forex.fr

ACtualites du marche des changes

Goldman Sachs_trading

Le linge sale dissimulé de Goldman Sachs

Goldman Sachs a annoncé pour l’année 2012 un bénéfice net qui a quasiment doublé à 7.3 milliards de dollars ce qui équivaut, pour avoir une idée, au PIB du Nicaragua en 2011.

Les revenus de la banque d’affaires américaine ont gonflé en partie du fait de la cession de hedge funds en accord avec la législation Volcker qui interdit aux banques de disposer de fonds spéculatifs.

Cependant, on aurait tort de croire que la banque d’affaires, présentée souvent comme le symbole des dérives du néo-libéralisme, en a fini avec la spéculation. La mise en place de la législation Volcker n’a au final donné que l’apparence d’un renouveau à Wall Street mais, fondamentalement, les banques d’affaires américaines continuent leurs mauvaises pratiques en toute discrétion.

Goldman Sachs, comme d’autres, a su s’adapter aux nouvelles règles bancaires.

La spéculation à court terme réalisée par les banques pour leur propre compte, ce qu’on appelle dans le jargon financier le prop trading, n’est plus officiellement.

Pour autant, en douce, la spéculation demeure et en premier lieu chez Goldman Sachs. Ainsi, un département peu connu du public a été récemment mis en place pour prendre le relais. Il s’agit du Multi-Strategy Investing aussi appelé MSI par les initiés. Ce département a tout d’un fonds spéculatif géré en interne qui s’occupe de placer environ 1 milliard de dollars appartenant à la banque.

Goldman Sachs n’est toutefois pas hors la loi. Officiellement, ce montant colossal est investi sur le long terme et non pas sur du court terme, c’est-à-dire moins de 60 jours, comme c’est interdit par la réglementation Volcker. On voit là déjà les limites de la grande réforme de Wall Street du président Obama.

Lire la suite
Drapeau UK_Forex

Les nouvelles économiques du marché des changes du 21 janvier 2012

L’actualité macroéconomique de vendredi dernier ne fut pas chargée.

Outre-Manche, les ventes au détail ont reculé contre toute attente en décembre avec une baisse de 01.% sur un mois. Sur un an, on reste en territoire positif avec une progression de 0.3%, un niveau cependant très faibles qui laisse craindre une nouvelle contraction de l’économie britannique.

Le seul indicateur américain fut l’indice de confiance de l’Université du Michigan qui a reculé contre toute attente en décembre avec un chiffre à 71.3 contre 72.9 le mois précédent. Le consensus était à 75.

Lire la suite
forex.fr devises

Beaucoup de déclarations mais peu d’action sur le marché des changes

Cette semaine, les cambistes ont été plutôt rassurés par les propos du président de la BCE qui, outre sa volonté de maintenir le taux directeur à 0.75%, affiche un optimisme certain pour cette année 2013. Mais bien que Mario Draghi se soit révélé confiant quant à l’avenir de la zone euro, aucune solution à la crise de la dette européenne n’a encore été entendue. La réponse des investisseurs forex à ses déclarations semblent témoigner d’un regain d’optimisme bien plus qu’un regain de confiance. En d’autres termes, rien qui pourrait perturber la volonté de David Cameron de voir le Royaume-Uni couper le cordon avec le continent européen.

Un avenir plus positif qu’en 2012, dit-on. Mercredi, le recul du PIB de l’Allemagne au quatrième trimestre s’est confirmé. Les perspectives de croissance de la première économie de la zone euro ont été officiellement revues à la baisse et on espère désormais une croissance du PIB à 0.4% en 2013, contre 0.7% en 2012. Jeudi, l’émission obligataire espagnole de 4.505 milliards d’euros à des taux en baisse a quelques peu apaisé les tensions.

Le ralentissement de l’économie allemande a tout de même réveillé les interrogations concernant l’équilibre économique de la zone euro. Les propos de Jean-Claude Juncker, en contradiction avec ceux d’un gouverneur de la BCE, n’ont pas vraiment orienté les marchés et le doute devrait s’accentuer dans ce contexte européen indécis.

Aux Etats-Unis, la publication d’un déficit commercial en forte hausse en novembre a assené un nouveau coup à la confiance des investisseurs. Lundi, le Président de la Réserve Fédérale a expliqué l’importance que pouvait avoir l’élévation du plafond de la dette sur la relance de l’économie américaine. Un cours de macroéconomie qui n’a pas réellement convaincu les marchés. S’attendaient-ils à des réponses orientées sur les moyens de combler cette dette?

