L’euro au-dessus de 1.37 dollar alors que l’Irlande est proche d’un sauvetage
Aujourd’hui, la monnaie unique européenne continuait de gagner du terrain sur le marché des changes, dépassant le seuil de 1.37 dollar alors que les discussions
Aujourd’hui, la monnaie unique européenne continuait de gagner du terrain sur le marché des changes, dépassant le seuil de 1.37 dollar alors que les discussions
– Les chiffres de l’inflation publiés aux Etats-Unis semblent confirmer que la Fed ira jusqu’au bout de son programme de rachat d’actifs
– L’EUR/USD retrouve le niveau de 1.36 alors que les spreads irlandais et portugais se resserrent
– L’Europe et le FMI se penchent à partir d’aujourd’hui sur le secteur bancaire irlandais
L’appétit pour le risque s’est amélioré hier – stabilité des marchés américains avec un indice S&P 500 qui finit en hausse de 0.02% et des gains importants en Asie, surtout pour le Nikkei. Dans l’optique d’une aide de l’Europe et du FMI au secteur bancaire irlandais, les spreads des pays européens touchés durement par la crise se sont resserrés hier, notamment ceux de l’Irlande et du Portugal. Les banques des PIIGS restent un problème majeur pour l’Europe, ces dernières étant extrêmement dépendantes des fonds de la BCE, à l’image par exemple des banques espagnoles.
La presse canadienne a révélé hier que des documents confidentiels de la banque centrale ont été dérobés dans la voiture du gouverneur Mark Carney à
En effet, le ministre des Finances brésilien, Guido Mantega, qui est sur un siège éjectable en raison de la fin prochaine du mandat du président Lula, a annoncé le 13 novembre dernier que la « banque centrale est en mesure de baisser ses taux directeurs en 2011 », conformément aux premières déclarations de la présidente Dilma Rousseff et au souhait du FMI. Cette décision aurait pour effet de réduire la hausse fulgurante du real brésilien face au billet vert.
Le dossier irlandais fait aussi la Une de l’actualité, alors qu’une délégation tripartite est attendue aujourd’hui à Dublin. Par la voix du commissaire européen aux Affaires économiques, la presse a appris que le Royaume-Uni envisage de venir en aide au secteur bancaire du fait de la forte exposition des banques britanniques en Irlande, exposition qui n’a pas encore pénalisé la devise de Sa Majesté.
Suite aux nombreuses attaques dont fut l’objet la Fed, notamment de la part du Brésil qui a accusé l’institut de chercher à dévaluer le dollar,
En Europe, l’inquiétude est encore palpable alors que Paris a ouvert dans le rouge. Les propos incendiaires tenus hier par le président de l’Europe, propos selon lesquels la crise irlandaise pourrait porter atteinte à la zone euro, ont été condamnés ce matin indirectement par la chancelière allemande qui s’est efforcé de rassurer les investisseurs.
Ces chiffres ont provoqué un mouvement de repli des investisseurs du Forex hier, la livre sterling perdant 0.4% à 1.5991 dollar et 0.3% face à l’euro à 84.93 pence immédiatement après cette annonce.
Cette hausse de l’inflation, largement au-dessus de la limite de 2% admise par la BoE, devrait inciter le gouverneur King à écrire rapidement au chancelier de l’Echiquier, George Osborne. Dans ce courrier, le gouverneur devrait rappeler que la hausse de l’inflation est essentiellement le résultat d’une hausse des prix du baril de pétrole et que, selon les projections de la banque centrale, l’inflation n’est que temporaire. En effet, l’inflation devrait encore progresser jusqu’au début de l’année 2011, pour atteindre 3.5%, avant de progressivement baisser pour revenir en-dessous de 2% d’ici au début de l’année 2012.