures d’assouplissement et un changement de l’objectif d’inflation par un objectif de PIB nominal. Le statu quo domine outre-Manche. D’ailleurs, la BoE a maintenu à l’issue de sa réunion de politique monétaire ses taux à 0.5% et son programme de rachats d’actifs.

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L’envolée de l’euro se confirme grâce aux déboires américains

Les marchés sont restés prudents dans l’attente des chiffre du chômage en Zone euro et outre-Atlantique cette semaine.

Sur le continent européen, l’indice IFO allemand laisse entrevoir des perspectives économiques positives pour l’Allemagne. Pourtant, l’optimisme en zone euro est général et ce, malgré un taux de chômage en décembre persistant à 10.7% pour l’ensemble de l’Union monétaire. Tout porte à croire que l’amélioration des chiffres du chômage allemand, ressortis en baisse à 6.8% en janvier, suffit à faire oublier ceux des autres pays de l’Euroland.

La santé économique de la zone euro continue donc de reposer sur l’Allemagne. La contraction germanique des ventes au détail à 1.7%, soit bien loin du consensus qui l’attendait à 0.1%, ne perturbe en rien l’entrain qui demeure au sein de l’Union monétaire.

Les cambistes étaient dans l’attente de la réunion de la FED et qui a confirmé le maintien des mesures d’assouplissement quantitatif récemment prises.

Pour soutenir la reprise économique du pays, la FED a annoncé mercredi le montant mensuel du programme, s’élevant à 85 milliards de dollars, ainsi que son objectif de réduire le chômage à 6.5% de la population active. Il reste fort à faire quand on sait que le taux de chômage en janvier a grimpé à 6.9% de la population active. La Fed a également maintenu son taux directeur inchangé.

Ces annonces ont globalement profité à l’euro qui profite surtout du décalage flagrant de politique monétaire entre les deux bords de l’Atlantique et d’une déception des cambistes quant aux chiffres américains qui sont sortis ces derniers temps souvent moins bons que prévu.

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DRAGHI BCE

L’optimisme pour 2013 de Mario Draghi à l’épreuve des réalités économiques et politiques

Lundi s’est tenue la réunion de l’Eurogroupe au cours de laquelle le successeur de Jean-Claude Juncker a été désigné. A la tête des ministres des finances de la zone euro, Jeroen Dijsselbloem a soutenu la volonté de poursuivre les efforts de son prédécesseur. La tâche s’annonce difficile dans cette Europe où seule l’Allemagne continue à porter tous les espoirs.

La correction des finances européennes n’a pas vraiment avancé car ni la restructuration des banques ni la situation de la Grèce n’ont été discutées. Bien que Mario Draghi ait encore une fois affirmé sa confiance inébranlable en cette année 2013, on ne peut imputer à son optimisme la publication de l’indice ZEW allemand en hausse à 31.5, contre un indice précédent à 6.9. Ce que les investisseurs retiennent surtout cette semaine, c’est que mercredi, le discours David Cameron sur l’avenir du Royaume-Uni au sein de l’Union Européenne était toujours empreint d’euroscepticisme ; un référendum sur l’appartenance à l’Union Européenne est d’ailleurs attendu avant 2017.

Les dirigeants européens réunis à Davos ne semblent ni inquiétés par les choix du Premier ministre britannique ni remettre en cause les avancées européennes des deux dernières années. Les réformes menées en Europe ont même l’air de les satisfaire.

Aujourd’hui, les marchés guettent aussi les nouvelles des premiers remboursements de LTRO, ces prêts à trois ans que la BCE a accordé au secteur bancaire de la zone euro une première fois en 2011, une seconde en 2012 et qui atteignent respectivement les montants de 489 et 529.5 milliard d’euros.

Aux États-Unis, les places américaines étaient fermées en raison de la célébration de la journée de Martin Luther King. Sur le front économique, le nombre de nouveaux chômeurs est à son plus bas niveau en cinq ans.

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Beaucoup de déclarations mais peu d’action sur le marché des changes

Cette semaine, les cambistes ont été plutôt rassurés par les propos du président de la BCE qui, outre sa volonté de maintenir le taux directeur à 0.75%, affiche un optimisme certain pour cette année 2013. Mais bien que Mario Draghi se soit révélé confiant quant à l’avenir de la zone euro, aucune solution à la crise de la dette européenne n’a encore été entendue. La réponse des investisseurs forex à ses déclarations semblent témoigner d’un regain d’optimisme bien plus qu’un regain de confiance. En d’autres termes, rien qui pourrait perturber la volonté de David Cameron de voir le Royaume-Uni couper le cordon avec le continent européen.

Un avenir plus positif qu’en 2012, dit-on. Mercredi, le recul du PIB de l’Allemagne au quatrième trimestre s’est confirmé. Les perspectives de croissance de la première économie de la zone euro ont été officiellement revues à la baisse et on espère désormais une croissance du PIB à 0.4% en 2013, contre 0.7% en 2012. Jeudi, l’émission obligataire espagnole de 4.505 milliards d’euros à des taux en baisse a quelques peu apaisé les tensions.

Le ralentissement de l’économie allemande a tout de même réveillé les interrogations concernant l’équilibre économique de la zone euro. Les propos de Jean-Claude Juncker, en contradiction avec ceux d’un gouverneur de la BCE, n’ont pas vraiment orienté les marchés et le doute devrait s’accentuer dans ce contexte européen indécis.

Aux Etats-Unis, la publication d’un déficit commercial en forte hausse en novembre a assené un nouveau coup à la confiance des investisseurs. Lundi, le Président de la Réserve Fédérale a expliqué l’importance que pouvait avoir l’élévation du plafond de la dette sur la relance de l’économie américaine. Un cours de macroéconomie qui n’a pas réellement convaincu les marchés. S’attendaient-ils à des réponses orientées sur les moyens de combler cette dette?

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