Lire la suite
eurogroupe

Analyse forex EURUSD du vendredi 18 janvier 2013

Les indicateurs américains de ce jeudi ont été globalement assez bons avec notamment une baisse supérieure aux attentes des inscriptions chômage hebdomadaires et des mises en chantier de construction de logements au plus haut en rythme annualisé depuis quatre ans. Malgré cela on peut quand même remarquer la forte baisse, non attendue par le consensus, de l’indice d’activité manufacturière de Philadelphie.

Visiblement les opérateurs de marché ont préféré tenir compte de cette dernière plutôt que des “bonnes” statistiques, et ainsi permettre au cross de continuer sa tendance haussière de moyen terme. On peut expliquer cette tendance par les discours plutôt inquiétants tenus par des représentants de la FED sur une possible augmentation des mesures de Quantitative Easing.

Pour la journée d’aujourd’hui, une seule statistique américaine est au programme, mais elle est de taille: il s’agit des données préliminaires de l’indice de confiance des consommateurs américains, réalisé par l’Université du Michigan. Cet indicateur paraitra à 15h55 heure de Paris et est attendu par les analystes en hausse (75.1 contre 72.9).

La situation de la zone euro est quant à elle plutôt stable avec une inflation calée aux environ de 1.5% (inflation corrigée des matières premières et produits alimentaires), et l’Allemagne qui a emprunté à 10 ans ce mercredi à des taux toujours aussi faibles.

Lire la suite
drapeau amricain

Les nouvelles économiques du marché des changes du 18 janvier 2013

Aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage ont baissé nettement plus que prévu lors de la semaine au 12 janvier, en tombant à un plus bas de cinq ans, à 355 000 contre 372 000 précédemment.

Par ailleurs, les mises en chantier de logements ont connu un rebond impressionnant en décembre, avec une hausse de 12.1% en rythme annuel à 954 000. Les permis de construire ont de leur côté augmenté de 0.3% en rythme annuel à 903 000, ce qui est conforme au consensus.

Lire la suite
Chine confrence_conomique

Trader la nouvelle: le PIB chinois

Qui a dit que les sessions américaine et européenne sont celles où il y a le plus d’action sur le marché des changes?

Demain, à 3h du matin, le PIB trimestriel chinois sera publié. Il faut au passage se souvenir que la Chine est le principal partenaire commercial de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande qui dépendent étroitement des exportations vers Pékin pour leur croissance économique. En d’autres termes, un changement significatif au niveau de la croissance chinoise pourrait impacter grandement les devises de ces deux pays exportateurs de matières premières.

Il n’y a pas si longtemps, la semaine dernière, la paire AUD/USD (dollar australien/dollar américain) a gagné en quelques instants près de 50 pips à l’occasion de la balance commerciale chinoise qui a atteint 31.6 milliards de dollars contre un consensus à seulement 20.1 milliards. Même la publication de l’IPC chinois ne passe pas inaperçu sur le dollar australien! En effet, la hausse des prix annoncée à 2.5%, contre un consensus à 2.3%, a suggéré que la banque centrale chinoise ne va pas prendre de nouvelles mesures de stimulus dans un avenir proche afin de ne pas attiser les tensions inflationnistes.

Pour ce qui concerne le PIB, on s’attend à ce que la Chine se relève un peu avec une croissance qui serait selon le consensus à 7.8% pour le quatrième trimestre 2012.

Les analystes sont convaincus que les investissements du gouvernement dans les infrastructures et l’absence de durcissement de la politique monétaire ont permis un regain de croissance. Ils considèrent par ailleurs que les bons indicateurs PMI et de la balance commerciales vont dans le sens de leurs projections.

Lire la suite
couronne norvgienne_NOK_forex

TOP TRADE 2013: La paire GBP/NOK (livre sterling/couronne norvégienne)

Dans le trading sur le marché des changes, ce sont souvent les paires mineures qui offrent les opportunités de gain les plus intéressantes, comme par exemple la paire RUBCZK mais également la paire GBPNOK.

