ACtualites du marche des changes

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L’euro retrouve des couleurs après l’accord sur le Portugal

Pour la deuxième séance consécutive, la monnaie unique européenne gagnait du terrain aujourd’hui face à la monnaie nippone alors que les ministres des Finances européens ont statué hier soir à Bruxelles sur le sort du Portugal.

Face au dollar américain, la monnaie unique était également en hausse, autour de 1.4170 dollar, profitant de nouvelles spéculations concernant une prochaine hausse des taux directeurs par la Banque Centrale Européenne dans un contexte de forte accélération de l’inflation.

Accord sur l’aide au Portugal

Le chef de l’Eurogroupe, le luxembourgeois Jean Claude Juncker, a annoncé que la première tranche du prêt accordé au Portugal par l’UE devrait être versée fin mai et qu’un traité sur le mécanisme de stabilité européen devrait être signé au cours du mois de juin.

Par ailleurs, pour la première fois, l’idée de discussions avec les détenteurs d’obligations grecques est apparue dans la perspective d’étendre le calendrier de remboursement des prêts contractés par Athènes. L’objectif des pays européens serait par conséquent de modifier la maturité des obligations déjà émises par la Grèce et qui n’ont pas encore été remboursées. Cependant, un tel processus devrait prendre un certain temps a prévenu Bruxelles.

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Les nouvelles économiques du 17 mai 2011 – Spécial Grèce et DSK

Considérée par Alain Juppé comme « un événement d’une très grande portée », l’arrestation du directeur général du FMI, Dominique Strauss Kahn, à New York, au cours du week-end, risque d’avoir des conséquences assez nettes sur le déroulement des négociations entre les européens et l’organisation internationale au sujet de la crise souveraine.
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La monnaie des 17 face au risque de panique financière

Bien que la monnaie unique européenne n’ait pas un taux de rendement aussi élevé que certaines autres devises, comme les dollars australien et néo-zélandais qui impliquent des profits plus élevés, l’euro affiche une résilience surprenante dans un contexte particulièrement difficile. En effet, la zone euro affiche certes une croissance réconfortante mais fait face à depuis des mois à un risque financier majeur qui aurait cloué au tapis d’autres devises depuis bien longtemps.
Les difficultés financières de la Grèce et du Portugal mettent en difficulté l’euro et surtout l’avenir de l’union monétaire. Aux Etats-Unis, des économistes de renom ont prédit depuis des mois un éclatement pur et simple de la zone euro.
Depuis quelques semaines, notre équipe d’analyses s’attend à ce que l’euro suive une tendance baissière mais cela n’est pas pour autant une certitude. En effet, les tenants de l’analyse graphique savent parfaitement, qu’à certaines périodes, la majorité des investisseurs a pu tolérer un risque excessif afin de maintenir une tendance confortable qui était, globalement, depuis le début de l’année, haussière. Un tel comportement semble évidemment défier la raison mais, en fait, il reflète tout simplement les préjugés du marché, savant que c’est ce dernier qui fixe les prix.
En ce qui concerne les difficultés financières et budgétaires de la zone euro, elles sont parfaitement connues de tous et, probablement, déjà intégrées dans le taux actuel de l’EUR/USD. Cependant, les retombées réelles d’une panique financière dans la zone euro restent difficiles à appréhender et, le fait que la BCE se concentre depuis quelques semaines sur l’inflation a permis aux investisseurs de se distraire et de trouver de nouveaux espoirs, maintenant des positions longues sur l’euro dans leur grande majorité.
Quand bien même la réunion de l’Eurogroupe qui commence aujourd’hui, probablement sans la présence du patron du FMI, aboutit à une solution pour la Grèce, et plus secondairement pour le Portugal et l’Irlande, les yeux des investisseurs risquent de se braquer de nouveau sur la crise de la dette alors qu’une autre crise est en train de germer, outre-Atlantique.
Afin de bien comprendre l’impact de cet évènement crucial sur le marché, encore faut-il comprendre ce qui est en jeu. La Grèce, à marche forcée, a obligé la région à se lancer dans de nouvelles discussions sur la crise souveraine. Bien que les fonctionnaires européens le nient, il n’est pas impossible qu’Athènes ait menacé de quitter la monnaie unique européenne afin d’obtenir de nouvelles concessions, à savoir une aide supplémentaire afin de venir en aide à ce pays déjà extrêmement endetté. Cependant, en acceptant une rallonge de l’aide, Bruxelles pourrait ouvrir la boîte de Pandore et inciter Lisbonne et Dublin à obtenir de nouvelles concessions. L’Irlande a déjà appelé les pays européens à une baisse des taux directeurs portant sur l’aide reçue, sans réponse jusqu’à présent.
Est-ce que la réunion de l’Eurogroupe qui commence ce soir va-t-elle provoquer le choc nécessaire sur le marché des changes pour pousser l’euro dans ses retranchements? Un tel scénario semble peu probable tant les politiques savent, comme ils nous l’ont montré lors de précédentes réunions similaires, manipuler les marchés financiers. De plus, Berlin ne devrait pas faciliter de nouvelles concessions, sans garanties réelles de progrès en matière d’assainissement des finances publiques. Dans un premier temps, il semble plus vraisemblable que l’euro connaisse un rebond, rebond qui devrait être favorisé amplement par les difficultés budgétaires américaine. Ce week-end, Tim Geithner n’a-t-il pas jouer les oiseaux de mauvais augure brandissant le risque d’une nouvelle récession si les républicains ne votent pas un rallongement du plafond de la dette?
Cependant, à terme, le sort de l’euro semble plutôt dépend de l’évolution globale du sentiment sur les marchés financiers et de la persistance de l’appétit au risque, appétit au risque qui est surtout maintenu grâce aux bonnes perspectives de croissance en Asie.
Bien que la monnaie unique européenne n’ait pas un taux de rendement aussi élevé que certaines autres devises, comme les dollars australien et néo-zélandais qui impliquent des profits plus élevés, l’euro affiche une résilience surprenante dans un contexte particulièrement difficile. En effet, la zone euro affiche certes une croissance réconfortante mais fait face, depuis des mois, à un risque financier majeur qui aurait cloué au tapis d’autres devises depuis bien longtemps.
Les difficultés financières de la Grèce et du Portugal mettent en danger l’euro et surtout l’avenir de l’union monétaire. Aux Etats-Unis, des économistes de renom ont prédit depuis des mois un éclatement pur et simple de la zone euro.
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Les nouvelles économiques du 16 mai 2011