L’économie norvégienne affiche une santé qui fait certainement pâlir certains pays comme la France mais également le Royaume-Uni. Elle est le résultat d’une économie pétrolière qui profite de prix en forte hausse. Afin de répondre à une demande en pétrole importante, la Norvège a investi massivement ce qui a eu des effets vertueux sur l’ensemble de l’économie. Même si le taux de chômage affiche une petite hausse, il reste parmi les plus bas des pays de l’OCDE et cette situation ne devrait pas changer cette année selon les prévisions. En revanche, une certaine inquiétude existe chez les analystes au sujet du boom du marché de l’immobilier avec des prix qui ont augmenté de 8% en un an l’an dernier et une hausse sur la même période de 7% des crédits immobiliers. Certains y verront la preuve d’une bonne santé économique, d’autres y verront des signes de surchauffe évidents.

C’est d’ailleurs un point de vue partagé par la Norges Bank qui craint que les ménages norvégiens n’accumulent trop de dette.

Lire la suite
Londres triple_A

Qu’est-ce qu’une dégradation de la note du Royaume-Uni signifierait pour la livre sterling?

L’agence de notation financière Fitch a mis en garde le Royaume-Uni en soulignant que le pays est de plus en plus susceptible de perdre sa note de crédit triple A. Dans une récente interview, le dirigeant de l’agence, David Riley, a ainsi déclaré que le gouvernement Cameron est en train de perdre sa crédibilité budgétaire.

Bien-sûr, cela ne constitue en rien une surprise. Après tout, d’autres agences de notation, comme Moody’s pour ne citer qu’elle, ont déjà souligné le risque qu’encours le Royaume-Uni de perdre sa notation en raison de ses errements budgétaires.

En décembre dernier, le chancelier de l’Echiquier, George Osborne, avait fait son traditionnel discours devant le Parlement. Quelques mois plus tôt, il avait annoncé que la dette publique commencerait à chuter autour de 2015. Lors de son discours d’il y a moins d’un mois, il a finalement reconnu que cela prendrait plus de temps…on parle de 2016 voire même 2017 dorénavant.

L’Office pour la responsabilité budgétaire, qui est le gardien des comptes de l’Etat, a même annoncé que la dette pourrait atteindre un pic à 79.9% autour de 2015-16.

La récente batterie d’indicateurs macroéconomiques tous plus mauvais les uns que les autres ne dressent en rien une situation économique réjouissante pour le pays. En décembre, la production manufacturière s’est contractée de 0.3% contre un consensus haussier à 0.5%. La production industrielle n’a guère fait mieux. Le pays expérimente sans conteste une récession en double creux!

Lire la suite
Inflation1-300x212

Les nouvelles économiques du marché des changes du 17 janvier 2013

Aux Etats-Unis, les prix à la consommation sont restés plutôt stables en décembre avec un niveau de 1.7% sur un an contre 1.8% un mois plus tôt.

En eurozone, l’inflation est de son côté restée à 2.2% sur un an ce qui valide la première estimation d’Eurostat pour le mois de novembre.

On notera également que la Banque Centrale Européenne (BCE), via le chef de la banque centrale autrichienne Ewald Nowotny, a déclaré que le niveau de l’euro n’est pas préoccupant sur le marché des changes. Une réponse claire et nette aux propos tenus plus tôt par Jean Claude Juncker qui s’inquiétait de la force de la monnaie unique.

Lire la suite
volatilit forex_volumes

La baisse du yen réactive la guerre des devises

Hier, le Premier ministre luxembourgeois, Jean Claude Juncker, qui dirige pour encore quelques mois l’Eurogroupe, a déclaré que “le taux de change de l’euro est dangereusement élevé“, soulignant par la même que la nouvelle politique monétaire que souhaite mettre en oeuvre le Japon afin d’affaiblir le yen n’est pas sans danger. Cela risque de nouveau d’entraîner l’économie mondiale dans une guerre des devises, un phénomène désormais récurrent depuis 2008.

En dépit de la tendance à long terme à la baisse du yen, la monnaie nippone a augmenté hier après des commentaires du ministre de l’Economie japonais qui ont été interprétés par les cambistes comme indiquant que Tokyo ne souhaite pas que la dépréciation du yen aille trop vite. Des commandes de machines en novembre meilleures que prévu ont également soutenu à la marge le cours du yen. Cette progression du JPY a notamment eu pour effet une chute du Nikkei de près de 2.4% aujourd’hui.

Lire la suite

Recevez un plan d'investissement Crypto personalisé