Vendredi dernier, la Commission Européenne a confirmé sa prévision de croissance pour cette année, à 1.6%, mais a relevé sa prévision d’inflation à 2.6% contre 2.2% auparavant.

Pour la France, Bercy table sur une croissance de 2% pour cette année, alors que Bruxelles n’escompte une hausse que de 1.8%.

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DEMAIN, LES ETATS-UNIS SERONT EN FAILLITE

A partir de demain, les Etats-Unis d’Amérique, première puissance économique et militaire mondiale, pourraient ne plus être en mesure de s’endetter ce qui, techniquement, pourrait conduire à une faillite du pays.

En effet, selon les prévisions des services de Timothy Geithner, le plafond de la dette américaine, c’est à dire le niveau à partir duquel l’Etat fédéral ne peut plus s’endetter, sera atteint, à 14 294 milliards de dollars. Ce plafond a été fixé par le Congrès et, pour avoir une rallonge, l’administration fédérale doit théoriquement quémander au Congrès.

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Les bonnes performances économiques en Europe aident l’euro

Les différents chiffres de la croissance communiqués ce matin pour la zone euro ont permis à la monnaie unique européenne de reprendre l’avantage face au dollar, mais l’euro restait toujours ancré en-dessous de 1.43 dollar après une semaine plutôt morose pour les investisseurs.

Selon Bruxelles, la croissance au premier trimestre dans la zone euro fut de 0.8%, principalement grâce aux bonnes performances de l’Allemagne et de la France. L’Allemagne a affiché une hausse de 1.5% contre 1% en France, légèrement au-dessus des prévisions des économistes. La mauvaise surprise est venue de l’Italie qui affiche une croissance atone.

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A l’origine de l’endettement de la France…

Candidate officielle du Front National aux prochaines élections présidentielles, Marine le Pen a depuis, un ou deux ans, décidé de s’attaquer à un thème majeur du discours politique, l’endettement de la France.
Choix opportuniste alors que les questions de la Grèce, du Portugal ou encore de l’Irlande agitent les marchés financiers, ce détour économique du FN tend à souligner une diversification du discours de son élite dirigeante. Si l’immigration et la mondialisation restent au coeur du discours, afin de ne pas déstabiliser les adhérents de longue date, une nouvelle rhétorique, plus sociale et plus économique, qui trouve un écho dans les nombreux déçus de la gauche, a fait son apparition ces dernières années.
Rompant avec le discours d’une droite désormais décomplexée qui n’a eu de cesse d’attribuer la débandade budgétaire française aux années Mitterrand, l’extrême-droit est revenue au coeur du problème: la réforme de la Banque de France du 3 janvier 1973, aussi appelée loi Rothschild.
Elle fut impulsée par un président déjà gravement atteint par la maladie et qui avait fait ses armes au sein de la prestigieuse banque, d’où le nom péjoratif souvent attribué à cette loi.
La réforme de 1973 modifie profondément les statuts de la Banque de France en stipulant que “le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France” (art. 25). En d’autres termes, la Banque de France ne peut plus, depuis cette loi, faire crédit à l’Etat français ce qui fait de l’Etat un citoyen presque comme les autres, obligé de se retourner vers les banques commerciales privées pour se financer, et notamment financer les intérêts de la dette.
Auparavant, l’Etat, reprenant les prérogatives royales, avait droit de battre monnaie, ce qui évidemment ne garantissait pas une bonne gestion des affaires publiques. C’est surtout au nom de l’indépendance de la banque centrale qu’une séparation fut instituée à ce niveau par la réforme de 1973.
Cette règle fut reprise par la suite au niveau européen, avec d’abord l’article 104 du Traité de Maastricht puis par l’article 123 du Traité de Lisbonne.
Cependant, force est de constater, schéma à l’appui, depuis 1973 et cette réforme, que la dette et le poids des intérêts de la dette n’ont cessé d’augmenter et de devenir un fardeau. A l’heure actuelle, la France a payé en intérêts l’équivalent de la dette du pays!
De quoi au moins dédouaner la Gauche au pouvoir qui est souvent accusée par l’UMP d’être à l’origine du sur-endettement français.
La proposition du Front National est, afin de retrouver la “liberté monétaire” de la France, de sortir de la zone euro en rétablissement le franc et de restaurer dans ses prérogatives la Banque de France, qui est actuellement seulement une succursale de la Banque Centrale Européenne.
D’autres problèmes se posent alors…
Candidate officielle du Front National aux prochaines élections présidentielles, Marine le Pen a depuis, un ou deux ans, décidé de s’attaquer à un thème majeur du discours politique, l’endettement de la France.
Choix opportuniste alors que les questions de la Grèce, du Portugal ou encore de l’Irlande agitent les marchés financiers, ce détour économique du FN tend à souligner une diversification du discours de son élite dirigeante. Si l’immigration et la mondialisation restent au coeur du discours, afin de ne pas déstabiliser les adhérents de longue date, une nouvelle rhétorique, plus sociale et plus économique, qui trouve un écho dans les nombreux déçus de la gauche, a fait son apparition ces dernières années.
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Les nouvelles économiques du 13 mai 2011

Selon les données communiquées par Eurostat, la production industrielle dans la zone euro a reculé contre toute attente en mars, en raison principalement d’une chute de la fabrication de biens d’équipement. Ainsi, c’est une production en recul de 0.2% qui a été publiée, mais la hausse sur un an reste toutefois confortable, à 5.3%. Les économistes ont toutefois été déçus par ces chiffres, qui étaient loin de leurs prévisions.
En Grèce, alors que le pays fait face à de fortes manifestations, le taux de chômage a continué de grimper à un rythme important, atteignant 15.9% en février contre 12.1% un an plus taux. C’est le plus fort taux de chômage dans le pays depuis qu’il a commencé à publier des estimations mensuelles tous les mois. A titre de comparaison, dans la zone euro, le chômage était de 9.9% en février.
Enfin, les prix du pétrole pourraient encore baisser alors que l’AIE a revu sa prévision de croissance de la demande mondiale pour cette année. Selon l’agence, la demande ne devrait atteindre que 1.29 million de barils contre 1.43 million précédemment. Parmi les causes invoquées pour expliquer ce repli, la très forte hausse des cours constatées au cours des dernières semaines qui auraient des effets négatifs sur la demande de brut.
Selon les données communiquées par Eurostat, la production industrielle dans la zone euro a reculé contre toute attente en mars, en raison principalement d’une chute de la fabrication de biens d’équipement. Ainsi, c’est une production en recul de 0.2% qui a été publiée, mais la hausse sur un an reste toutefois confortable, à 5.3%. Les économistes ont toutefois été déçus par ces chiffres, qui étaient loin de leurs prévisions.
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